Plusieurs moniteurs de conduite seront en grève jeudi pour dénoncer les menaces qui pèsent sur leur profession. Ils revendiquent un système de formation cohérent qui permette d'obtenir le permis de conduire dans des délais courts et à un coût raisonnable.
Pas de bol si vous aviez prévu de (re)passer le permis jeudi : "des milliers de voitures, autocars, poids lourds et motos sont attendus à Paris, Nancy, Lyon, Le Mans, Rennes, Marseille, Bordeaux et Toulouse", préviennent les professionnels de l'enseignement de la conduite et de la sécurité routière, qui souhaite attirer l'attention des pouvoirs publics sur la qualité de la formation et sur les menaces qui pèsent sur la profession...
Le conseil national des professions de l'automobile (CNPA), la Fédération nationale des enseignants de la conduite (FNEC), l'Union nationale des indépendants de la conduite (UNIC), l'Union nationale intersyndicale des enseignants de la conduite (UNIDEC), la Chambre nationale des salariés responsables dans l'enseignement de la conduite et de l'éducation à la sécurité routière (CNSR) et l'Union nationale indépendante des salariés de l'enseignement de la conduite automobile (UNISDECA) se sont donc mis d'accord à l'unanimité pour refuser "un permis de conduire au point mort".
"Le permis de conduire, outil d'insertion sociale et professionnelle, est un élément essentiel de la politique de sécurité routière", estiment les professionnels de la conduite qui revendiquent la mise en place d'un système de formation et d'examen cohérent" qui "doit permettre à chaque candidat d'obtenir son permis de conduire dans des délais courts et avec un coût raisonnable".
L'intersyndicale dénonce des "délais de convocation des élèves après échec beaucoup trop longs et qui impliquent un coût supplémentaire des formations".
"Dans sa course au pouvoir d'achat, le gouvernement a besoin de coupables, mais les écoles de conduite refusent d'être la cause des difficultés que rencontrent les candidats au permis de conduire et demande à l'Etat d'assumer ses responsabilités", précisent les organisations professionnelles des enseignants de la conduite qui exigent "l'augmentation immédiate du nombre d'examens, la mise en application des mesures économiques et fiscales promises à la profession et sa participation active aux réflexions et décisions de reforme du permis de conduire".
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