Déjà en tête à l'issue des essais libres, la Kawasaki SRC officielle n°11 partira en tête du Bol d'Or demain au Castellet (83) pour l'ouverture du championnat du monde d'endurance 2018/2019.
A l’issue d’une seconde séance qualificative très disputée, le team SRC Kawasaki France (David Checa qui découvre les Pirelli, Jérémy Guarnoni et Randy de Puniet) décroche la pole position au Bol d'Or devant la Honda n°1 F.C.C. TSR (Freddy Foray, Josh Hook et Mike di Meglio) et la Yamaha n°7 du YART (Broc Parkes, Marvin Fritz et Niccolò Canepa).
"Que dire de plus ? Bravo à toute l'équipe !", a commenté le team manager des Verts.
Comme aux essais libres - et fidèle à son habitude ! -, Randy de Puniet (en pneus de qualification) a explosé le chrono avec un tour en 1'54.007. Si partir en tête d'une course de 24 heures n'est en rien décisif quant au résultat final, l'équipe de Gilles Stafler empoche déjà 5 points conformément au nouveau règlement (de 5 à 1 points sont accordés aux cinq premières équipes sur la grille de départ).
Les champions du monde en titre sur la Honda n°1 F.C.C. TSR Honda France se classent deuxièmes sur la grille devant le YART, tandis que la BMW officielle n°6 ERC-BMW Motorrad Endurance termine devant la Suzuki n°2 du SERT, la Honda n°111 Honda Endurance Racing, Wepol Racing (Yamaha) et Yamaha Viltaïs Pierret Experiences, qui va devoir remplacer Axel Maurin, blessé ce matin aux qualifs, par Vincent Lonbois.
"Nette amélioration depuis la Q1 d’hier malgré les nombreux drapeaux rouges !", se réjouit Etienne Masson pour le SERT : "les essais de nuit nous ont permis de retravailler certains réglages sur la moto et le feeling était au rendez vous ce matin".
En Superstock, la Kawasaki n°33 de Coyote Louit Moto (Enzo Boulom, Chris Leesch et Kevin Manfredi) pointe à la neuvième place devant la BMW n°56 du Gert56 (BMW) et la Suzuki n°72 du Junior Team Le Mans Sud.
Randy de Puniet (pilote Kawasaki n°11) : "Malgré une première séance d’essai chronométrée un peu compliquée hier, j’étais confiant pour ce matin où j’ai eu cette fois plus de réussite grâce à un tour clair. Je suis très satisfait de mon 1.54.0, soit une seconde de mieux qu’hier. J'ajouterai que cette pôle est loin d’être symbolique car le règlement a changé et nous apporte 5 précieux points avant même le départ".
Josh Hook (pilote Honda n°1) : "Ce fut une bonne session pour nous. Nous avons beaucoup travaillé en tests et en séances libres pour obtenir le châssis que nous voulions. La moto fonctionne très bien, que ce soit au niveau des pneus ou du châssis. Nous sommes finalement deuxièmes sur la grille et empochons du même coup nos 4 premiers points du championnat. C’est très bien ! Nous sommes confiants pour la course et tout le monde est content de la moto, donc tout est en place pour que la course se passe bien".
Freddy Foray (pilote Honda n°1) : "Tout se passe vraiment bien. Aux essais de nuit hier on était dans le coup et ça me paraît intéressant. C'est un peu difficile de juger la qualification car nous ne savons pas qui a utilisé quel pneu. On ne connaît pas le vrai potentiel de tous nos adversaires. Je pense quand même que nous sommes très bien car très homogènes et c’est peut-être cela qui fera la différence. Vivement que la course commence demain !"
Mike di Meglio (pilote Honda n°1) : "Nous venons de réaliser de très bonnes séances d’essais, que ce soit en essais libres ou qualificatifs. La moto est très homogène en configuration course quels que soient les pneus utilisés. Le changement de machine et de manufacturier (Mike passe de la Yamaha du GMT94 en Dunlop à la Honda en Bridgestone, NDLR) se passe vraiment très bien. C’est de mieux en mieux pour moi et tout cela est vraiment très positif ! J'ai hâte que la course démarre !"
Masakazu Fujii (team manager Honda n°1) : "Cela ne fait qu’un an que nous avons commencé à travailler ensemble et pourtant nous voyons bien que notre potentiel est énorme. C’est presque un miracle. Nous avons énormément travaillé. Nous sommes maintenant concentrés à rendre la moto et le team encore plus forts".
Dominique Méliand (team manager Suzuki n°2) : "On a fait un travail très constructif et finalement on n'est pas si loin des meilleurs aujourd'hui, même si on doit encore progresser. Il ne faut pas oublier qu'on bosse sur une nouvelle moto et que ça prend du temps pour être au top. Nos concurrents ont mis trois ans pour développer leurs motos. On est encore en phase de développement".
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