Suzuki a immatriculé 3352 motos et scooters en France au premier semestre 2023, soit un bond de +33,9%. Le directeur commercial de la marque japonaise, Guillaume Vuillardot, dresse le bilan de ces six premiers mois, se projette dans le second semestre, évoque la hausse des prix et le contrôle technique...
Moto-Net.Com : Le marché français du motocycle continue de croître en 2023. Est-ce parce que de plus en plus de gens croient aux atouts du deux-roues motorisé ?
Guillaume Vuillardot, directeur commercial Suzuki moto : Le marché est en positif pour trois principales raisons. Des nouveautés ont été lancées sur les deux segments principaux du marché français de la moto. Un nombre important de promotions ont été accordées chez une majorité des constructeurs. Enfin, la politique de motos de démonstration a été beaucoup plus généreuse en quantité vs 2022.
MNC : Quel est votre bilan sur ces six premiers mois ?
G. V. : Il est bon et en ligne avec notre attente. Nous sommes au-delà des +30% de progression. Et nous prévoyons sur notre année fiscale débutée au mois d’avril un +50% environ en volume. L’arrivée des nouvelles V-Strom 1050, V-Strom 800DE et 8S fait du bien. Et le reste de notre gamme se comporte mieux que prévu.
MNC : Comment s’annonce votre second semestre ?
G. V. : Bon également. Nos nouveautés s’installent, notamment avec du stock en V-Strom 1050/DE, V-Strom 800DE et 8S. Le troisième scooter 125 (Burgman) que nous avions annoncé, va enfin arriver sur le marché et nous allons également avoir un peu plus de stocks sur les deux premiers (Address et Avenis) dévoilés en début d’année. Nous attendons donc une progression de nos volumes et de notre part de marché de manière significative.
MNC : La hausse des prix des motos, mais surtout celles de l’alimentaire et de l’énergie, ont-elles une répercussion sur vos ventes ? Ou sur le type de ventes (bas/haut de gamme, cylindrée, standard/accessoirisé, achat/LOA, etc.) ?
G. V. : C’est très difficile de mesurer précisément cet effet. Ce qui est certain c’est que le taux de recours à un crédit augmente chez nous et en particulier la LOA.
MNC : Quel(s) effet(s) a le feuilleton du contrôle technique moto sur votre activité ?
G. V. : Comme pour l’inflation, il est difficile d’en mesurer l’impact, d’autant plus quand le marché progresse. Toutefois, il est quasi certain que cet épisode à rebondissement arrive maintenant à sa fin et que le contrôle technique va devenir une réalité dans les prochains mois.
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