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SUR LA ROUTE DES MONDES - ÉTAPE 2
Istanbul (Turquie), le 29 juin 2018

Voyage moto en Mongolie - Etape 2 : de Lucerne (Suisse) à Istanbul (Turquie)

Voyage moto en Mongolie - Etape 2 : de Lucerne (Suisse) à Istanbul (Turquie)

Deuxième épisode du voyage moto d'Enzo en Mongolie à vivre sur le Journal moto du Net. Aujourd'hui direction Istanbul depuis Lucerne en passant par l'Italie, la Slovénie, la Croatie, la Bulgarie...

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Lucerne et la Suisse marquent mon premier pays hors de la France avec la moto (lire Episode 1 : de Vincennes à Lucerne). En quittant ce pays très "safe" pour la moto, je suis un peu stressé... L'Italie, je le sens, ne se passera pas de la même manière...

Après avoir traversé les magnifiques montagnes suisses, que j'arrive en Italie par Côme. J'ai fait le choix de ne pas aller à Milan à moto pour réduire les risques de vol. En effet, les seuls quartiers accessibles à Milan se trouvaient près de lieux moyennement "safe" pour la moto.

Je me rends directement près du Lac de Côme, une petite ville historique assez touristique. Je ne saurais comment vous l'expliquer, mais en arrivant en Italie je fus pris d'un mauvais pressentiment. Je ne n'étais pas spécialement emballé alors que c'était une destination qui me tenait à coeur dès l'élaboration de ce voyage.

Chevelure dorée et montres en or...

Une fois le pied à terre dans les rues de Côme, je me suis rendu compte que j'étais entouré de personnes bien plus âgées que moi (entre 40 et 60 ans en moyenne), chemises de marque, pantalons en toile et montres en or... Des hommes accompagnés de femmes à la chevelure dorée, bronzage bien ambré, robes longues et élégantes, montées de lunettes de soleil à la grandeur démesurée !

Immédiatement, je ne me suis pas senti à ma place. Pas à l'aise avec ma barbe grandissante, mon short bon marché (ouais c'est un short Décathlon mais il est trop confortable)... Je me suis vite aperçu, que ce n'était pas du tout ce que je recherchais et que l'Italie, en tout cas cette partie, est une destination qui se visite davantage en couple.

Pour confirmer mes prémonitions, deux jours après mon arrivée, une personne, durant la nuit, décida de renverser ma moto alors qu'elle était garée correctement dans un coin. Je l'ai donc retrouvée étalée dans l'herbe, ce qui avait amorti quelque peu sa chute. Après une visite controversée à Milan (je me sentais comme à Paris), j'ai donc décidé de changer d'itinéraire : direction les Balkans !

Je ne me plais pas en Italie, je décide de ne pas insister pour ne pas rentrer dans un cercle infernal qui mettrait à mal ce début de voyage. Ce n'est pas grave, je retenterai ma chance avec l'Italie plus tard et autrement !

Ma décision est donc prise : direction la Slovénie, petit pays de deux millions d'habitants qui est connu pour... pas grand chose, c'est un pays anecdotique dont je ne connais rien.

La seule chose que je sais ? Des amis à moi sont à Ljubljana. Ils vont au Japon à vélo depuis Paris. Deux gars hyper marrants, assez complémentaires : l'un est peu bavard, l'autre totalement excentrique. Deux motards qui ont troqué la motocyclette pour la bicyclette. Et comme le hasard fait bien les choses, Sébastien, le AirBnB où l'on crèche, est motard !

Voyage moto en Mongolie - Etape 2 : de Lucerne (Suisse) à Istanbul (Turquie)

De longues nuits s'enchaînent à discuter de moto et de voyages. Et puis, le plus naturellement du monde, il nous propose de nous accompagner pour une virée à moto dans le nord de la Slovénie (un pays minuscule qu'on traverse aller-retour très facilement en une journée).

Il prête généreusement à Stéphane, l'un de mes deux potes (l'autre étant indisposé à cause d'une  micro-opération chirurgicale qui l'empêchait de nous accompagner), une de ses motos, une Yamaha Ténéré 660 des années 90 ! Sébastien, lui, aura sa Super Ténéré 1200 flambant neuve !

Dès le lendemain nous partons en direction de Bled, seul spot de Slovénie mondialement connu. C'est avec nos trois motos et un magnifique temps que nous traversons le nord de la Slovénie entre montagnes et macs. On s'arrête près d'un cours d'eau très joli, qui en plus de cela est potable.

C'est le bonheur, ma meilleure journée depuis que je suis parti. Clairement ! Le fait de partager ce que je vois et ressens avec d'autres, au même moment, est quelque chose qui m'est assez inhabituel. C'est autour d'un verre de schnaps que le soir nous nous retrouvons avec Sébastien pour conclure cette session absolument magnifique.

Zagreb

Comme toutes les bonnes choses ont une fin, on décide de quitter la Slovénie avec mes potes pour se rendre à Zagreb, en Croatie. Je les connaissais très peu avant mon départ mais on a beaucoup accroché, du coup on a décidé de prolonger l'aventure ensemble. Le problème c'est que ces flemmards ne font que 60 km par jours quand j'en fais en moyenne 400...

Je dois donc m'adapter : ils partent le matin et je les rejoins le soir à notre lieu de rendez-vous pour camper. Le lendemain, nous avons réservé une chambre dans une auberge de jeunesse à Zagreb qui se trouve à 90 km de notre lieu de campement pour pouvoir s'y rejoindre et eux s'y reposer.

J'avoue avoir été assez déçu par Zagreb... Je ne m'attendais pas à grand chose, et effectivement... il n'y avait pas grand-chose. Mon objectif est de rejoindre Istanbul assez rapidement pour pouvoir prendre le temps de vérifier la moto dans ses moindres détails et de faire changer les roues pour parer à tous types de routes. C'est l'une des raisons pour lesquelles je ne peux malheureusement pas m'attarder une semaine dans chaque capitale de notre vieux continent...

Après avoir quitté Zagreb, je me dirige vers la Serbie pour pouvoir y admirer ce fameux canyon dans le sud. Il se trouve à 800 bornes de Zagreb. Je fais donc un petit arrêt juste après la frontière serbe au bord d'un lac, dans un camping public où je fais la rencontre d'un serbe accompagné de ses deux enfants.

Il vient me parler dès mon arrivée, puis un second qui passait à vélo. Un groupe de jeunes m'abordent chaleureusement et me parlent alors qu'ils ne maîtrisent absolument pas l'anglais. J'adore, je suis sous le charme. Cette hospitalité et cet accueil me mettent à l'aise très rapidement.

"Mets-toi à l'aise, tu es chez toi !"

Je parle avec mes mains, je fais traduire, bref je me débrouille. Une heure plus tard, le papa avec ses enfants m'invite à dormir chez lui. Je remballe tout mon barda et je le suis. On passe la soirée à discuter de choses diverses, il boit beaucoup et m'en propose autant, mais ne supportant que très mal l'alcool, j'accepte quelques verres et n'oublie pas que le lendemain j'ai pas mal de kilomètres à moto qui m'attendent... Je ne veux pas être crevé à cause d'une trop grosse beuverie !

La femme de ce monsieur arrive avec le reste des enfants et j'ai le sentiment qu'elle n'est pas très contente que son mari ne l'ai pas prévenue de mon arrivée. Ils vont dans la cuisine et lui revient, un peu éméché, en me disant en anglais : "ne t'inquiète pas tu vas rester dormir, mets toi à l'aise tu es chez toi !"

Ça me fait rire car je le vois en train de négocier dans une langue que je ne connais pas du tout mais je le vois plaider en ma faveur de toutes ses forces. J'ai bien proposé de retourner au lac pour dormir et que ça ne me dérangeais pas, mais sur ce point il n'a rien voulu savoir !

En revanche sa femme a disparu, j'ai bien l'impression qu'elle m'a évité tout le reste de la soirée ! Alors qu'il était 22 heures, elle s'est mise à faire du jardinage... Le lendemain, je suis parti en remerciant mon hôte et me suis mis en direction de ce fameux canyon que j'avais repéré dans le sud, non loin du Kosovo.

Camping sauvage

La route est plutôt agréable mais n'a rien de folichon, beaucoup de champs... La fin du trajet est plus impressionnante car on se retrouve à zigzaguer au bord de plusieurs lacs, tous très beaux. Et, enfin, arrive la route que je voulais prendre pour accéder à un beau point de vue que j'avais repéré sur Google Maps.

Le petit souci c'est que la route n'est pas asphaltée : c'est une route de 4x4 et de tracteurs, mais à moto c'est plus compliqué, surtout avec un paquetage et un gros cube. Ce petit chemin grimpe pas mal, mine de rien. Et pour rajouter un peu de malchance, mes roues sont faites pour la route goudronnée, absolument pas pour autre chose.

Je m'y engage quand même, je grimpe ce petit chemin sur la colline, puis j'arrive devant un choix : soit je continue à moto dans un terrain d'avantage accidenté, soit je la laisse et je monte sur une petite colline non loin pour dormir avec un beau point de vue...

La raison l'emporte et je gare donc ma moto sur le côté pour entreprendre mon ascension avec tout mon matériel de camping. Je pense avoir fait le bon choix, j'ai un panorama à couper le souffle. Le genre de panorama qui vous rend minuscule et vous ramène à votre condition de petit humain dans ce vaste monde... C'est très agréable.

Voyage moto en Mongolie - Etape 2 : de Lucerne (Suisse) à Istanbul (Turquie)

J'installe mon campement, je mange et je profite d'un très beau coucher de soleil qui embrase le ciel au loin. Je m'endors innocemment et en pleine nuit, je me réveille et je me rends compte qu'il y a une condensation de folie dans la tente ! Je jette un œil dehors... Effectivement je suis dans un nuage, littéralement : je ne vois pas à 5 mètres.

Je ne peux rien faire, il est 2 heures du matin, je n'ai plus le choix que d'attendre au fond de mon duvet et de prendre mon mal en patience. Le lendemain, à 7h30 je suis sur ma moto prêt à partir. La nuit fut une horreur ! Et, la première heure de moto aussi, car il faut redescendre ce chemin escarpé dans l'autre sens avec dix mètres de visibilité...

Ensuite je dois reprendre mon chemin sur une route normale certes, mais dans les mêmes conditions, sans visibilité, sur un chemin qui ne présente que des courbes et des virages. C'est dangereux, je ne suis pas vraiment serein. Mais je suis très heureux d'avoir la possibilité de m'échapper de ce temps.

Voyage moto en Mongolie - Etape 2 : de Lucerne (Suisse) à Istanbul (Turquie)

Prudemment, j'avance, et au fur et à mesure le soleil me réchauffe, sèche mes vêtements mouillés et me redonne le sourire. Je peux remettre ma visière et je me dirige vers la Bulgarie. Le trajet n'est pas intéressant car j'ai triché : j'ai pris l'autoroute !

En effet, après seulement quatre heures de sommeil, je voulais arriver rapidement à Sofia pour pouvoir me reposer et nettoyer tout mon barda. La nuit fut éprouvante et la journée aussi.

Sofia

A 17 heures, j'arrive à Sofia dans un appartement-hôtel que je me suis réservé. Cependant un petit "détail" me contrarie : je n'ai pas eu d'autre choix que de garer ma moto dans la rue. Et même si elle est attachée, je sais que Sofia n'est pas la capitale la plus sûre pour un bien personnel de ce type. J'avoue ne pas dormir tranquille. En général, je m'arrange pour que la moto soit la plus discrète possible une fois garée. Je ne veux pas que tout le monde la voit et j'aime la garer dans un endroit privé, et c'est en général possible, mais cette fois c'est raté.

Sofia est probablement une ville intéressante, mais je n'ai pas eu le plaisir de la visiter car pendant une semaine il a plu pratiquement constamment... J'ai bien vu quelques endroits, mais je ne suis pas marqué par cette ville.

Quelques jours plus tard, je pars donc en direction de la Turquie. Je veux arriver rapidement à Istanbul pour éviter les bouchons et me mettre rapidement à la recherche d'un garage qui me changera mes pneus et fera la vidange. Mais avant cela il faut traverser la frontière turque... Et dieu sait à quel point je déteste les douanes, pour plein de raisons différentes :

  • J'ai avec moi un drone (potentiellement interdit dans plein de pays)
  • Je sors pour la première fois d'Europe avec une moto
  • Ils peuvent te faire suer pour un tas de raisons diverses et variées...

Bref, je suis toujours un peu anxieux à l'abord des douanes. Et il s'avère que pour cette frontière-là, j'avais raison de me faire du mouron... J'arrive à la frontière bulgare, je donne mes papiers, le mec vérifie, ne me dit pas un mot, même pas bonjour, même pas au revoir. Il me rend mes papiers, que je mets avec précaution dans ma sacoche réservoir pour pouvoir les redonner dans 5 minutes à la frontière turque.

En m'approchant je prépare mes papiers et là, stupeur : ma carte verte n'est plus là ! Je commence à fouiller partout et je me rends compte qu'elle n'est pas dans ma sacoche réservoir ni ailleurs... Et pourtant, je l'ai vue 5 minutes auparavant ! Trop tard, je suis dans la ligne pour la vérification des bagages et il m'est impossible de faire demi-tour...

Frontière turque

Je demande de l'aide à des jeunes qui sont là pour je ne sais quelle raison, ils travaillent là mais ne sont pas douaniers ni gendarmes. Je leur explique mon problème, et après 10 minutes de conversation on se comprend. Ce serait définitivement trop long à vous raconter, mais je réussis à obtenir l'autorisation de me rendre à pied à la frontière bulgare. Je laisse ma moto donc avec tous mes objets de valeur à la frontière et je repars, persuadé que c'est le vieux douanier bulgare qui ne m'a pas rendu mon papier d'assurance...

Une fois arrivé, je vais le voir à son guichet. Et... il m'engueule car je l'ai surpris alors qu'il était concentré sur son téléphone ! Il me dit qu'il n'a pas mon document, la tête rivée sur son téléphone, et me fait un signe de la main de dégager...

A ce moment là, je lui aurais bien fait manger son téléphone. Enfin, bref, toujours est-il qu'il n'a pas mon papier d'assurance et que ça m'énerve car même s'il n'est pas essentiel pour passer les frontières, il m'aurait évité de souscrire à une assurance à la frontière turque, et qui plus est de perdre 1h30 à l'obtenir...

En revenant vers la frontière turque je scrute les alentours, en espérant voir un petit papier vert par terre, mais rien de miraculeux ne se produit et j'ai dû me résigner à souscrire à cette maudite assurance pour pouvoir passer cette frontière.

Une heure d'attente plus tard, je peux reprendre la route en ayant passé la frontière avec succès. Tout ça m'aura fait perdre en tout deux bonnes heures. Et puis, arrive désormais la Turquie et leur fameuse conduite...

Folklore sur la 4-voies...

Là, c'est le folklore ! Heureusement, en m'arrêtant à la station essence, je vois un groupe de trois motos BMW 1200 GS sont garées. J'engage la conversation et décide de les suivre pour les 170 bornes qui me séparent de mon "hostel".

Alors qu'ils sont deux sur chaque moto, ils avancent bien et l'on roule parfois à 150 km/h sur l'autoroute, qui est assez monotone, et plutôt déserte jusqu'à l'entrée d'Istanbul. Et là, ça se gâte... La conduite turque est VRAIMENT dangereuse, surtout quand la circulation est dense mais pas bouchonnée. Car visiblement toutes les voitures ont un défaut de fabrication en Turquie : elles sont dépourvues de clignotants !

Alors que nous avançons en groupe avec nos motos, une voiture, un camion ou un fourgonnette peut très bien décider de se déporter sur notre voie sans aucun signalement. La bande d'arrêt d'urgence, parlons-en : elle sert de cinquième voie pour tout le monde. Quand on a vu des motos suivre des fourgonnettes ou des voitures en doublant tout le monde sur cette ligne, nous avons compris que c'était notre voie pour avancer.

Nous nous remettons sur une voie normale quand des policiers nous klaxonnent pour passer, puis nous reprenons notre place. Bref, c'est TRES chaotique, voire sauvage...

Le klaxon est, comme en Inde, votre meilleur ami, indispensable à votre survie. Mais surtout il ne faut tenter aucune accélération brusque si vous voyez une voie se dégager, car des voitures déboîteront pour y avoir accès pendant que vous repeindrez le sol de votre sang...

Après avoir perdu mes compagnons de route en plein milieu d'un bouchon, je me dirige vers mon hôtel en restant toujours sur l'autoroute. Et c'est là qu'arrive quelque chose que je n'avais jamais vu...

Des minibus, publics ou pas, je ne sais pas, mais du transport de masse en tout cas, s'arrêtent sur la bande d'arrêt d'urgence pour déposer des passagers et repartent ! J'ai halluciné ! Ce ne sont pas les mêmes codes qu'en Europe.

Dernière anecdote et je m'arrête là : sur cette même autoroute, un homme attendait sur une rampe de sécurité... Mais il était sur son portable ! C'est-à-dire que sur une 4-voies, un homme attendait quelqu'un ou quelque chose les yeux rivés sur son téléphone, comme s'il attendait le bus ! Sachant qu'un tas de véhicules, moi inclus, passaient sur la bande d'arrêt d'urgence à 1 mètre de lui ! Mais de quoi cet homme peut-il bien avoir peur dans sa vie ?

Enfin, après toutes ces péripéties, j'arrive à mon "hostel" où j'ai la bonne surprise de trouver un petit endroit où garer ma moto, fermé à clé, où se trouve d'ailleurs une Honda 250 CRF avec des bagages latéraux en métal. Bonne nouvelle, un deuxième motard, je vais pouvoir échanger pleins de conseils avec lui s'il est là depuis un certain temps !

Voyage moto en Mongolie - Etape 2 : de Lucerne (Suisse) à Istanbul (Turquie)

Alors que j'enlevais tout mon barda de ma moto, ce jeune homme est arrivé, tout frêle. C'est le propriétaire de la moto, il s'appelle Manuel, il a 24 ans, il est allemand et il se dirige vers le Tadjikistan. On passe la soirée à discuter de moto et il me donne même le nom d'un garage où il a pu changer ses pneus et où de surcroît, ils parlent anglais !

Plus simple pour se faire comprendre et surtout, je n'aurais pas à commander mes pneus sur un site spécialisé pour les faire venir de France. Bonne nouvelle ! Manuel lui doit partir le lendemain pour Ankara (capitale de la Turquie). On s'ajoute sur Facebook pour essayer de se recroiser plus tard, comme je vais plus vite que lui on arrivera sûrement à se revoir à la croisée des chemins. Ce serait super, d'autant qu'on s'entend bien et qu'il n'est pas perché sur une planète trop éloigné de la mienne !

Le lendemain je me rends dans ce fameux garage pour faire changer mes pneus et faire une bonne vidange. En une heure, tout est fait. Mais certaines petites techniques turques m'ont bien fait rire.

En tout cas, c'est une nouvelle partie du voyage qui s'annonce : bientôt j'emprunterai le pont qui me fera passer du coté européen au coté asiatique !

A bientôt les motards !

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