Un an après la mort du motard Pascal Terry lors du rallye Dakar 2009, une instruction est toujours en cours au tribunal de Nanterre et des investigations se poursuivent en Argentine pour déterminer les circonstances du drame et d'éventuelles responsabilités.
Un an après la mort du motard Pascal Terry lors du rallye Dakar 2009, une instruction est toujours en cours au tribunal de Nanterre et des investigations se poursuivent en Argentine pour déterminer les circonstances du drame et d'éventuelles responsabilités.
Le motard français, alors âgé de 49 ans, avait disparu lors de la 2ème étape, le 4 janvier, entre Santa Rosa et Puerto Madryn, mais son corps sans vie n'avait été retrouvé que le 7 janvier, soit 56 heures après le déclenchement de sa balise de détresse.
"Les investigations se poursuivent. Des actes d'enquête sont toujours en cours en Argentine", a indiqué à l'AFP une source judiciaire, confirmant des informations parues dans la presse. Une information judiciaire contre X pour "homicide involontaire" avait été ouverte par le parquet de Nanterre le 22 juillet 2009. Cette instruction, confiée à la juge Nathalie Turquey, avait été ouverte à la suite d'une enquête préliminaire du parquet, elle-même provoquée par une plainte de la compagne et du fils de la victime.
Leur avocat, Me Vincent Asselineau, avait alors pointé des "dysfonctionnements" dans le système de communication entre le motard et les organisateurs de la course. "Pour nous, Pascal Terry aurait pu être sauvé. Nous attendons que la lumière soit faite sur ce drame", a-t-il expliqué vendredi à l'AFP.
A l'époque du drame, l'organisateur de la course Amaury Sport Organisation (ASO) avait reconnu des dysfonctionnements. Le directeur de l'épreuve, Etienne Lavigne, avait parlé le 8 janvier 2009 d'un "manque de transmission de communication entre le PC Paris et le PC terrain" et d'une suspension temporaire des recherches sur la foi "d'informations erronées".
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