Après un mois de juin particulièrement encourageant en termes d'accidentalité routière (328 tués contre 403 en juin 2009, soit une baisse significative de plus 18%), juillet 2010 est marqué par une triste hausse de 13,1% de morts sur les routes tricolores.
Après un mois de juin particulièrement encourageant en termes d'accidentalité routière (328 tués contre 403 en juin 2009, soit une baisse significative de plus 18%), juillet 2010 est marqué par une triste hausse de 13,1% de morts sur les routes tricolores.
Alors que depuis le début de l’année le nombre de tués sur les routes était descendu en dessous de dix par jour, "il s’est établi pour le mois de juillet à plus de quatorze décès quotidiens (soit 448 morts contre 396 en juillet 2009, NDLR)", regrette la Sécurité routière.
"Moins nombreux, les accidents du début de la période estivale se sont révélés, pour certains, particulièrement meurtriers, plongeant dans le deuil de trop nombreuses familles", poursuivent les analystes du gouvernement qui notent tout de même avec satisfaction "l'amélioration de tous les autres indicateurs : baisse de -26,3 % de personnes hospitalisées, -7,4 % de personnes blessées et -5 % d’accidents corporels".
Bien que le bilan sur les sept premiers mois de l'année 2010 reste globalement positif (159 décès en moins sur les routes, soit une baisse de 6,6%), cette hausse de l'accidentologie au mois de juillet semble sanctionner - une fois de plus - l'insuffisance de la politique répressive qui sévit en France depuis plusieurs années.
Malgré l'armada de képis au bord des routes, l'installation de radars automatiques toujours plus vicieux (lire MNC du 29 juillet 2010 : nouvelle signalisation des radars automatiques le 3 août) et de toutes les autres mesures tyranniques prises à l'encontre de tous les "grands-méchants-conducteurs-qui-roulent-à-91-au-lieu-de-90-km/h", le nombre de morts n'a en effet connu qu'une infime baisse en 2009 : 4273 tués contre 4275 en 2008 (lire MNC du 3 aout 2010 : Sécurité routière 2009 : les deux-roues montrés du doigt).
A ce rythme, l'objectif de 3000 morts par an d'ici 2012 prévu par le président Nicolas Sarkosy commence à relever de la gageure...
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