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DUEL
Paris, le 2 août 2013

BMW C 650 GT Vs Suzuki Burgman 650 Executive 2013 : les routiers sont sympas !

C650GT Vs Burgman 650 Executive 2013 : les routiers sont sympas !

Le Suzuki Burgman 650 régnait sans concurrence depuis dix ans sur le marché des maxiscooters GT, mais l'arrivée du BMW C 650 GT a forcé le constructeur japonais à revoir son vaisseau amiral. Qu'en est-il aujourd'hui ? Face à face de gros scooters GT.

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Le bûcheron allemand face au sumo japonais

Dans la famille grandissante des maxiscooters, on distingue deux branches désormais bien distinctes : les sportifs et les GT. Si la première est outrageusement dominée par le Yamaha Tmax, malgré la montée en puissance de la concurrence (lire notamment notre Essai comparatif Yamaha Tmax Vs BMW C600 Sport Vs Honda Integra), force est de constater que jusqu'à présent, le Burgman 650 était plutôt tranquille sur son créneau (lire notamment notre Duel Suzuki Burgman 650 Vs Honda Silverwing 600 du 23 février 2009).

Mais l'arrivée en 2012 du BMW C 650 GT a obligé Suzuki à réagir pour faire évoluer - enfin ! - son maxiscooter à vocation GT. Une évolution plus qu'une révolution, puisque la base technique et esthétique reste très (trop ?) proche du millésime précédent : lire notre Essai du Burgman 650 modèle 2013.

Difficile cependant d'en vouloir à Suzuki, tant la base, justement, était bonne. Esthétiquement, le nouveau Burgman est un peu plus affûté, notamment au niveau de la partie arrière moins large de 25 mm. Une transformation qui lui coûte, hélas, quatre litres de contenance dans sa soute à bagages.

Certains le trouveront plus harmonieux, tandis que d'autres estimeront qu'il a perdu beaucoup de son côté statutaire de "mini-Goldwing"... Hormis un tout nouveau tableau de bord plus élégant, le reste n'évolue guère. Un effort a toutefois été apporté à l'injection afin de diminuer la consommation de carburant - Suzuki promet "une baisse de 15 %" - ainsi que sur la transmission finale qui offre beaucoup moins de friction.

Même cylindrée que le Burgman 650, même gabarit imposant, même coffre immense : le BMW C 650 GT vient clairement piétiner les plates-bandes de son concurrent japonais ! Dévoilé en 2012, il nous avait immédiatement convaincus, presque plus finalement que son "faux jumeau" pourtant très attendu, le C 600 Sport. Le moteur et la partie cycle - communs aux deux - s'accordent en effet encore mieux lors d'un usage utilitaire/GT.

L'offre bavaroise

Si le scooter allemand semble taillé à la serpe avec ses arrêtes vives, le japonais évoque plus un "Barbapapa façon manga" : moins "stylé", le Suzuki semble un peu moins valorisant et il est surtout beaucoup plus consensuel que le C 650 GT. A l'inverse, BMW a osé un design audacieux qui ne laissera personne indifférent. Dans son coloris bordeaux, ses proportions harmonieuses sont mises en valeur au premier abord.

Mais lors d'un examen plus approfondi, le scooter BMW déçoit : la qualité des plastiques, des peintures (celle du plancher, notamment) et de certains assemblages laisse à désirer (lire "Retours d'expérience et réponses de BMW" en pages suivantes).

Sur notre scooter d'essai qui affichait moins de 2 000 km au compteur, le cache de la trappe à essence souffrait d'un fonctionnement erratique : mal ajusté, il frottait sur la selle, usant la peinture et obligeant le pilote à ouvrir la trappe avec les doigts, voire avec les ongles ! Cette trappe est pourtant censée s'ouvrir d'une simple rotation de la clé dans le contacteur : à plus de 12 000 euros l'engin, ça agace !

Ironiquement, le cache de la trappe à essence était aussi le point faible de l'ancien Burgman 650. Présent à nos côtés durant cette confrontation, Bruno peut en témoigner : ce "Burgman-iste" convaincu (plus de 70 000 km sur deux Burgman 650) en a changé quatre fois avant de renoncer !

Sur le nouveau Burgman, le problème semble résolu avec un cache "costaud" et une charnière ad hoc. Pour le reste, la qualité du Suzuki est correcte, sans être exceptionnelle : toutes les pièces et les revêtements ne sont pas d'une qualité extrême (vide-poches et cache guidon, notamment), mais l'ensemble est ajusté correctement.

En revanche, le recours à de multiples coloris (bleu, orange criard, jaune pétant, noir, gris clair et rouge) sur les commodos jure visuellement : cela ne joue pas en faveur de la qualité perçue, pas plus que le câble entouré de chatterton sortant de la basique commande des poignées chauffantes...

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CONDITIONS ET PARCOURS

 
  • Parcours : 600 km
  • Routes : réseau secondaire, autoroute, ville et banlieue
  • Km au départ : BMW 1913 km, Suzuki 2013 km
  • Pneus BMW : Metzeler Fellfree
  • Pneus Suzuki : Bridgestone Battlax TH-01
  • Conso moyenne : BMW 5,1 l/100 km, Suzuki 5,4 l/100 km
  • Autonomie avant réserve : BMW 225 km, Suzuki 200 km
  • Problèmes rencontrés : Burgman RAS, BMW voir page 5
 
 
 

POINTS FORTS BMW C650GT

 
  • Châssis exemplaire
  • Contenu technologique
  • Polyvalence quotidien/voyage
 
 
 

POINTS FORTS SUZUKI BURGMAN 650

 
  • Moteur et transmission agréables au quotidien
  • Confort et protection
  • Equipement complet
 
 
 

POINTS FAIBLES BMW C650GT

 
  • Détails de finition et de fabrication
  • Sonorité moteur
  • Prix qui s'envole avec les options
 
 
 

POINTS FAIBLES SUZUKI BURGMAN 650

 
  • Manque de stabilité sur chaussée dégradée
  • Accès au coffre
  • Freinage (et ABS vite dépassé)
 
 
 

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