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Málaga (Espagne), le 14 décembre 2015

Essai J125 : le petit scooter Kawasaki grand public

Essai J125 : le petit scooter Kawasaki grand public

Après avoir investi le créneau des scooters de moyenne cylindrée avec le J300, Kawasaki s'attaque au segment des scooters 125 GT. Comme son aîné, le J125 s'appuie sur le savoir-faire de Kymco. Moto-Net.Com a participé à sa présentation européenne. Essai !

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Un petit Kawa pour tout le monde

Deux ans après avoir lancé son J300, Kawasaki propose en 2016 un deuxième scooter destiné à davantage de monde : le J125, qui peut être conduit aussi bien par les motards (permis A1, A2 ou A) que par les automobilistes (permis B, avec formation de 7 heures obligatoire pour les novices).

J125 : disponibilité, coloris et tarifs

  • Disponibilité : janvier 2016 dans le réseau Kawasaki
  • Coloris : Noir/Vert (+150 €), Noir ou Blanc
  • Tarif : 4 599 € (Lancement à 4 199 €)

"Notre J300 a connu un joli succès en Europe où il s'est écoulé à 3500 exemplaires, soit plus que la Z300", se félicitent les Verts d'Akashi. "Nous nous lançons donc dans le scooter 125, un secteur plus compétitif, car il compte bien plus d'adversaires".

En France en particulier, le segment des 125 GT est le plus concurrentiel du marché. Chasse gardée du Yamaha Xmax 125 durant dix ans, il est dominé cette année par le tout nouveau Honda Forza 125. Se faire une place à leurs côtés s'annonce ardu...

À l'instar du J300 basé sur le Kymco X-Citing 300, le J125 est dérivé du Dink Street 125. Plutôt que de partir d'une page blanche, les ingénieurs japonais ont choisi de s'appuyer à nouveau sur l'expertise de leurs collègues taïwanais.

"Nos ressources en termes de développement de nouveaux produits sont actuellement exclusivement centrées sur la moto, qui restera toujours notre coeur de métier", nous explique Antoine Coulon, directeur Marketing chez Kawasaki France.

Entamée dans le domaine du quad avec le KVF 300, la coopération entre Kawasaki et Kymco se poursuit donc aujourd'hui dans le scooter 125. "Le choix du modèle de base est simple : il répondait au cahier des charges fixé par nos ingénieurs", poursuit notre interlocuteur.

Produit par Kymco, le J125 fait l'objet d'une étroite surveillance de la part de Kawasaki : "une équipe japonaise est présente sur la chaîne de montage taïwanaise afin de s'assurer que la fabrication de notre scooter est bien conforme à nos directives".

Identique au Kymco sur le plan mécanique (voir fiche technique en dernière page), le scooter Kawasaki se distingue par son esthétique... calquée sur celle du J300 ! Comme son aîné, le J125 évoque donc les sportives Ninja grâce au double optique avant très effilé, et mime les roadsters au niveau du feu arrière... mais sans la signature "Z" !

On note au passage que si Kawasaki a opté pour des LED pour le feu stop et les éclairages diurnes, il a sélectionné des ampoules traditionnelles pour les clignotants. Mais ce qui déplaît le plus sur ce point précis est la trop grande exposition au choc des clignos avant...

Le J125 partage non seulement les lignes du J300, mais également ses aspects - plus ou moins - pratiques. Ainsi, le crochet escamotable du tablier est reconduit tel quel : très commode pour fixer un sac (3 kg maxi), il pèche par son plastique d'aspect brut et son mécanisme rudimentaire.

Même remarque au sujet de la trappe à essence, dont la matière et la charnière ne correspondent pas à la classe GT revendiquée par Kawasaki, pas plus que la décoration "Special Edition" noire et verte (facturée 150 €) qui se compose de simples stickers qu'il faudra ménager lors des nettoyages !

Le vide-poche est à l'avenant : son verrouillage est basique mais efficace et la présence de série d'une prise 12V de type allume-cigare est à souligner... comme le fait qu'on aurait préféré un branchement USB moins encombrant et plus adapté aux smartphones et accessoires modernes.

Malgré la taille réduite de son moteur, le J125 ne propose pas un coffre plus grand que celui du J300... À l'intérieur, on glisse sans aucun mal un casque intégral, une paire de gants et un pantalon de pluie. Un petit porte-document de format A4 trouve également sa place dans la partie avant.

L'astucieuse LED activée automatiquement par une cellule photosensible est toujours présente dans la soute, tandis que le revêtement en moquette brille, lui, par son absence... Le degré d'ouverture de la selle n'est pas gigantesque, mais on apprécie qu'un vérin la maintienne en position ouverte.

Derrière la selle trône d'origine un vaste porte-paquet malheureusement dépourvu de crochet et non ajouré : pas terrible pour arrimer un filet, mais indispensable pour fixer un top-case qui pourra accueillir un second casque. Trois modèles Givi sont proposés dans le catalogue Kawasaki : 30, 39 ou 47 litres.

D'origine également et quel que soit le coloris (noir, blanc ou noir/vert), la surpiqure grise de la selle habille élégamment le J125. Le double revêtement lui assure aussi une certaine classe : celle des scooters 125 à la fois sportif et GT. Mais voyons en page suivante ce que ce petit scooter grand public donne en dynamique...

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CONDITIONS ET PARCOURS

  • Modèle d'origine
  • Parcours : 101 km
  • Routes : ville, route, autoroute
  • Pneus : Maxxis iPro
  • Conso : NC
  • Problèmes rencontrés : RAS

POINTS FORTS J125

  • Look et finition de Ninja
  • Position et selle confortables
  • Partie-cycle rigoureuse
  • Prix de lancement à 4200 €

POINTS FAIBLES J125

  • Accélération et Vmax limitées
  • Un seul casque sous la selle
  • Bulle d'origine trop basse
  • Prix officiel de 4700 €