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Málaga (Espagne), le 14 décembre 2015

Essai J125 : le petit scooter Kawasaki grand public

Essai J125 : le petit scooter Kawasaki grand public

Après avoir investi le créneau des scooters de moyenne cylindrée avec le J300, Kawasaki s'attaque au segment des scooters 125 GT. Comme son aîné, le J125 s'appuie sur le savoir-faire de Kymco. Moto-Net.Com a participé à sa présentation européenne. Essai !

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Moto-Net.Com au guidon du J125

Au milieu du guidon siège un médaillon en plastique brut. La lettre "K" gravée à l'intérieur est soulignée de la mention "Kawasaki" : non, le J125 n'est pas un Kymco ! Pour éviter tout amalgame, le nom de la marque japonaise est également frappé sur l'étrier de frein avant et sur le carter de transmission.

Contrairement à ce que les fans des Verts pourraient croire en revanche, les disques de freins découpés "façon pétale" ne sont pas spécifiques au scooter Kawasaki : le Dink Street bénéficie lui aussi de cette découpe d'aspect plus sportif, mais pas plus - ni moins - efficace qu'un disque tout rond.

Sur le J125, les leviers des deux freins sont réglables en écartement et s'adaptent aux très grandes mains (réglage 4) comme aux petites (1). Les commandes des feux et du coupe-circuit sont très ergonomiques et les autres boutons sont facilement accessibles.

Le warning est le seul élément qui n'est pas évident à trouver : il s'active comme une gâchette avec l'index droit, via son bouton tout jaune. Cette solution - taïwanaise à l'origine – n'a pas convaincu MNC dans la mesure où la main droite a déjà fort à faire, surtout dans les bouchons, avec les gaz et le frein avant...

Le J125 est en revanche inattaquable sur le plan de l'accessibilité : sa selle est postée à seulement 755 mm de hauteur et elle s'affine habilement dans sa partie avant. Les découpes dans le plancher libèrent de la place pour les mollets, ce qui facilite d'autant l'accès au sol.

L'accueil du fessier est tout aussi bon : généreusement rembourrée, la selle s'élargit copieusement vers l'arrière et se double d'un dosseret haut dans contre lequel viennent naturellement se caler les lombaires du conducteur.

Le guidon est haut placé, ce qui prévient tout contact avec les genoux même lorsqu'on braque au maximum. Les rotules du pilote - même grand - se trouvent également à bonne distance du tablier... Il n'y a guère que les pieds qui manquent d'espace.

En effet, le dessin de l'enveloppant carénage empêche de projeter ses pieds loin en avant et le tunnel central très large ne laisse aucune amplitude au niveau de l'écartement. Kawasaki a d'ailleurs posé d'astucieux pads qui n'apportent pas plus de grip ou de contrôle, mais évitent à la peinture de vieillir prématurément.

Pas 100% "GT" donc, le J125 est également perfectible sur le plan sportif : le "ramage" de son petit échappement ne se rapporte malheureusement pas à son "plumage" racé... Autrement dit, le monocylindre 4-temps sonne comme n'importe quelle 125 cc utilitaire.

"Nous avons revu l'esthétique du silencieux mais nous n'avons pas retravaillé son timbre", nous avouent les Verts. Le J125 rate ici une belle occasion de se démarquer de ses adversaires aux sonorités tout aussi quelconques. Dommage...

Dommage aussi que le petit moteur peine à faire décoller le scooter de 182 kg (tous pleins faits) : ce n'est que passé 20 km/h qu'il monte véritablement dans les tours et propulse efficacement l'engin. Chargé à bloc ou en duo, il se peut que les démarrages en côte ou dans les rampes de parking soient un brin laborieux.

Le J125 est pourtant bien bâti pour le duo : la selle arrière est aussi large que moelleuse, les repose-pieds escamotables offrent d'excellents points d'appuis, les poignées longues et bien écartées permettent au passager de bien se maintenir.

L'unique défaut du J125 en duo concerne le carénage qui cisaille légèrement le bas des mollets. Sans oublier bien sûr le point abordé lors de la présentation statique en page précédente : l'impossibilité de loger un second casque dans le coffre...

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CONDITIONS ET PARCOURS

  • Modèle d'origine
  • Parcours : 101 km
  • Routes : ville, route, autoroute
  • Pneus : Maxxis iPro
  • Conso : NC
  • Problèmes rencontrés : RAS

POINTS FORTS J125

  • Look et finition de Ninja
  • Position et selle confortables
  • Partie-cycle rigoureuse
  • Prix de lancement à 4200 €

POINTS FAIBLES J125

  • Accélération et Vmax limitées
  • Un seul casque sous la selle
  • Bulle d'origine trop basse
  • Prix officiel de 4700 €