Après la mort d'un garçon de 4 ans lors d'un run sauvage en Guadeloupe, le problème du manque de circuit se pose dans les DOM-TOM comme en métropole. A Lyon, les motards réclament l'installation d'une piste de runs et sont prêts à en assurer la gestion...
Samedi après midi, un garçon de quatre ans a trouvé la mort en Guadeloupe, percuté par une moto qui venait de participer à un "tirage" (l'appellation locale des "runs"). Comme le rapporte Le Journal de l'Outremer, "l'un des deux motards, gêné, a perdu le contrôle de son engin et a fauché un enfant venu avec son père assister à la course". En dépit de l'intervention rapide du SAMU, l'enfant est mort au Centre hospitalier régional universitaire des suites de ses blessures dans la nuit de samedi à dimanche. Le motard a également été admis au CHRU dans un état sérieux et a été opéré dimanche matin d'une blessure au bras. Il y a une quinzaine de jours, une personne avait également trouvé la mort en Guadeloupe lors d'un accident à Capesterre Belle Eau, fauché par un motard revenant d'un run. Le préfet de Région, Jean-François Carenco, a demandé l'ouverture d'une enquête pour "tenter de comprendre le fonctionnement de ces courses sauvages et mortelles". En métropole également, un groupe de motards lyonnais organise chaque vendredi soir une "manifestation spontanée" pour réclamer "au moins une piste de runs". "Face au manque cruel de structures pour accueillir une pratique moto en toute sécurité, nous sommes prêts à en assurer la gestion", ajoute Julien, l'un des motards à l'origine de cette revendication. Pour se joindre à eux, rendez-vous le vendredi à 20h30 place Bellecour à Lyon...
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