Dans le quatrième et avant-dernier épisode de la web-série consacrée à Valentino Rossi , le nonuple champion du monde des Grands Prix moto et ses proches évoquent les différentes facettes de sa personnalité, ses rapports avec les fans et tous les détails qui le caractérisent depuis ses débuts en 1996. MNC en profite pour…
Dans le quatrième et avant-dernier épisode de la web-série consacrée à Valentino Rossi, le nonuple champion du monde des Grands Prix moto et ses proches évoquent les différentes facettes de sa personnalité, ses rapports avec les fans et tous les détails qui le caractérisent depuis ses débuts en 1996. MNC en profite pour psychanalyser "The Doctor"...
Les trucs et les tics de Rossi
Impossible de songer à Valentino Rossi sans penser à "sa" couleur jaune vif, à son numéro de course (le n°46), au design de ses casques ou encore au soin maniaque apporté à la décoration de ses différentes motos, sur lesquelles il colle lui-même en début de saison ses autocollants "fétiches" (ses chiens ou une tortue, un symbole tatoué sur son ventre qui le suit depuis sa jeunesse).
Rapidement conscient de sa notoriété - due autant à son talent qu'à son charisme -, Rossi s'est ainsi forgé un personnage facétieux et attirant dont il se sert pour véhiculer une image positive auprès du public : en dehors de la piste, le pilote italien est "Rossifumi", "Valentinik" puis "The Doctor", au gré des surnoms donnés au fur et à mesure qu'il marque l'histoire du sport moto en remportant le titre dans chaque catégorie (125 cc, 250 cc, 500 cc puis MotoGP).
Sur sa moto en revanche, cet éternel adolescent à la silhouette dégingandée laisse tomber le masque du "gendre idéal" : à l'extinction des feux, l'homme apparaît concentré, sérieux et prêt à - presque - tout pour écraser ses adversaires. Un "tueur", comme la plupart des sportifs de haut niveau, mais qui possède aussi l'intelligence et ressent le besoin de partager ses victoires et ses défaites avec son public.
Son respect sincère envers son équipe et son attachement quasi "charnel" avec ses motos - sauf la Ducati de 2011 à 2012 ! - renforcent aussi cette dimension humaine et attachante, comme quand il avait fougueusement embrassé sa M1 lors de leur premier succès commun en Afrique du Sud en 2004, avant de renouveller le geste à Valence fin 2010 au moment de la quitter pour la belle - mais indomptable - Desmosedici : ses émotions, Rossi les partage. Sans oublier de les mettre en scène, bien sûr, car c'est aussi bon pour le business !
C'est aussi porté par cette envie d'exprimer sa passion avec ses fans que Rossi et son fan-club ont imaginé les célèbres sketches post-victoires, comme cette arrivée d'une course où il s'est rendu dans des toilettes placées en bord de piste. Ou encore ses multiples déguisements, comme le "Rossi-Robin des bois" à Donington Park.
Pour certains de ses proches, dont son plus vieil ami et lieutenant "Uccio", la plus drôle de ses mises en scène fut celle du faux-policier qui lui a collé une contravention pour excès de vitesse après sa victoire lors du Grand Prix d'Italie 2002. La scène paraissait tellement crédible que même la grand-mère du champion s'en était inquiétée au téléphone !
Derrière les calembours et les facéties se cache aussi une autre facette de sa personnalité : son répondant, voire son mordant envers ses rivaux... A l'époque en effet, certains de ses détracteurs estimaient que sa domination totale reposait en grande partie sur les performances supérieures du V5 4-temps de sa Honda RC211V....
Agacé de voir son talent ainsi minimisé, "Vale" imagina ce sketch "d'excès de vitesse" lors de cette course remportée devant Max Biaggi, son plus farouche opposant alors sur la Yamaha officielle.
Cette victoire marqua par ailleurs le début d'une série de sept succès consécutifs au Mugello de 2002 à 2008, Rossi continuant à s'y imposer en passant de Honda à Yamaha en 2004 ! Un authentique exploit qui force l'admiration, y compris - bon gré mal gré - parmi ses contempteurs.
Du jeune surdoué au respectable "Docteur"
Dans cette nouvelle vidéo, très sympa bien qu'un peu "fourre-tout" dans son déroulé, l'homme actuellement détenteur de quelque 114 victoires en Grands Prix revient de nouveau sur la passion qu'il éprouve pour la moto et la façon dont il s'en sert pour rester au top à 37 piges.
Le film s'intéresse aussi de près au développement de son dernier surnom, "The Doctor", choisi lors de son passage en catégorie reine en 2000 sur la Honda 500 cc pour marquer son arrivée au grade supérieur. Avec toute la maîtrise "chirurgicale" qui s'ensuivit, notamment son premier titre suprême en 2001 sur cette moto 2-temps dont il admirait la bestialité depuis sa plus tendre enfance.
Au point de regretter l'avènement des MotoGP 4-temps à partir de 2002, quitte à se brouiller - déjà - avec Honda qui n'appréciait guère de le voir traîner les bottes pour troquer sa 500 contre la nouvelle RC211V ! Mais ça, c'est une autre histoire...
Vidéo Valentino Rossi - The Doctor Series Episode 4/5 : The Doctor
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