Pour sa première réalisation, l'atelier américain Rawhide Cycles de Brandon Wurtz s'est attelé à la mythique CB750, totalement désossée puis subtilement transformée avant d'être recouverte d'une peinture jaune contenant des paillettes dorées. Un travail soigneux et de longue haleine, entre préparation et restauration d'un millésime 1971...
La base de cette "Golden Goose" est une Honda CB750 de 1971, faiblement kilométrée. Pour démontrer l'étendue de ses compétences, Rawhide Cycles - petit bouclard spécialisé dans la restauration et la préparation de motos allant des Honda d'avant 1979 aux customs contemporains - a d'abord totalement démonté la moto avant d'appliquer soigneusement une peinture jaune pailletée rappelant la teinte "vieil or métallisé" des premières "K0" débarquées en France durant le deuxième semestre 1969.
Le 4-cylindres en ligne de 67 ch a lui aussi été restauré et son rendement amélioré via un ré-usinage de certaines pièces. De nouveaux filtres à air coniques ont été installés, ainsi que des échappements courts "maison", en remplacements des sorties dédoublées à contre-cônes du modèle original. Des pots problablement plus à même de répondre aux normes américaines qu'européennes…
Wurtz a aussi revu le circuit électrique, vieux de 45 ans, et installé des jantes Buchanan chaussées de pneus Dunlop K81. Puis la ligne de la moto a été rabaissée de quelques centimètres grâce à des suspensions spécifiques. Le freinage reste confié à un simple disque et un tambour, dispositif moyennement convaincant d'origine malgré sa modernité à l'époque. Rappelons la CB750 est la première moto dotée d'un frein à disque de série, souvent doublé par la suite faute de mordant et puissance suffisants.
Enfin, l'atelier basé à Nampa dans l'Idaho (nord-ouest des États-Unis), a installé une selle matelassée réalisée sur-mesure, un guidon au cintre moins prononcé ainsi que d'élégants protège-carters rainurés.
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