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Paris, le 20 septembre 2016

L'analyse MNC du World Superbike en Allemagne

L'analyse MNC du World Superbike en Allemagne

Au delà des points distribués, chaque week-end de course apporte son lot de remarquables prouesses et de contre-performances, de bonnes et de mauvaises surprises. Dans son analyse, Moto-Net.Com revient sur les faits marquants du WSBK au Lausitzring.

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Le WSBK 2016 en piste vers Magny-Cours

Dans deux petites semaines, le duo acclamé par le public français ne sera pas italo-britannique, mais bien 50% japonais et 50% français, 100% bleu. Il s'agit bien évidemment de la Yamaha officielle n°50 et de Sylvain Guintoli qui se sont retrouvés ce week-end au Lausitzring.

De nouveau réunis après quasiment cinq mois de pause, la R1 et "Guinters" ont signé un retour satisfaisant, pas gagnant mais presque ! Cinquième de la seconde manche allemande, notre champion du monde 2014 était convaincu que sa moto avait le potentiel pour gagner...

Dans son compte-rendu en quasi-direct, MNC avait observé que Sylvain avait enregistré en course le deuxième chrono le plus rapide : 1' 56,515 pour notre compatriote contre 1' 56,386 pour l'impressionnant Xavi Forés et 1' 57,215 pour le vainqueur Jonathan Rea.

 Guintoli et Davies - L'analyse MNC du World Superbike en Allemagne

Aussi, les lecteurs de Moto-Net.Com - qui, comme chacun sait, ont un peu plus de chance que les autres - attendent désormais quelque chose de vraiment "spécial" pour la prochaine épreuve de WSBK programmée à Magny-Cours, comme le promettait Sylvain dans notre dernière interview.

Avant même d'avoir couru au Lausitzring, le pilote français ne cachait pas sa volonté de s'illustrer devant son public... et ses potentiels employeurs, puisque Sylvain sait depuis quelques semaines qu'il sera remplacé l'an prochain au sein du team Yamaha officiel par le jeune Michael van den Mark.

 Guintoli et Lowes - L'analyse MNC du World Superbike en Allemagne

Le pilote français - qui vit en Angleterre avec sa "wife" et ses quatre "children" - nous le faisait remarquer : ces quatre dernières saisons à Magny-Cours, il n'a loupé le podium qu'à une seule reprise ! Cette année donc, "Guinters" aura de nouveau à coeur de poursuivre son impressionnante moisson.

Les tests qu'il y a effectués il y a deux semaines avec le team Yamaha Pata devraient d'ailleurs l'y aider, même si les conditions météos chagrines ont limité son nombre de tours à 35. "C'était bon de boucler quelques tours ici aujourd'hui. Pour moi, ce test a été l'occasion de retrouver mon rythme", signalait Sylvain Guintoli.

"Nous avons retrouvé le rythme assez rapidement et trouvé un bon feeling sur la piste de Magny-Cours", assurait-il. "Je connais bien ce tracé (contrairement au Lausitzring, NDLR). J'aime y rouler et je sais quels sont les temps que je peux faire ici. Ainsi, c'était bon de retrouver le rythme et je sens que tout est à la bonne place".

 L'analyse MNC du World Superbike en Allemagne

Le public français sera-t-il plus verni que celui allemand, éparpillé dans les vastes tribune de l'anneau du de Lausitz et venu encourager Markus Reiterberger, champion en titre de Superbike allemand (IDM) ? Deuxième chrono derrière un surprenant Savadori le premier jour, "Reiti" n'a malheureusement pas concrétisé en course.

Tombé lourdement samedi matin sur le dos - comme à Misano où il s'était vraiment fait mal -, le n°21 germanique n'est pas parvenu à franchir "sa" ligne d'arrivée : contraint à l'abandon par un souci technique samedi, il est partie à la faute sous la pluie alors qu'il ne voulait prendre aucun risque... "Je n'ai pas compris, car je ne forçais pas...", avouait-il dimanche soir.

 De Angelis, Rea et Forés - L'analyse MNC du World Superbike en Allemagne

Si aucun pilote allemand n'a plus gravi de podium WSBK depuis sept ans (3ème place de Max Neukirchner à Valence en 2009), les spectateurs allemands ont toutefois pu acclamer "leur" champion 2014, Xavi Forés, auteur de son premier podium en WSBK aux côtés du "rookie" Alex de Angelis qui a lui aussi gouté pour la première fois au Prosecco...

Soulignons enfin que si Sylvain Guintoli a réalisé un solide retour en WorldSBK, Sylvain Barrier lui, n'a pas retrouvé le guidon de sa Kawasaki Pedercini (pilotée par Anthony West qui a loupé le coche sur le mouillé dimanche). Notre double champion STK1000 est pourtant de nouveau opérationnel !

Syl'20 a en effet pris la direction du championnat de Superbike italien (CIV) où il a piloté une "Kawasaki ZX10r au sein du Team Vector Motor-Sport, un team privé structuré techniquement par l'équipe de Tech Solutions", apprend-on sur sa page officielle Facebook.

 Barrier - L'analyse MNC du World Superbike en Allemagne

C'est dans le cadre de son travail avec Michelin en tant que pilote de développement que Sylvain "a pris de l'assurance auprès de cette équipe qui a décidé de lui faire confiance. L'objectif commun est de démontrer un niveau de performance élevé et que Sylvain retrouve son rang dans la hiérarchie internationale".

Seul pilote étranger au milieu des 27 engagés italiens, le n°52 s'est qualifié lors de la dernière épreuve à Misano (3-4 septembre) en 20ème position, à moins de trois secondes du temps de référence posté par un ecratin Michele Pirro, pilote d'essai Ducati... et de MotoGP à ses heures perdues !

Le nom de Sylvain Barrier n'apparait malheureusement pas sur les feuilles de résultat des deux courses : pour éclaircir ce mystère, le Journal moto du net a directement contacté Sylvain. Restez connectés !

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