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Saint-Tropez (83), le 12 avril 2011

Essai scooter Peugeot Citystar 125i : urbain... mais pas seulement !

Essai scooter Peugeot Citystar 125i : urbain... mais pas seulement !

Après dix ans de bons et loyaux services, l'Elystar 125 attendait la relève... C'est désormais chose faite puisque Peugeot a dévoilé son successeur, le scooter Citystar 125i. Essai sous le soleil de Saint-Tropez !

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Citystar 125i : la bonne mesure ?

Affiché 640 euros moins cher que le Satelis 125 et surtout moins imposant (-17 cm et -5 kg), le nouveau scooter Peugeot Citystar 125i vient combler le vide laissé vacant dans la gamme du constructeur français depuis l'arrêt de l'Elystar 125, dont la ligne et la conception commençaient à dater.

Ce nouveau Citystar 125i se présente donc comme plus élégant, plus sûr et tout aussi pratique. Son design est assurément plus classe avec sa calandre chromée - clin d'oeil à la gamme automobile du Lion sochalien - et son double optique avant.

Les lignes sont aussi plus douces et moins taillées à la serpe que sur le Satelis. Ses coloris nacrés ou métallisés laisseront le choix entre le bleu marine/gris métal de notre essai, le noir, le gris métal et un très chic beige métallisé.

Pour contenir son prix sous la barre des 3 000 €, le Citystar 125i ne fait pas dans le superflu et se contente de solutions éprouvées mais présentées avec goût. Le tableau de bord, par exemple, n'affiche pas de compte-tours mais se montre aussi lisible qu'élégant.

Le coffre sous la selle accueille sans problème un casque intégral ainsi qu'un jet ou un porte-documents de format standard. On trouve aussi un vide-poches muni d'une prise 12 V et, comme sur l'Elystar 125, un plancher plat très utile au quotidien avec son accroche-paquets.

Outre la classique béquille centrale, le scooter Peugeot est en outre équipé d'une béquille latérale bien pratique car elle n'entraîne pas la coupure du moteur lorsqu'on la déploie. Cela permet de faire chauffer le monocylindre sans forcément être sur la centrale, sachant qu'une sécurité empêche d'ouvrir les gaz.

Pas si compact

D'un gabarit assurément plus compact que le Satelis, le Citystar est malgré tout à peine plus léger que son aîné puisqu'il ne pèse que 5 kg de moins : 160 kg contre 155 kg à sec. Un poids considérable pour un scooter 125 cc à vocation urbaine…

De plus, sa selle haute de 795 mm se montre un poil trop large, ce qui pourra gêner les moins d'1,70 m pour poser sereinement les deux pieds au sol. Malgré tout, le Citystar 125i est assez facile à prendre en main grâce à son bon équilibre général et à sa position de conduite naturelle.

La selle passager rehaussée offre un bon appui pour les lombaires tandis que les pieds peuvent se poser à plat sur le plancher ou en oblique contre le tablier. Les ingénieurs Peugeot assurent avoir effectué un gros travail sur leur monocylindre LFE (pour Low Friction Efficiency) 125 cc 4-temps, refroidi par eau et alimenté par une injection électronique.

Le but semble atteint puisque notre Citystar pas du tout rodé (moins de 150 km) accrochait déjà les 125-128 km/h compteur. Belle perf ! Si les départs sont dans la moyenne de la catégorie, c'est surtout par ses relances aux vitesses usuelles (entre 40 et 90 km/h) que ce bloc s'illustre le plus.

Autre bon point : le bruit plutôt présent et peu agréable des anciennes mécaniques Peugeot a été considérablement amoindri. Les ingénieurs français annoncent un gain de trois décibels à hauts régimes, ce qui "correspond à une diminution par deux du niveau sonore", assure Peugeot.

Le Citystar 125i se montrerait aussi plus économe en carburant : Peugeot estime à 1 litre aux 100 km le gain par rapport à l'ancien huitième de litre et table sur une moyenne de 3,5l/100 km pour son nouveau scooter 125 cc. La durée limitée de cette prise de contact ne nous a malheureusement pas permis de vérifier les données du constructeur. A noter enfin qu'une version Citystar 200i viendra épauler le 125 cc, principalement pour le marché italien.

Qui peut le plus peut le moins

Avec ses roues de 13 pouces, la partie cycle du Citystar est à la hauteur de son moteur. Sur les routes du Var, qui alternent bons et mauvais revêtements, virages serrés et grandes courbes, sa tenue de route s'est montrée particulièrement convaincante.

Le scooter reste sain en toutes circonstances, tout en garantissant un confort ferme mais correct. Le freinage s'avère quant à lui particulièrement brillant, conciliant à merveille feeling et puissance. Ceci s'explique aussi par l'excellente monte pneumatique d'origine, également française, puisque le Peugeot est chaussé de Michelin Pilot SC.

Capable de jouer sur les petites routes, le Citystar se montrera donc largement à la hauteur d'une utilisation citadine normale. Disponible début juin 2011, ce nouveau Citystar 125i ne va certes pas révolutionner le marché des scooters de 125 cc, mais il a tous les arguments pour connaître une belle carrière.

Enfin, son prix finira de convaincre les plus sceptiques puisqu'il est d'ores et déjà fixé par Peugeot à 2 999 €. En revanche, la version dotée du brillant ABS/PBS (antiblocage, répartiteur et assistance au freinage) de la marque ne sera commercialisée qu'en 2012 à un tarif qui reste à définir.

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CONDITIONS ET PARCOURS

  • Modèle d'origine
  • Parcours : 100 km
  • Routes : ville et petites routes
  • Pneus : Michelin Pilot sport SC
  • Problèmes rencontrés : RAS

POINTS FORTS

  • Feeling et efficacité du freinage
  • Tenue de route rigoureuse
  • Rapport qualité/prix

POINTS FAIBLES

  • Selle un peu trop large
  • ABS/PBS pas avant 2012
  • Poids conséquent pour un 125