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MOTOGP - MISANO (13 SUR 18)
Paris, le 16 septembre 2013

Déclarations et analyse du GP de San Marin MotoGP

Déclarations et analyse du GP de San Marin MotoGP

Après chaque course Moto GP, retrouvez les déclarations des principaux pilotes de la catégorie reine et l'analyse de leurs succès (et de leurs échecs) par la rédaction de Moto-Net.Com. Débriefing du Grand Prix moto de San Marin 2013 à Misano.

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60 000 spectateurs avaient fait le déplacement pour assister au Grand Prix de San Marin et de Riviera de Rimini 2013 (lire nos résumés des courses Moto GP, Moto2 et Moto3 à Misano). Certains sont même arrivés sur le circuit dès 7h00 dimanche matin, afin de jouir du meilleur point de vue pour encourager l'enfant du pays, Valentino Rossi, ou leur constructeur national, Ducati !

Hernandez remplace Spies chez Pramac

Suite à l'annonce du probable non retour de Ben Spies au guidon de la Ducati Pramac (lire Encadré MNC du 15 septembre 2013), l'équipe italienne a pris des mesures en s'assurant les services du pilote CRT chez Paul Bird Motorsports, Yonny Hernandez. Officiellement, le Colombien doit remplacer Spies "jusqu'à la fin de sa récupération", en accord avec son team PBM. Une formulation polie pour dire qu'Hernandez a définitivement quitté la structure Paul Bird Motorsports, en pariant sur le fait que Spies ne remontera pas en selle cette saison ! Mais le pari n'est pas très risqué dans la mesure où il paraît hautement improbable que l'on revoit l'Américain en piste...

Hélas, malgré les tonnes de drapeaux jaunes ou rouges agités à la gloire du Docteur ou de la marque de Bologne, ces supporters passionnés n'ont pas assisté aux exploits espérés : "Vale" termine au pied du podium à plus de 15 secondes de son vainqueur de coéquipier, tandis que la première Ducati - celle de Dovizioso - n'apparaît qu'en huitième position, à pratiquement 43 secondes de l'irrésistible Lorenzo...

Sachant que l'an dernier, le même Valentino Rossi obtenait son meilleur résultat sur le sec avec la Desmosedici en terminant second à Misano, les fans "jaunes" ou "rouges" avaient franchement de quoi être... "verts" après la course !

Jorge Lorenzo, Yamaha Factory (2ème en qualifs et 1er en course) : "C'est une victoire importante parce que nous ne perdons pas de point, mais d'un autre côté nous n'en récupérons que cinq, comme à Silverstone. Ça ne fait pas de grande différence au championnat mais je suis très content de ma victoire, surtout après avoir eu autant de mal ce week-end, notamment au freinage. Ce matin nous avions fait quelques changements sur la moto et ça avait vraiment fait la différence".

"J'ai donc décidé de suivre la même stratégie que sur les quatre ou cinq dernières courses et cette fois-ci j'ai réussi à m'échapper en tête en début de course. La course a été très dure physiquement parce que Dani et Marc n'ont jamais lâché, leur rythme était très régulier. Je tiens à remercier mon team pour avoir aussi bien préparé la moto pour la course".

L'analyse Moto-Net.Com : Jorge Lorenzo a mis au point une nouvelle technique expéditive pour remporter des Grands Prix, à avoir rouler dans ses premiers tours comme s'il s'agissait des derniers pour laisser ses rivaux sur place !

Chronométré en 138.345, le Majorquin a ainsi collé plus d'une seconde à Pedrosa (1'39.580) et à Marquez (1'39.753) au terme de la première boucle. A moto égale, Valentino Rossi a carrément pris 1,630 sec dans la vue en un tour : même si l'Italien a dû se débarrasser d'Aleix Espargaro avant son premier passage sur la ligne, voila qui en dit long sur la différence de rapidité de "mise en jambes" entre les deux coéquipiers Yamaha !

Le tour suivant, le champion en titre a maintenu ce rythme infernal en descendant en un "petit" 1'34, soit entre une demi-seconde et une seconde plus vite que ses poursuivants. Résultats des courses (et de la course) : plus personne ne l'a revu, et c'est tout juste s'il ne sabrait pas le champagne pendant que ses adversaires bouclaient leur dernier tour !

Il s'agit de sa troisième victoire d'affilée à Misano et de son sixième succès consécutif en Italie, en incluant les courses disputées au Mugello. En terres transalpines, le nouveau roi n'est plus Valentino Rossi mais bien son coéquipier Jorge Lorenzo !

Une performance hallucinante qui illustre parfaitement son état d'esprit combatif : "Jorgueil" défendra son titre jusqu'au bout, même si la tâche peut paraître désespérée. Car s'il remonte à la deuxième place au classement à égalité de points avec Pedrosa (219), son écart sur Marc Marquez s'élève encore à 34 longueurs alors qu'il ne reste que cinq courses à disputer.

Si Lorenzo ne lui reprend pas plus de cinq points à chaque fois, Marquez remportera le titre mondial 2013. A moins que la persévérance du n°99 finisse par provoquer la chute - au sens propre comme au figuré - de son très jeune compatriote !

Marc Marquez, Honda-Respol (1er en qualifs et 2ème en course) : "Je savais que j'allais avoir du mal en début de course parce que ce week-end c'était plus difficile avec le réservoir plein. J'ai été en difficulté pour le warm-up et je suis tombé mais au final je me disais que je devais le faire. Nous aurions pu nous battre pour la victoire mais nous avons quand même fait une bonne course".

"Je me suis senti plus fort à partir de la mi-course. Ces 20 points sont clés, je suis longtemps resté quatrième mais j'ai réussi à finir deuxième et je crois que c'est assez important. Il reste cinq courses et il y a encore beaucoup de points à prendre. Je vais garder la même mentalité et vous verrez toujours le même Marc en piste !"

L'analyse Moto-Net.Com : Leader de toutes les séances d'essais et nouveau détenteur du record absolu du circuit de Misano grâce à sa pendule ahurissante claquée en qualifications, Marc Marquez se posait en toute logique comme le favori pour la victoire. A dire vrai, sa domination était telle que personne n'imaginait qu'il puisse être battu... Jusqu'au warm-up : à quelques heures du départ, Jorge Lorenzo a jeté un grain de sable dans cette mécanique bien huilée pour montrer qu'il n'abdiquait pas.

Une stratégie payante, puisque Marquez a chuté en fin de séance en voulant écraser l'opposition de Lorenzo. D'aucuns y verront la conséquence d'un piège tendu par l'officiel Yamaha, qui a appris à manier les subtilités de la guerre psychologique aux côtés du maître en la matière : son coéquipier Valentino Rossi !

Toujours est-il que Marc Marquez a prudemment débuté la course pendant que Lorenzo le laissait se "dépatouiller" avec Pedrosa et Rossi pour mieux prendre la poudre d'escampette ! Reste que la tactique de "l'échappée solitaire" ne fonctionnera pas à chaque fois : l'homme le plus rapide à Misano était bel et bien Marc Marquez, comme en témoigne son record du tour en course placé au onzième tour en 1'33.935.

A ce stade du Grand Prix, Jorge Lorenzo tournait en 1'34.4, soit 5 dixièmes moins vite que le n°93. D'un autre côté, vu le boulevard d'avance que le Majorquin possédait alors, il ne lui était plus nécessaire de continuer à forcer... Mais la question demeure : si Marquez l'avait rattrapé, aurait-il eu les ressources physiques - et pneumatiques - nécessaires pour repousser ses attaques, ou aurait-il dû s'incliner comme en République tchèque ?

Dani Pedrosa, Honda-Repsol (4ème en qualifs et 3ème en course) : "Le week-end a été difficile... J'étais en difficulté dès la première journée et je n'ai pas vraiment pu trouver de bon feeling dans les virages. Aujourd'hui j'ai donné le meilleur de moi-même en partant très motivé. J'ai perdu beaucoup de terrain sur les deux premiers tours, mais j'ai essayé de rester concentré et de faire des tours parfaits".

"J'avais un bon rythme, alors que je n'étais pas à l'aise. A la fin, j'ai dû me battre avec Marc mais j'ai fait une erreur dans le dernier virage et j'ai perdu le contact à près de trois tours de l'arrivée. Aujourd'hui j'ai poussé aussi fort que je le pouvais mais je ne pouvais pas faire mieux"

L'analyse Moto-Net.Com : Comme nous le signalions avant la course de San Marin, Dani Pedrosa veut (et doit) régir à Misano. Dominé par son débutant de coéquipier depuis le début de la saison, l'expérimenté espagnol - qui en est à sa huitième campagne MotoGP avec le HRC - n'a plus d'autre choix que celui de prendre tous les risques...

Alors "Pedro" a pris sur lui pour réaliser quelque chose qu'il n'apprécie pas : se battre au corps à corps. Incontestablement rapide malgré ses soucis d'adhérence, le n°26 ne s'est donc pas laissé faire lorsque Marquez l'a débordé. Après l'avoir observé pour trouver l'ouverture, Dani s'est jeté sous ses carénages en adressant une prière à Sainte Gamelle pour qu'elle l'épargne...

Sauf qu'un guerrier comme Marc Marquez ne s'intimide aussi facilement... Pire : il se délecte même de ce type de passes d'armes ! Sans surprise, le rookie a donc immédiatement répliqué, exhibant au passage ses longues griffes acérées. Fin du duel... Au championnat, Dani Pedrosa perd en outre une place car il se trouve désormais à égalité de points avec Lorenzo, mais celui-ci a remporté plus de victoires que lui cette saison (5 contre 2).

Valentino Rossi, Yamaha Factory (3ème en qualifs et 4ème en course) : "Tout le week-end, je me suis montré compétitif et je suis parvenu à rester avec les trois premiers. Mes ambitions pour la course étaient donc très élevées. Malheureusement, après quelques tours, j'ai rencontré des difficultés sur les freinages et en entrée de virages".

"J'avais du mal sur les gros freinages et j'ai commis quelques erreurs en sortant large et petit à petit, j'ai perdu le contact. J'ai fait une petite erreur au septième tour et j'ai perdu deux secondes. C'est dommage parce que nous voulions monter sur le podium ici en Italie, devant tous les fans. Nous espérons que la météo restera bonne lundi puisque nous devons essayer des évolutions (des tests officiels ont débuté ce matin sur une piste rendue humide par des ondées nocturnes, NDLR). Il y aura quelque chose à tester pour l'année prochaine et quelque chose pour l'avenir proche"...

L'analyse Moto-Net.Com : Qualifié en première ligne pour la deuxième fois seulement de la saison (3ème en Allemagne), Valentino Rossi nourrissait légitimement de fortes ambitions pour sa seconde course nationale. Marc Marquez l'avait même placé parmi ses principaux adversaires pour la victoire, assurant que le n°46 se montrerait "très, très fort" (lire MNC du 15 septembre 2013).

Et l'Espagnol avait vu juste, puisque le Docteur s'est effectivement montré capable d'attraper le bon wagon à l'extinction des feux, déclenchant à chacun de ses premiers passages les vivas d'une foule acquise à sa cause ! Puis la machine s'est enrayée lorsque le rythme a accéléré sous l'impulsion de Marquez : non seulement l'idole italienne n'a pas pu résister au débutant, mais il a surtout rapidement perdu son contact.

Dans un sursaut d'orgueil, "Vale" a voulu forcer pour rester à portée du trio de tête, mais plusieurs entrée de virages ratées lui ont fait comprendre qu'une quatrième place serait le meilleur résultat auquel il pouvait prétendre à domicile. Un constat pas simple à avaler pour le génie des Alpages qui pointe désormais à 84 points du leader du championnat...

Le nonuple champion du monde trouvera un léger réconfort en admirant le dernier classement du magazine américain "Forbes", qui a listé les pilotes les mieux payés au monde toutes disciplines confondues. Sans grande surprise, il est le meilleur représentant de la catégorie moto avec des revenus estimés à 22 millions de dollars, dont 10 uniquement grâce à ses contrats publicitaires (Monster, AGV, Dainese, etc.).

Cette somme le place à la cinquième place de cette "golden list" dominée par le pilote de Formule 1 Fernando Alonso (30 millions de dollars de gains). Rossi ne gagne peut-être plus de courses, mais sur le plan des brouzoufs c'est toujours lui le

  • campionissimo !

    Stefan Bradl, Honda-LCR (7ème en qualifs et 5ème en course) : "Ça aura indéniablement été la journée la plus fructueuse du week-end pour nous. Nous avions fait un pas en avant dans la mise au point de la machine de vendredi à samedi avant que l'équipe ne réalise encore un superbe travail aujourd'hui. J'avais lourdement chuté vendredi et ils ont multiplié les efforts pour mettre à ma disposition une moto compétitive pour la course".

    "En début de Grand Prix, je manquais de confiance, car lors du tour de chauffe je n'étais pas vraiment certain concernant la performance de mon pneu arrière. Quelques tours m'ont ensuite été nécessaires pour rouler sur un rythme convenable qui m'a permis de pouvoir suivre Cal pendant le reste de l'épreuve. Il m'a servi de référence et j'ai eu tout le temps pour observer les secteurs dans lesquels j'étais plus rapide que lui, avant de porter une attaque dans le dernier tour au virage 7".

    L'analyse Moto-Net.Com : En retrait pendant les essais, Stefan Bradl a appliqué son approche méthodique et méticuleuse de la course moto pour progresser : l'Allemand a réglé petit à petit ses problèmes sans baisser les bras, même lorsqu'une bonne chute est venue perturber son programme.

    S'il n'est toujours pas le pilote le plus rapide en piste (son meilleur chrono est 6 dixièmes plus lent que le tour le plus rapide en course), le pilote LCR semble s'améliorer au chapitre de la mise au point. Auparavant en difficulté en fin de Grand Prix, le n°6 fait désormais preuve de plus de constance, ce qui lui a permis de taxer Cal Crutchlow dans le dernier tour. Certes, le Britannique était visiblement dans un week-end "sans", mais encore fallait-il être en mesure de saisir l'opportunité !

    Cal Crutchlow, Yamaha-Tech3 (5ème en qualifs et 6ème en course) : "C'est dommage de perdre la cinquième place sur le dernier tour, mais le week-end a été très difficile et je suis content de mon résultat. Le Top 6 n'est pas vraiment mon objectif en ce moment, mais ce week-end je n'étais pas en confiance sur ma moto et il était important de bien finir".

    "La course a été dure parce que Stefan est resté derrière moi du début à la fin et malheureusement il a réussi à me doubler dans les derniers virages. J'ai fait de mon mieux pour essayer de reprendre la cinquième place et ça n'a pas marché. Mais ce week-end je pense que tout le team Monster Yamaha Tech3 a montré que nous étions prêts à nous battre. Mon équipe n'a jamais baissé les bras, ils ont travaillé très dur pour me mettre en confiance et je les remercie pour leur soutien".

    L'analyse Moto-Net.Com : Un peu chiffonné par ses chutes à Silverstone, Cal Crutchlow a abordé l'épreuve de Misano avec une prudence qu'on ne lui connaissait pas. Jamais dans le coup en essais libres, le Britannique a même dû passer par la case "rattrapage" en qualifications pour faire partie des 12 pilotes sélectionnés pour la QP2 : une première dont il se serait bien passé...

    Même s'il est parvenu à redresser la barre en s'adjugeant la cinquième place sur la ligne de départ, le n°35 ne se faisait guère d'illusions : son chrono était 1,099 sec moins rapide que la pole de Marquez ! En course, le pilote Tech3 a payé cash ce manque de vélocité. Battu par un Bradl d'une réjouissante pugnacité, il termine à 22,6 secondes de la M1 de Lorenzo.

    De là à en conclure que le talentueux et sympathique pilote anglais commence à cogiter à propos de son avenir chez Ducati, il n'y a qu'un pas que Moto-Net.Com ne franchira pas... pour le moment !

    Randy de Puniet (CRT), ART-Aspar (16ème en qualifs et 17ème en course) : "Même si ce week-end n'a pas été facile pour nous, nous n'avons jamais baissé les bras. Hier, nous avons trouvé des quelques solutions pour résoudre le problème de vibrations auquel nous étions soumis".

    "Ce matin, nous avons aussi trouvé un moyen d'améliorer le feeling sur la moto. Hélas, dès le début de la course, les mêmes problèmes sont réapparus. A Aragon nous allons continuer à travailler pour inverser la situation".

    L'analyse Moto-Net.Com : Difficile de trouver un motif de satisfaction ou même un signe encourageant à l'issue du cauchemardesque week-end vécu par notre unique représentant en MotoGP... Relégué à l'avant-dernier rang, Randy signe l'une des plus mauvaises courses de sa carrière en Grands Prix, qui compte pourtant déjà quinze campagnes.

    Sa situation est d'autant plus préoccupante qu'à côté de lui, son coéquipier Aleix Espargaro réalise une saison tout bonnement exceptionnelle avec - au départ - le même matériel : l'Espagnol est carrément entré dans le Top 5 en essais libres, puis s'est qualifié sixième devant de nombreux protos.

    Et malgré son passage dans la voie des stands infligé pour départ volé, le n°41 a terminé la course quatre positions devant Randy et avec moins de 5 secondes de retard sur le premier pilote CRT, Colin Edwards et sa FTR-Kawasaki !

    Dans ces conditions, alors qu'il se dit qu'Aleix Espargaro devrait s'acquitter de la bagatelle de 600 000 € auprès de son team Aspar s'il dénonce son contrat pour rejoindre NGM Forwards - qui lui offre le guidon d'une "presque M1" (moteur et partie cycle Yamaha, carénages et périphériques FTR, électronique unique Magneti-Marelli) -, on peut légitimement craindre pour l'avenir du plus rapide de nos pilotes en Grands Prix...

    Randy de Puniet trouvera-t-il comme il l'espère une planche de salut chez Suzuki, dont il porte à nouveau les couleurs en tant que pilote d'essais aujourd'hui lundi à Misano ? Une possibilité salivante, mais qui implique de trouver un plan B pour l'année prochaine puisque Suzuki a décalé son retour à 2015...

    A suivre de près sur Moto-Net.Com en attendant le prochain Grand Prix prévu en Aragon (Espagne), dimanche 29 septembre : restez connectés !

    Résultats du Grand Prix MotoGP de San Marin 2013

    1. Jorge LORENZO Yamaha 44'05.522
    2. Marc MARQUEZ Honda +3.379
    3. Dani PEDROSA Honda +7.368
    4. Valentino ROSSI Yamaha +15.062
    5. Stefan BRADL Honda +22.355
    6. Cal CRUTCHLOW Yamaha +22.599
    7. Alvaro BAUTISTA Honda +31.059
    8. Andrea DOVIZIOSO Ducati +42.702
    9. Nicky HAYDEN Ducati +44.858
    10. Michele PIRRO Ducati +47.818
    11. Bradley SMITH Yamaha +48.011
    12. Colin EDWARDS FTR Kawasaki +1'03.154
    13. Aleix ESPARGARO ART +1'07.600
    14. Hiroshi AOYAMA FTR +1'15.528
    15. Danilo PETRUCCI Ioda-Suter +1'17.907
    16. Claudio CORTI FTR Kawasaki +1'29.655
    17. Randy DE PUNIET ART +1'33.990
    18. Michael LAVERTY PBM +1'36.860

    Non classés

    • Bryan STARING FTR Honda 4 Tours
    • Hector BARBERA FTR 7 Tours
    • Yonny HERNANDEZ ART 19 Tours
    • Karel ABRAHAM ART 21 Tours
    • Andrea IANNONE Ducati 25 Tours
    • Lukas PESEK Ioda-Suter 25 Tours

    Classement provisoire du championnat MotoGP 2013

    1. Marc MARQUEZ Honda 253
    2. Jorge LORENZO Yamaha 219
    3. Dani PEDROSA Honda 219
    4. Valentino ROSSI Yamaha 169
    5. Cal CRUTCHLOW Yamaha 146
    6. Stefan BRADL Honda 124
    7. Alvaro BAUTISTA Honda 112
    8. Andrea DOVIZIOSO Ducati 104
    9. Nicky HAYDEN Ducati 95
    10. Bradley SMITH Yamaha 71
    11. Aleix ESPARGARO ART 71
    12. Michele PIRRO Ducati 50
    13. Andrea IANNONE Ducati 41
    14. Colin EDWARDS FTR Kawasaki 31
    15. Hector BARBERA FTR 27
    16. Danilo PETRUCCI Ioda-Suter 23
    17. Randy DE PUNIET ART 20
    18. Ben SPIES Ducati 9
    19. Claudio CORTI FTR Kawasaki 7
    20. Yonny HERNANDEZ ART 7
    21. Hiroshi AOYAMA FTR 6
    22. Alex DE ANGELIS Ducati 5
    23. Karel ABRAHAM ART 5
    24. Michael LAVERTY PBM 3
    25. Bryan STARING FTR Honda 2
    26. Javier DEL AMOR FTR 1
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    Commentaires

    Bestof: 
    1
    Lectures: 
    0
    Je m'étais plaint des commentateurs TV, mais il y en a un qui sort vraiment du lot : "Christophe Guyot" C'est un plaisir de l'écouter ,il est neutre, objectif, il a un sens de l'observation et de l'analyse exceptionnel.

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