D'après une enquête menée par Harris Interactive en octobre 2017, "72 % des Français sont opposés à la proposition de l'État de confier la gestion des voitures radars à des sociétés privées", rapporte Daniel Quéro, président de 40 millions d'automobilistes. Et pas moins de "78 %" estiment que cette mesure impopulaire n'aura "aucun impact positif sur la sécurité routière", affirme l'association, qui mène depuis le début de l'année une manifestation "numérique" à laquelle auraient déjà participés quelque "1,3 million d'usagers".
"On ne peut pas prétendre sérieusement que confier la conduite des voitures radars à des salariés qui n'auront aucun pouvoir de faire cesser les infractions constatées permettra de sauver des vies", note avec bon sens Pierre Chasseray, délégué général de l'association. "Les syndicats de Police eux-mêmes le disent : les radars ne luttent pas efficacement contre les comportements dangereux et le recours aux radars privés n'a d'autre objectif que de faire rentrer l'argent dans les caisses de l'État".