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Paris, le 9 décembre 2013

Retour sur l'expo motos des pilotes français à Paris

Retour sur l'expo motos des pilotes français à Paris

Le Salon de la moto de Paris , qui a fermé hier les portes de son édition 2013, a célébré 100 ans d'histoire de la moto en France avec un espace dédié rendant hommage aux pilotes français de renom et à leurs machines.

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Le Salon de la moto de Paris, qui a fermé hier les portes de son édition 2013, a célébré 100 ans d'histoire de la moto en France avec un espace dédié rendant hommage aux pilotes français de renom et à leurs machines.

De Paul Pean et sa Peugeot 500 de 1913 à Christophe Nambotin et sa KTM 450 de 2013, une bonne quarantaine de motos de course étaient exposées dans les halls de la Porte de Versailles, à Paris.

Une exposition gérée par la Fédération française des véhicules d'époque (FFVE) avec le soutien de Club 14, en partenariat avec l'Institut nationnal de l'audiovisuel (INA) et LVM/Moto Légende, ainsi que par de nombreux collectionneurs privés.

Moto-Net.Com offre aux absents un aperçu commenté de cette collection d'exception... et aux visiteurs un retour sur cette exposition de motos d'exception.

Aermacchi HD250 usine

Bicylindre 2-temps, 58 ch à 12 000 tr/min, 88 kg. La septième moto d'usine construite par Aermacchi, qui permettra à l'italien Renzo Pasolini de terminer vice-champion du monde en 1972, puis à Michel Rougerie d'être titré champion de France 1973.

Aprilia RSV4 SBK (2013)

4-cylindres en V à 65°, 230 ch à 15 500 tr/min, 165 kg. Immédiatement dans le coup dès son introduction en World Superbike, la RSV4 a mené Max Biaggi au titre en 2010 et 2012. Cette année, le pilote drômois Sylvain Guintoli a terminé troisième à son guidon dans le team officiel, derrière son coéquipier Eugene Laverty.

BMW S1000 RR FSBK (2010)

4-cylindres en ligne 4T, + de 200 ch à 13 000 tr/min, 176 kg. Pilotée par Erwan Nigon en FSBK, avec un titre de champion de France en 2010 et une seconde place au championnat en 2011.

BMW R100 (1983)

Bicylindre à plat, 80 ch à 7250 tr/min, 220 kg. La moto d'Hubert Auriol sur le Rallye Paris-Dakar, avec laquelle il remporte sa seconde victoire sur cette épreuve. Une légende...

Chevallier GP 250

Moto construite par Alain Chevalier, frère du pilote Olivier Chevalier, maintes fois vainqueur en championnat du monde 250 et 350. Cette Chevallier, dont le châssis pouvait accueillir deux types de moteurs, fut la première à utiliser une boîte à air en Grand Prix.

Derbi RSA 125

Monocylindre 2-temps, + de 50 ch à 12 700 tr/min, 70 kg à sec. La moto du pilote toulousain Mike di Meglio, avec laquelle il remporte en 2008 le titre mondial en catégorie 125 cc. C'est au guidon de la même moto (ou plutôt de son évolution) que le pilote cannois Johann Zarco gagnera le GP du Japon trois ans plus tard : à croire que les "Balles rouges" réussissent aux pilotes français !

Ducati 851 (1987)

Bicylindre 4-temps 851 cc, 105 ch à 9250 tr/min, 180 kg à sec. Engagée en championnat du monde Superbike en 1990, elle permet à Raymond Roche de remporter le premier titre "Pilote" pour Ducati, avec 391 points et 8 victoires.

Honda 250 RS (1985)

Bicylindre 2-temps, puissance non communiquée, 94 kg. Un superbe exemplaire de "compétition client" Honda, dotée d'une boîte 6 vitesses. Elle participa à dix Grand Prix 250 aux mains de Dominique Sarron, par ailleurs septuple vainqueur au Bol d'Or.

Honda RCB1000 (1976)

4-cylindres en ligne, 120 ch, 175 kg. L'arme de Honda en endurance, avec trois victoires aux 24H du Mans, quatre au Bol d'Or, quatre aux 24H de Liège et quatre aux 24H de Barcelone. Une moto pilotée notamment par Jean-Claude Chemarin et Christian Léon en endurance.

Honda RS125

Monocylindre 2-temps, 45 ch à 13000 tr/min, 70 kg à sec. La moto des apprentis champions, qui a notamment permis à Jean–Claude Selini de se construire l'un des plus beaux palmarès français en compétition.

H.O / BUT 500

Moto conçue par Eric Offenstadt et mise au point avec l'aide des frères Chevallier (Alain pour le développement et Olivier au guidon). La H.O. (pour "Houzé - Offenstadt") est ensuite rachetée par l'enseigne But pour courir en Grand Prix aux mains de différents pilotes, dont Hervé Guilleux qui terminera 4ème au GP de France 1979. L'aventure s'achève l'année suivante, faute de budget et de fiabilité mécanique...

Kawasaki 500 H1R

3-cylindres en ligne 2-temps, 75 ch à 9300 tr/min pour 132 kg à sec. Une bête ! Plusieurs "dompteurs" français passèrent à (et au-dessus de !) son guidon  : Christian Ravel (8ème au championnat du monde 500 en 1970), Eric Offenstadt, Christian Léon, Michel Rougerie, Didier Ravel, Jean-François Baldé...

Kawasaki KR250 (1974)

Bicylindre en ligne de 45 ch à 10000 tr/min pour 135 kg. Une moto pilotée en France par Jean-François Baldé avec laquelle il remportera de beaux succès, dont une superbe deuxième place en en Grand Prix 250 en 1981.

Kawasaki KR1000 (1982)

4-cylindres en ligne 4-temps, 136 ch à 9500 tr/min pour 190 kg à sec. Une moto semi-usine, pilotée notamment par Jean-Claude Chemarin, multiple vainqueur du Bol d'Or et des 24 Heures du Mans.

Kawasaki-Yoshimura Side Car (1974)

4-cylindres en ligne, 115 ch à 9000 tr/min, 210 kg. Un side-car conçu par l'équipe MOC (Philippe Moch et Jacques Marchand) doté d'un moteur de 750, 1000 ou 1100 cc selon les courses et la catégorie. Il a participé à de nombreuses courses nationales et battu dix records de vitesse. Un "basset" qui a du chien !

Koehler-Escoffier 1000 (1935)

Bicylindre en V, 78 ch à 6200 tr/min, 180 kg. C'est avec cette moto à la réputation sulfureuse que Georges Monneret s'est illustré à maintes reprises en courses de côtes, raids impossibles et records en tous genres. Au total, "Jojo la Moto" a remporté 499 courses durant sa carrière et battu 183 records du monde au guidon de toutes sortes de deux-roues, dont une Vespa 125 montée entre deux boudins gonflables avec laquelle il a traversé la Manche en 1952 !

KTM 300 EXC (2013)

Monocylindre 2-temps, puissance n.c, 101 kg. Une moto hyper affutée avec laquelle Christophe Nambotin a remporté cette année son second titre consécutif en championnat du monde E3 (enduro).

Matchless G50

Monocylindre 496 cc, 51 ch à 7200 tr/min, 137 kg à sec. Moto anglaise produite par AMC à Londres et appréciée pour sa légèreté. Elle sera notamment pilotée par Jean-Pierre Beltoise (onze fois champion de France).

Motobécane 125 LT3 COUPE (1976)

Monocylindre 2-temps, 17 ch, vitesse maxi 140 km/h. Une moto dédiée aux pilotes voulant suivre les traces de Thierry Espié et Jean-François Baldé, avec une coupe de marque lancée par Motobécane et le magazine Moto Revue.

Moto Guzzi Airone Sport (1947)

Monocylindre 250 cc, 13,5 ch à 6000 tr/min, 135 kg. Moto pilotée par Charles Krajka en championnat de France 250 cc, classe nationale, qu'il remporte en 1957.

Moto Guzzi Type 1000 Le Mans

Initialement équipé d'un moteur 750 cc, puis d'un 850 modifié, le cadre de V7 Sport accueille finalement un moteur Le Mans réalésé à 948,8 cc, puis 992,4 cc. Le bicylindre en V revendique 107 chevaux à 7600 tr/min et pouvait emmener l'équipage jusqu'à 235 km/h.

Nougier 175-2ACT (1955-59)

Monocylindre 4-temps, puissance non communiquée, 95 kg. Moto conçue par Jean Nougier, surnommé le "Sorcier de Saint-Andiol", qui lui a greffé une distribution à double arbre à cames en tête entraînée par cascade de pignons. Elle sera pilotée par Jacky Onda et Henri Schaad.

Pernod 250 (1982-1984)

Bicylindre 2-temps, 70 ch. Moto 100% française développée pour le groupe Pernod avec l'aide d'anciens ingénieurs de chez Motobécane. Elle a couru quatre ans en championnat du monde avec Thierry Espié, Christian Estrosi, Jacques Bolle et Jean-François Baldé. C'est à son guidon que l'actuel président de la Fédération française de motocyclisme (FFM), Jacques Bolle, remporta une victoire en Grands Prix (GP d'Angleterre en 1983).

Peugeot 500 Twin 2ACT (1913)

Reconstitution à l'identique, par l'ingénieur-collectionneur Jean Boulicot, de la 500 bicylindre 8 soupapes de 1913 créée par Ernest Henry, dont il ne subsisterait aucun exemplaire. Moto conduite à l'époque par Paul Péan, auteur de nombreux records de vitesse et pilote d'endurance. Une pièce unique devant laquelle on ne peut s'empêcher d'éprouver une petite pointe de nostalgie envers cette époque où le Lion de Sochaux était un acteur de premier plan sur la scène motocycliste mondiale...

Peugeot 500 Twin 1ACT (1926)

Trop fragile, le 500 twin à double ACT décrit ci-dessus est remplacé par un modèle simple ACT par l'ingénieur Lessmann Antonesco, en charge du service course de l'époque. Une moto qui brillera aux mains de Paul Péan et René Gillard, avec 21 victoires sur 23 courses nationales et internationales courues en 1923.

Suzuki GSX-R 750 (1988)

4-cylindres 4-temps, 130 ch à 12 000 tr/min, 180 kg. Moto préparée pour l'endurance par Dominique Meliand au sein du Suzuki Endurance Racing Team (SERT) créée par ses soins en 1981.

Suzuki GSX-R 750 (1994)

4-cylindres 4-temps, 155 ch à 13 500 tr/min, 165 kg. Au guidon de cette moto, Philippe Monneret obtiendra en 1994 le titre de vice-champion d'endurance avec Bruno Bonhuil et Eric Gomez. Les trois hommes signèrent une 3ème place aux 24H du Mans, une 2ème place à Spa et une 4ème place au Bol d'Or.

Velocette 350 KTT (1938)

Monocylindre, 45 ch à 7000 tr/min, 150 kg. Roger Loyer participe au Tourist Trophy depuis 1933 avec sa propre Velocette. En 1938, la marque anglaise lui confie ce modèle avec laquelle il termine à la 9ème place de la catégorie 350 cm3 et remporte un "TT Silver Replica".

Yamaha 660 Ténéré

Monocylindre 4-temps 660 cc, 47 ch, 147 kg à sec. Moto pilotée au Dakar 1985 par Chuck Stearns, Serge Bacou et Jean-Claude Olivier, l'emblématique patron de Yamaha France. A son guidon, "JCO" termine second de l'épreuve derrière Gaston Rahier tandis que Stearns gagne cinq spéciales.

Yamaha TZ 250 (1973)

Bicylindre en ligne 2-temps, 250 cc, 50 ch. Cet exemplaire fut piloté par Gérard Choukroun en championnat de France.

Yamaha TZ250L

Bicylindre en ligne 2-temps 249 cc, 60 ch. Cette compé-client préparée par Jacky Germain, avec des valves à l'échappement "maison" et des roues Campagnolo en magnésium chaussées de pneus Michelin, permet à Christian Sarron de remporter trois victoires et quatre secondes places en championnat du monde 250 cc 1984, et le titre en Suède.

Yamaha TZ350 TR3

Bicylindre 2-temps, 353 cc. Moto pilotée en championnat de France et en Grand Prix 500 par Christian Bourgeois, avec une mémorable pole position et une seconde place derrière Giacomo Agostini en GP 500 sur le circuit de Charade en 1972.

Yamaha TZ 750 D (1977)

Achetée par Sonauto (premier importateur Yamaha en France) en 1977 pour Patrick Pons et Christian Sarron, troisième au championnat du monde 750 en 1977 avec Christian Sarron. Cette TZ sera ensuite revendue par Hubert Rigal à Michel Colucci en 1985 : c'est avec elle que celui que l'on connaissait mieux sous le nom de Coluche a battu le record du monde du kilomètre lancé sur le circuit de Nardo (Italie), atteignant la vitesse de 252,087 km/h le 27 septembre 1985.

Yamaha TZ750 (OW31)

4-cylindres 2-temps, 748 cc, 115 ch. "Compé-client" pilotée par Patrick Pons en championnat FIM 750, avec laquelle il décroche le titre de champion du monde en 1979.

Yamaha YZE75OT (OWC5)

Bicylindre 4-temps 802,5 cc, 75 ch à 7000 tr/min, 194 kg. La moto avec laquelle Stéphane Peterhansel remporte sa première victoire au rallye Paris-Dakar en 1991... et cinq autres les années suivantes !

Yamaha YZR250 (OWL5)

Bicylindre en V 2-temps, 90 ch. Moto semi-officielle pilotée par Olivier Jacques et Shinya Nakano en 2000, au sein de l'équipe varoise Tech3. Les deux coéquipiers remportèrent à son guidon huit des 16 Grands Prix de la saison : cinq pour le Japonais, trois pour le Français. C'est pourtant "OJ" qui décrocha la timbale en Australie, en réalisant une aspiration d'anthologie sur Nakano dans la ligne droite de Phillip Island !

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