Bilan occasion moto : BMW R 1200 GS

En passant à 1200 début 2004, la BMW R 1200 GS a gagné ses galons de reine des trails routiers. Elle est désormais bien loin de l'initiatrice de la famille, la R80 G/S ("Gelände/Straße") sortie à l'automne 1980 directement dérivée de l'aventurière des Dakar, et règne davantage dans les lacets que sur les pistes africaines.

Mais si la version standard se destine au réseau routier, les amateurs de piste peuvent s'orienter vers l'Adventure, qui elle est bien destinée aux globe-trotters qui veulent rouler tant hors que sur bitume.

Globalement très fiable, la GS peut cependant souffrir de petites pannes récurrentes, faciles à identifier mais porteuses d'autant d'agaceries que de factures... sauf à l'entretenir soi-même, ce que sa bonne accessibilité mécanique permet sans problème majeur ! L'entretien d'une 1200 GS est d'autant plus simple que l'immense majorité des petits soucis potentiels est bien référencée, permettant aussi bien de les anticiper lors de l'achat que d'y survenir après.

Une GS se revend de cher à très cher, et permet de ne perdre que peu de décote. D'ailleurs, le réseau BMW dispose rarement de GS 1200, que les particuliers n'ont aucune peine à vendre, y compris en fin de LOA !

Côté millésime, à partir de 2007 les (petits) soucis potentiels des premières sont résolus. Les kilométrages ne sont pas encore trop élevés et c'est donc là qu'on fera les meilleures affaires en se plaçant sous la barre des 10 000 €. En revanche, les acheteurs qui tiennent aux culasses "type HP2" de la GS à partir de 2010 resteront largement au-dessus de ladite barre !