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Paris, le 6 décembre 2013

Mecatwin expose sa Bobster au Salon de la moto de Paris

Mecatwin expose sa Bobster au Salon de la moto de Paris

Au Salon de la moto de Paris, la Bobster du "carrossier-préparateur" Mecatwin attire un grand nombre de visiteurs. Cette nouvelle préparation réalisée par l'artisan de Montagis (45) à partir d'une Triumph Bonneville est aussi belle que réfléchie.

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Au Salon de la moto de Paris, la Bobster du "carrossier-préparateur" Mecatwin attire un grand nombre de visiteurs. Cette nouvelle préparation réalisée par l'artisan de Montagis (45) à partir d'une Triumph Bonneville est aussi belle que réfléchie.

Belle et bonne à la fois !

"Le Bobster est la réponse que nous faisons à tous ceux qui souhaitent une moto épurée sans avoir à tout sacrifier pour ça", décrit Franck Depoisier, le taulier du célèbre atelier de préparation (lire encadré ci-dessous).

A l'origine de ce projet, l'envie d'élaborer une moto néo-classique dépourvue de tout le superflu mais qui ne sacrifie pas pour autant l'essentiel : le plaisir de rouler.

Car à quoi bon posséder une superbe moto bichonnée dans ses moindres détails si elle s'avère inconfortable et moins performante que le modèle d'origine ?

Si certains sont prêts à consentir à ce genre de compromis purement esthétique, ce n'est pas le cas de l'équipe de Mecatwin pour qui une moto ne doit pas seulement être "mignonne à regarder".

Donnant corps à ce nouveau projet par l'entremise d'une Bonneville (what else ?), ce spécialiste Triumph s'est évertué à façonner une moto dépouillée façon "Bobber" qui ne sacrifierait pas le dynamisme et le confort sur l'autel du look  : le Bobster.

La boucle arrière, notamment, a été raccourcie et accueille une selle plus courte que l'origine, mais sans que la transformation n'atteigne des extrêmes incompatibles avec la pratique du duo. De même, le feu arrière cède la place à un petit modèle rond aussi craquant qu'homologué, tandis que le support de plaque d'immatriculation permet l'installation d'un modèle "street legal".

Sur le plan technique, le bicylindre à double arbre à cames de 865 cc de la "Bonnie" gagne 7 chevaux et 0,8 mkg de couple, soit 75 ch et 7,6 mkg annoncés. Cette augmentation est obtenue grâce à "une nouvelle cartographie d'injection" et "des échappements Dual System", révèle Franck Depoisier interrogé par Moto-Net.Com.

La démultiplication finale est de surcroît ajustée à la demande, en fonction de la taille des roues, elle aussi personnalisable (120/90/17 et 140/80/17 sur le modèle exposé, contre 110/70/17 et 130/80/17 à l'origine).

Outre le gain en performances pures, Mecatwin promet surtout un supplément de caractère : une caractéristique particulièrement bienvenue tant le twin parallèle d'Hinckley, trop "lisse" pour être (mal)honnête, déçoit quelque peu à ce niveau en version d'origine.

Une petite série limitée, traitée façon constructeur

Au niveau de la partie cycle, le Bobster conserve le cadre berceau tubulaire et la fourche Kayaba de 41 mm d'origine, mais exhibe des amortisseurs Mecatwin réglables en précharge et en détente. Des solutions de suspensions différentes sont proposées "à la carte". Enfin, les freins Nissin à deux pistons à l'avant comme à l'arrière sont eux aussi reconduits dans leurs fonctions.

Mecatwin, "carrossier-préparateur" depuis 1986

Créé en 1986 par Franck Depoisier, Mecatwin se décrit comme un "carrossier-préparateur" principalement spécialisé dans la réalisation de modèle unique sur base de Triumph, mais aussi de Harley-Davidson. En 1993, un an après la renaissance de Triumph, cet artisan français prend de l'ampleur et produit sa première série limitée à 50 exemplaires, le roadster X 90.

Réputée dans le monde entier pour le sérieux et la qualité de ses réalisations, Mecatwin oeuvre dans un atelier de 2000 m² situé à Montargis (45). Une des devises de ce préparateur passionné illustre parfaitement le degré d'intérêt d'une moto Mecatwin : "Le détail fait la différence".

"L'idée, c'est de conserver le maximum de pièces coûteuses qui fonctionnent très bien sur le modèle d'origine afin de contenir le prix", nous explique le boss de Mecatwin.

"Car bien sûr, on pourrait installer une fourche de Grands Prix ou des freins radiaux, mais quel est le réel intérêt sur ce type de motos ?", s'interroge-t-il.

Concernant le prix, justement, Franck Depoisier estime qu'il "devrait se situer autour des 16 000 euros, tout en étant évolutif en plus comme en moins, suivant les options, préparation oblige". Décrit comme "une petite série limitée traitée de façon constructeur" par son concepteur, ce Bobster sera disponible en trois coloris : gris, noir et filet blanc, ivoire, noir et filet rouge et bleu, noir et filet ivoire.

Contact : site dédià la Bobster 02 38 95 36 37

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Tout a fait d'accord avec Gz90! Quand on sait qu'une fois la TVA retirée il reste 5800, et qu'une fois les pièces, la peinture et les traitements de surfaces déduits il reste 1300 pour payer la main d’œuvre, on se demande vraiment pourquoi ils vont pas en Chine comme tout le monde. Et comme en plus ils sont sensé amortir trois mois de développement de nouvelles pièces et d'outillages spécifiques... Ouarf, ce serait trop marrant s'ils pouvaient en crever! Trop cool. Rhhaaaaa... Que c'est bon de pouvoir dégommer des types qui bossent sans même connaitre la valeur de leur travail! Pouvoir leur cracher dessus, sous un pseudo, bien planqué derrière son écran. Au début du net, je me disais naïvement que les forums allaient nous protéger des escrocs qui voulaient nous faire bouffer de la vache folle. Puis est apparu le jugement sans dossier, l'accusation sans preuve et le lynchage sans motif. On n'est plus dans l'avis perso ou la critique fondée mais dans un défouloir. Le problème, c'est qu'a travers nous, ce sont aussi nos clients que vous insultez. Car s'il y a vraiment une boite qui se soucis de la qualité, qui peut justifier la moindre rondelle et ne se fout pas du monde, c'est bien Mécatwin. Après, je comprend que certains ne puissent pas imaginer le boulot que ça représente, ni même concevoir l’intérêt de refaire des motos de 8 ou 10000€. Mais le but n'est pas de vous convaincre. Je n'en ai ni le temps, ni l'envie, ni la place. Par contre, si un jour votre voisin choisi un beau meuble plutôt que d'aller chez IKEA, n'allez pas crever ses pneus et tuer l'ébéniste, même si ça vous rend malade. Le premier cherche a se faire plaisir, le second a vivre de son travail. On appelle ça la liberté de choix et le respect d’autrui. Et si la liberté d'expression est importante, celle de vivre l'est encore plus.

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