Les 5èmes Journées professionnelles de la moto et du scooter se tenaient ce week-end à Lyon : en deux jours, 6000 visiteurs exclusivement professionnels se sont retrouvés sur une surface plus grande que l'an dernier mais plus conviviale. Compte rendu.
"Cinq ans : l'âge de la reconnaissance et de la maturité", résumaient hier les organisateurs des 5èmes Journées professionnelles de la moto et du scooter (JPMS), dont l'édition 2007 aura rassemblé dimanche et lundi à Lyon 180 exposants et "plus de 6000 visiteurs" sur 20 000 m2, soit une surface multipliée par cinq en cinq ans.
Rythmée par trois conférences ouvertes aux exposants comme aux visiteurs (la pratique des loisirs verts suite à l'annulation de la circulaire Olin avec le Codever, l'exception juridique de la législation des 100 ch avec l'OFDAM et les professionnels de la moto face à l'Internet avec Moto-Net.Com), les 5èmes JPMS s'affirment "plus que jamais comme le grand rendez vous de démarrage de l'activité", soulignent les organisateurs, Jean-Pierre Bonato et Stéphane Clair (Alice Evénements).
"Les JPMS sont tout à la fois une plate forme de rencontres et de prises de décisions commerciales, mais également un site de discussions et de réflexions pour la pratique quotidienne de la moto", précise Jean-Pierre Bonato.
Les organisateurs se réjouissent également que plusieurs personnes d'un même établissement aient fait le déplacement, alors qu'un seul billet est offert à chaque concession : "ce sont parfois trois personnes d'un même établissement qui se déplacent, preuve de l'intérêt de l'opération. Mais surtout, une répartition géographique bien plus large des visiteurs a particulièrement séduit les exposants", note ainsi Alice Evénements.
"L'ensemble de la profession a totalement adhéré à l'opération et a définitivement confirmé la légitimité du salon professionnel et son ancrage dans le milieu", résument Jean-Pierre Bonato et Stéphane Clair, qui notent que sur "plus de 6000 visiteurs, près de 500 sont restés pendant les deux jours d'ouverture du salon".
Difficile en effet pour un professionnel digne de ce nom de faire le tour complet de la question en une seule journée, à tel point que certains exposants sollicitent la mise en place d'un troisième jour afin de pouvoir "encore mieux accueillir et renseigner les détaillants visiteurs".
Cyril Despres, Magalï Langlois, Serge Nuques, Marc Troussard, Agnès Dupuy...
Mais les JPMS sont aussi le lieu de rendez-vous de certains pilotes, comme Cyril Despres venu fêter sa récente victoire au Dakar sur le stand KTM, ou Magalï Langlois qui alignera sa Yamaha n°67 aux 24 Heures du Mans et au Bol d'Or au sein de son team 3A Racing Team avec Christelle Orsi, Fabien Favre et Franck Momey comme quatrième pilote.
Magalï s'est également engagée en Championnat de France Superbike, mais se trouve actuellement en liste d'attente... Réponse mi-février pour la première course au Mans les 24 et 25 mars !
On pouvait également croiser au hasard des allées le sinistre Serge Nuques, tout droit sorti de sa tanière grolandaise pour venir préparer sa saison 2007, la pilote Agnès Dupuy ou le multiple champion de France des rallyes Marc Troussard, venu exposer sa Moto-Net Mobile n°8 (championnat de France des Rallyes, Dark Dog Moto Tour et FIM International Rallye Championship) sur le stand Moto-Net.Com.
Racer
Récompensée par le trophée JPMS du produit de l'année dans la catégorie "équipement du motard" (lire encadré ci-dessous) pour l'ensemble de sa gamme, l'excellente marque de gants Racer (www.racergloves.com) présentait son nouveau procédé "D3O", une sorte de pâte à modeler pour les éléments de protection du gant qui durcit à la fabrication "et dont les capacités élastiques lui permettent d'absorber les chocs et d'éviter les éventuelles résonances de fracture", assure le responsable.
Gowinn
Le lancement de Gowinn, nouvelle marque luxembourgeoise de deux-roues (www.gowinn.eu), a nécessité deux ans et demi de travail, le temps de sélectionner les usines puis les modèles chinois souhaités : "sur 130 usines, nous en avons choisi 15 pour sortir la totalité de notre gamme", indique Alain di Duca, le PDG de Gomotors France.
"Notre business model est celui de Dell (numéro un des ventes d'ordinateurs au monde, NDLR), qui consiste à ne pas traiter avec une seule usine mais plusieurs, afin de faire jouer la concurrence et obtenir le meilleur produit", illustre le patron pour qui quatre ingénieurs travaillent en Chine afin d'améliorer la qualité des produits.
Mais le principal souci des importateurs de ce type de véhicules reste le service après vente... Le SAV doit donc être soigneusement préparé, car c'est un point que "les Chinois ne connaissent pas !", remarque le dirigeant qui a dû créer une nomenclature des pièces et demander à ce que ces dernières soient emballées avant d'être envoyées en France !
En Chine, le système D prévaut toujours et les concessions chinoises sont à l'image des concessions européennes... d'il y a un siècle ! "Les réparateurs travaillent à même la terre et démontent d'anciens modèles pour remplacer les pièces défectueuses", rapporte le patron de Gomotors : "ils n'ont pas besoin de pièces détachées !"
Ainsi chez ce nouveau distributeur, on promet la livraison de toute pièce détachée au départ de leurs stocks à Anvers dans les 72h : "c'est pour nous une volonté de nous différencier de certains importateurs peu scrupuleux", insiste-t-il.
Produits de l'année 2007 |
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D'autre part, afin de répondre au minimum syndical des attentes des utilisateurs européens de deux-roues, certains composants (fourches, huiles, freins, courroies, peintures, etc.) diffèrent par rapport à la livrée chinoise, à la demande de l'importateur : "nous avons testé l'équivalent de neuf containers pour nous assurer de leur qualité", assure Gomotors.
Preuve supplémentaire selon eux que les produits chinois sont de bonne facture : "notre Urban S sort des mêmes usines et des mêmes chaînes que la Yamaha YBR", indique Alain Di Duca en précisant que sa 125 se paye 500 € de moins que la japonaise, soit 1 490€ TTC.
Les japonais étant contraints se supporter des coûts de R&D très importants - une hypersport ne se crée pas si facilement que ça ! - et des charges de fonctionnement élevées - usines, charges salariales, communication, compétition, etc. -, les Chinois et leurs importateurs peuvent en effet se permettre de baisser les prix sans craindre pour leur marge !
Néanmoins, sans atteindre le degré de technologie atteint par le MP3, les Chinois s'autorisent quelques excursions hors des sentiers battus, comme le prouve notamment le quad CityQuad aux jantes dignes des plus belles italiennes ou le City (lire Moto-Net du 12 octobre 2006) !
Contrairement au MP3 considéré comme un deux-roues, le trois roues chinois est homologué en France comme un tricycle : les permis B bénéficient ainsi d'un moteur 150 cc sans avoir à passer le permis moto. Mais malgré son toit à la BMW C1, le port du casque est obligatoire sur cet engin du troisième type.
Au final, d'après le nouveau venu dans le marché du deux-roues, toutes les précautions précédemment citées devraient permettre aux ventes de véhicules chinois de doubler l'an prochain : réponse dans le bilan marché 2007 de Moto-Net.Com !
Gowatt
Seconde marque du groupe Gomotors, Gowatt (www.gowatt.eu) distribue comme son nom l'indique des véhicules électriques. Pour ces produits, les efforts ont davantage été portés "sur le service et l'innovation que sur le prix ", explique Alain Di Duca. A Moto-Net.Com. Et bien qu'embryonnaire pour le moment, cette "ingénierie propre" semble de plus en plus intéresser les investisseurs.
Encore équipés de simple batterie gel au plomb, les scooters Gowatt développent 1500 W et possèdent une autonomie de 45 km. Les batteries sont conçues pour supporter 500 recharges, soit un an et demi d'utilisation quotidienne.
Mieux abouties peut-être, les bicyclettes électriques - comptez entre 800 et 1 400 € selon les modèles - possèdent des batteries Ni-MH de 250 W de faible gabarit permettant de parcourir 30 km. Comparés aux 150 kg des scooters, leur vingtaine de kilos pourraient intéresser "les personnes utilisant le train et devant rejoindre leur gare, ou les utilisateurs de camping-car pour se rendre au terrain de pétanque !
Mais là encore, les distributeurs doivent veiller à ce que leurs produits soient en accord avec les standards occidentaux : "leurs premiers scooters électriques étaient inacceptables, ne répondant à aucune norme de sécurité et manquant de puissance", confesse Alain Di Duca.
Construits pour des personnes pesant environ 60 kg et circulant à 20 km/h dans des villes plates, les scooters électriques chinois devront encore évoluer avant de gravir les ruelles escarpées de Lyon à 50 km/h, chargés d'un voire deux passagers de 75 kg !
Cependant, l'importateur porte de gros espoirs sur cette technologie : "dès l'an prochain, nous monterons la puissance de nos scooters à 2500 W". Bridés à 60 km/h, ces nouveautés devraient bénéficier d'un excellent couple, si bien que leur présentation officielle devrait se dérouler au pied de la Butte Montmartre à Paris : les invités seront à deux par scooter et monteront "gaz" en grand vers le Sacré-Coeur... Affaire à suivre !
A terme, le réseau Gowinn et Gowatt devrait se constituer de 80 à 100 concessions, les dirigeants souhaitant privilégier leurs relations avec eux et leurs clients. Deux marques à surveiller de près cette année !
Mais Gomotors n'était pas le seul aux JPMS à présenter des modèles de deux roues chinois : Keeway France, notamment, avait fait le déplacement...
Keeway
Keeway est la marque "occidentale" de Qianjiang, basée en Hongrie pour chapeauter les activités du groupe chinois en Europe. Keeway France (www.keewaymotor.fr) en est une filiale toute récente, au même titre que Keeway Pologne, Espagne, Italie, Croatie et États-Unis entre autres.
Avec 415 ventes en seulement huit mois d'activité sur 2006, la marque pointe déjà au 23ème rang des constructeurs (lire Moto-Net du 11 janvier 2007). Et si l'on tient compte des 50 cc, Keeway France a immatriculé en tout pas moins de 9 000 deux-roues lors de sa première année !
Les bureaux de design italiens ne sont pas étrangers à ce succès, car le look des scooters Keeway n'a rien à voir avec les habituelles productions chinoises. Pour un prix contenu entre 999 et 1 200 €, les jeunes français n'ont désormais plus honte de rouler sur des 50 cc chinois !
"Certains clients arrivent en concession pour acheter une occasion et réalisent que pour le même prix, ils peuvent acquérir un véhicule neuf", explique à Moto-Net.Com Marc Mantello, directeur communication et marketing de Keeway France.
Les produits de Qianjiang doivent aussi leur succès à un autre facteur important : "nous offrons à nos détaillants une profitabilité qu'on ne trouve plus chez les autres marques", nous confie le responsable.
Un argument de choc en direction des concessionnaires venus démarcher de nouvelles marques lors de ces 5èmes JPMS ! Pour le moment, ils sont 280 à tenter l'expérience Keeway et "ce nombre de points de vente est en perpétuel mouvement, il augmente sans cesse", assure Marc Mantello.
Concernant le SAV, le directeur communication et marketing concède que "bien évidemment, nous allons nous améliorer". Confiant, c'est un point faible sur lequel il n'hésite pas à s'attarder : "nous avons les moyens de vendre peu cher des pièces importantes telles que des fourches ou des cadres, ce qui évite les mises en épaves", conclue-t-il sereinement.
Limités pour le moment à une cylindrée de 125 cc, Keeway France n'exclue pas à terme de développer des produits de moyenne cylindrée. Quant à la marque Benelli, également distribuée par Keeway France, des compléments de gamme sont à l'ordre du jour mais il est hors de question de bousculer cette dame italienne quasi centenaire !
RP Diffusions
Bien plus petit que les distributeurs précédents, RP Diffusions n'en n'offre pas moins un point de vue intéressant sur la profession : Frédéric Patey, le responsable, explique à Moto-Net.Com pourquoi il est contraint, après juste un an de travail, de ne plus distribuer certains de ses modèles 2006.
"Peugeot et Qingqi ont passés des accords pour certains produits 50 et 125 que la marque française distribuera sous son propre nom, comme le font Piaggio et Zongshen par exemple", nous explique-t-il un brin déçu.
"Nous avons beaucoup travaillé pour cette marque chinoise en termes de ventes et d'image donc nous continuerons tout de même à importer d'autres de leurs produits en exclusivité", poursuit-il.
Pour 2007, le distributeur du sud-ouest de la France compte d'ailleurs s'implanter en l'Ile-de-France : outre ses Qingqi, il y proposera deux autres marques chinoises de scooters et de motos sous le nom commercial français d'Astrom et Mohoto.
Ce sera pour lui l'occasion d'étendre son offre - centrée comme beaucoup sur les 50 cc - et de vendre davantage de 125 : "en pleine province, les ventes de scooters 125 sont forcément moins nombreuses".
RP Diffusions compte ainsi sur la plus grande disposition des citadins à acheter du matériel exotique par rapport aux ruraux. Quant aux pièces détachées, Frédéric Patey continuera de commander l'équivalent de 10% de pièces par rapport au volume de véhicules neufs importés. Les paris sont relevés !
So Easy Rider
Idée intéressante de la part d'Xtream Wearther (www.soeasytogo.com) : un ensemble de fixation de GPS "universelle" qui permet l'adaptation de 98% des GPS existants sur les motos, les quads, les vélos, etc.
L'ensemble comprend une housse support à fixer à l'aide de bandes velcro sur n'importe quel guidon, une oreillette, une batterie d'une autonomie de 15 heures et les câbles de connexion.
Ce système astucieux permet d'utiliser le GPS de sa voiture à l'occasion d'un déplacement à moto mais il peut également s'utiliser lors d'une randonnée pédestre en fixant le So Easy Rider sur le bras.
Ermax
La gamme Ermax (www.ermax.fr) s'étend chaque année, avec en 2007 plusieurs nouveaux accessoires : des clignotants "Led" aux flans de carénages en passant par les pare-brise de scooters et autres saute-vent. Ermax produit également des accessoires plus mécaniques tels que des mécanismes de commandes reculées ou une béquille lève moto sur roulements.
eSolex
Disponible depuis décembre 2006 chez 102 concessionnaires (www.e-solex.fr), l'eSolex (lire Moto-Net du 5 octobre 2005) électrique est commercialisé au prix de 1 150 euros : sa consommation en électricité, évaluée par le constructeur à "1 euro pour 1 000 km", en fait "le véhicule à moteur le plus économique du marché".
Equipé de 2 vitesses commandées au guidon, le Solex électrique eSolex revendique une vitesse maxi de 35 km/h en mode normale ou de 22 km/h en mode économique, avec une autonomie respective de 1h30 et 2h15.
Marolo Test
Outilleur d'ateliers, producteur de portiques, de démonte-pneus électropneumatiques et d'outillages spécifiques divers tel que ce contrôleur d'alignement de roues à laser, Marolo (www.marolotest.com) est également sensibilisé par la "bio-attitude" : nettoyage bio pour les pièces moteur, fontaine biologique, système de ramassage d'huile au sol.
La fontaine fonctionne avec un bio liquide de PH neutre régulé à 38°, sans solvants, et des pastilles de micro-organisme "mangeuses de graisses" qui régénèrent la solution.
Autre produit "anti-pollution" : le Pélican Pack, un ensemble mobile distributeur d'absorbant d'hydrocarbures : le Fibercan. Un produit à base de fibre de fleur de coton qui absorbe instantanément les huiles et autres produits répandus au sol. "Il absorbe huit fois plus que les absorbants traditionnels et ne laisse aucune pellicule de gras sur le sol", explique le fabricant.
Le Pélican Pack est un système tout en un qui stocke, distribue, récupère et recycle le Fibercan. Un tamis récupère les grumeaux de Fibercan saturés alors que la poudre réutilisable retombe dans le bac de stockage. "Ah oui, moi j'utilise ça depuis 20 ans mais j'appelle ça de la sciure", note, goguenard, un visiteur du salon...
Heroway
Distribué en France par IT Diffusion (www.itdiff.com), Heroway (scooters, quads et buggies à moteur thermique) est lui aussi sur la ligne de l'énergie écologique : il commercialise une gamme de scooters électriques qui s'étagent du 800 au 2000 watts et revendiquent une vitesse de pointe de 60km/h, soit plus rapide que les modèles équivalents à moteurs thermiques bridés à 45 km/h.
D'une autonomie de 60 km, l'engin se recharge en 5 heures 250 à 300 fois par cycle de batterie.
CPI
Autre acteur du marché 50 cc ayant attiré notre attention, Mroad importe les scooters et motos à boîte de la marque CPI (www.mroad.fr), taïwanaise cette fois-ci !. En effet, son modèle sportif change de nom : l'Oliver Sport s'appellera désormais "Aragon GP".
Après avoir revêtu non officiellement les couleurs MotoGP des Honda Repsol et Gresini, le 50 cc deux-temps conservera en 2007 sa livrée Rizla et étrennera de nouveaux coloris Ducati et Yamaha, ce dernier allant même jusqu'à copier le fameux logo multicolore "The Doctor" !
"Le design et les coloris se font en collaboration avec l'Autriche qui importe en Europe et en exclusivité les deux-roues CPI"", nous dévoile l'un des commerciaux français. La probabilité de voir apparaître en 2008 des scooters aux couleurs vertes anodisées de nos Randy et OJ nationaux est donc maigre... Tant pis !
Street Border Distribution
Autre distributeur surfant sur la vague des deux-roues branchés, la jeune équipe de Street Border Distribution (www.street-border.com) vend en France depuis l'été 2006 la gamme Sachs, dont la Madass (littéralement "cul fou" !) est sans conteste le modèle phare.
Déclinée en 50 et 125, la Madass possède le look dépouillé cher aux stunters. Son pot placé sous la selle, son châssis poutre très beau en noir mat et ses roues de 16 pouces achèveront de séduire les amateurs de Hornet, GSR, Z750 ou FZ6 remaniées mais encore trop jeunes pour en profiter...
On note également chez Street Border Distribution l'utilisation de moyens de communication très bien sentis pour toucher les djeunz : à l'intérieur du boîtier du DVD du dernier "Fast and furious : Tokyo Drift" figure un seul document, celui d'un jeu-concours visant à remporter le scooter Xor Tuning de leur autre marque "Generic".
Genac Racing
Les pneus TomaHawk sont apparus aux États-Unis il y a quatre ans et leur spécificité réside dans leurs couleurs : rouge, vert, bleu, jaune voire camouflage ! En France, Genac Racing (www.genac-racing.com) importe depuis deux ans ce type de pneus pour les quads et les motocross. Progressivement, il a investi le monde des dirt et pit bikes puis il y a quelques mois, celui du scooter !
De plus en plus appréciés des pilotes de quad, Genac Racing explique que "ceux qui montent çà se démarquent nettement des 40 autres équipés de pneus noirs".
Colorisés dans la masse, les pneus conservent leur teinte malgré l'usure. D'après le constructeur, la performance et la durée de vie de leurs produits sont comparables à celles des autres pneus du marché.
Leur tarif, en revanche, est logiquement supérieur : "pour un 120-70-12, le pneu de couleur uni coûte 56 €, le camouflage 66 €, le noir 33 € tandis que ceux de la concurrence se monnaient aux alentours des 50 €", nous informe le distributeur français.
A l'année prochaine pour les JPMS 2008... sur trois jours ?
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