La FFMC organise ce week-end une série de manifestations contre les "points noirs" du réseau routier, pour demander la prise en compte des deux-roues motorisés dans les aménagements routiers et l'amélioration de l'entretien des routes.
A la veille de l'élection présidentielle, la Fédération française des motards en colère (FFMC) demande "l'augmentation des moyens consacrés à la sécurité du réseau routier". La FFMC organise ce week-end plusieurs manifestations dans 65 villes de France, afin de pointer du doigt les "aménagements inadaptés et dangereux". Rappelant que "200 motards sont blessés et 70 tués chaque année" sur les glissières de sécurité, la FFMC dénonce également "les peintures au sol glissantes, les obstacles latéraux, les ralentisseurs non conformes, et les défauts d'entretien du réseau tels que les nids de poule, les raccords de bitume glissants, les gravillons en virage ou le gas-oil sur la chaussée". Pour les Franciliens, la manifestation aura lieu dimanche à 14h au départ de Vincennes. La FFMC 75 indique notamment que "plusieurs cortèges iront signaler à la bombe de peinture" les points noirs des départements d'Ile de France. Par ailleurs, selon Le Parisien, la Préfecture de Police envisage d'installer des caméras de surveillance dans les couloirs de bus de la capitale, afin de pouvoir verbaliser automatiquement les deux-roues (et les automobilistes) qui les empruntent. Les cyclistes, farouchement opposés au "retour" de leurs homologues motorisés dans "leurs" voies de bus, auraient selon le journal demandé au préfet Jean-Paul Proust de maintenir le contrôle assidu des couloirs de bus protégés. A suivre...
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