Stunt sur glace en Yamaha R6 et découverte du kit motoneige Explorer

Je vois qu'li y a encore du taf et malgré tout peu d'espoir de convaincre les bas de plafond. "Que les écolos restent dans leurs maisons biens chaufées et nous foutent la paix si non on vas finnir par c'en occuper...", voilà une magnifique déclaration de bêtise puante et dangereuse. Dépasse-t-elle la pensée (?) de la personne ? J'ai le souvenir de la photo d'un défenseur de la nature de chez moi, parue dans la presse, dont le visage bleu et bloursoufflé avait été matraqué par des défenseurs de la liberté individuelle, nommons-les ainsi pour gagner leur sympathie. Voilà qui devrait faire plaisir à certains. A lire ce forum... on voit bien qui tient l'arme, et quel racisme ordinaire et haineux se pratique chez celui-là. Bracam

Lorsque nous avons acheté une copropriété, en 1986, nous pouvions dans une certaine mesure influencer quelques choix secondaires de l'architecte, moyennant dépense supplémentaire. Nous avons pris l'option des meilleurs vitrages et chaudière possibles à l'époque, mais pour tout le reste, ce fut mission "économie" impossible. L'architecte prétendait par exemple qu'une maison devait "respirer" (être ouverte aux courants d'air en somme). Alors que l'on parlait déjà de maisons autonomes en énergie à cette époque, nous ne sommes arrivés à rien. L'obscurantisme au pouvoir ne disparaîtra donc jamais, si cela peut en rassurer quelques-uns qui entendraient profiter de notre mode de vie occidental à l’extrême limite possible. Toutefois le cadre légal impose désormais des normes de construction qui divisent la consommation énergétique des logements par deux, trois ou quatre par rapport à la construction de 1985. Et il fait toujours 20 degrés en hiver dans nos maisons contemporaines, on y trouve même l'eau chaude et l'éclairage. Ton argumentation... je préfère ne pas la qualifier. Ce n'est pas sans raison que j'en appelle à la réflexion, en prenant la peine de préciser que le reportage de Moto-net me donne à moi aussi l’envie d'essayer cette grande tranche de sport hivernal motorisé. Le retour à l'âge de la pierre, que l'on flanque toujours à la tête de toute personne proposant une réflexion un peu fondée sur la question écologique, voilà des années qu'on l'entend asséner bêtement par tous ceux qui croient que leur petite vie de consommateur ne doit souffrir aucune contrainte (ou qui ne supportent aucune contrainte existante, un peu comme moi au demeurant demeuré). Or, l'augmentation folle de nos consommations en tout genre et nos débordements incontrôlables sont une sombre réalité qui peut faire crever la planète, dans un avenir qui te concerne personnellement, sans parler de celui de nos enfants. Il est intellectuellement indéfendable de renvoyer la faute sur tout le monde et n’importe qui, à commencer par les supposés manquements des « écolos » (serait-ce une insulte ?), grâce à qui entre autre la réflexion sur des questions vitales pour l’Humanité a progressé, permettant précisément des progrès extraordinaires dans les technologies de l’énergie, de la protection de l’environnement, du déplacement individuel ou collectif. Il n’existe pas un progrès en terme de réduction de la pollution qui soit le fait d’une multinationale constructrice de voiture, bateau, avion. Ce sont systématiquement les contraintes légales qui font plier les pollueurs. Or, notre confort ne s’en ressent jamais : la GSXR 1000 atteint 290 km/h en 2009, on se rend à Barcelone pour 29 euros en week-end, le TGV obtient un succès planétaire, les comptoirs de Macdo débordent de malbouffe. Ce sont précisément les opposants bornés à toute conception progressiste du contexte de vie encore à inventer pour nos enfants à qui nous devons les plus grandes perspectives de retour à l’âge des cavernes. Mais il ne faut pas oublier que pour y revenir, il faudra passer par la guerre : celle du pétrole (de l’énergie au sens large), celle de l’eau, de la terre arable, du travail, de la nourriture, de la santé. Je ne pense pas que l’homme occidental tienne encore le couteau par le manche pour très longtemps. La supposée régulation de nos ressources par le bon sens, avec l’autisme qui nous caractérise, relève de la plus grande intoxication mentale et morale qui soit. Pour un peu, j’établirais un parallèle entre la destruction de l’environnement par de citoyens qui se prétendent réfléchis et de bonne volonté et la dévastation des marchés financiers, avec sa mise en cause possible du système capitaliste, pour la preuve de notre incapacité de discernement si souvent confirmée. Mais je suis sûr que tu avais déjà fait le lien. Et surtout, que personne ne m’accuse de jouer les saints : je suis médiocre, mais je refuse d’en faire la justification d’un combat contre l’intelligence, que je reconnais chez plus d’un défenseur de l’écologie. Bracam