La course de vitesse réservée aux filles, réapparue l'an dernier après dix ans d'interruption du Trophée féminin de vitesse, n'aura finalement pas lieu cette année faute de combattantes... L'organisateur s'explique.
Malgré le succès rencontré l'an dernier par la Dream Cup (lire Moto-Net du 21 juin 2004), l'édition 2005 de cette course de vitesse réservée aux filles n'aura pas lieu faute de combattantes...
"Le nombre d'inscrites ne nous permet pas de poursuivre cette aventure", regrette l'organisateur Daniel Sartor. A ce jour, seules onze concurrentes ont en effet ont envoyé leur candidature et "il n'est pas réaliste de penser que la situation pourrait évoluer favorablement d'ici le début des compétitions et rendre viable le projet", poursuit-il.
Lancée par des passionnés pour des passionnées, la Dream Cup avait pourtant reçu les encouragements de pilotes comme Magalï Langlois, brillante vainqueur de l'édition 2004 ou Christophe Guyot, manager du GMT 94 champion du monde d'endurance 2004, sans compter le soutien matériel et financier de partenaires tels que Motul, Afam, Pirelli, Moto Box ou Kris Moto Pièces...
Moto-Net : Pas trop déçu par le nombre insuffisant d'inscriptions ?
Daniel Sartor, organisateur : Si, je suis triste que ça se termine comme ça... Mais je pense que, comme toujours, la faute en revient à l'organisateur car nous n'avons pas su tenir compte des spécificités de notre "clientèle", pour employer un terme de marketeur.
Moto-Net : La Dream Cup était-elle trop chère pour des concurrentes principalement amatrices ?
D. S. : En effet, des signaux nous avaient été transmis lorsque les filles parlaient du prix. Mais nous n'avons pas su les voir...
Moto-Net : N'était-ce pas prématuré de prévoir une Coupe de six épreuves dès la deuxième année ?
D. S. : Oui, je crois que nous avons été trop ambitieux avec six courses, car pour une concurrente ça représente six fois le budget d'une course. Avec trois ou quatre courses seulement le budget aurait été réduit d'autant, ce qui aurait favorisé le nombre d'inscrites. Nous avons cherché à rendre chaque course moins chère, alors qu'il aurait fallu limiter le nombre de courses. En somme nous avons compliqué là où il fallait simplifier...Mais je ne pense pas que le choix de motos sportives ou roadsters y soit pour quelque chose, malgré les débats que cela a suscité.
Moto-Net : Pourquoi ne pas refaire une seule course cette année à Carole comme l'an dernier ?
D. S. : Fort de cette expérience, il n'est pas dit que nous n'organisions pas une course cette année. Sur le plan du règlement, la FFM ne nous interdit pas cette possibilité...
A suivre donc, en espérant retrouver très bientôt à Carole les concurrentes de la Dream Cup !
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