Lezennes: son bail renouvelé, le complexe moto poursuivra sa mue à l’automne

L’été est studieux au complexe moto. Chaque jour, des dizaines de jeunes s’y succèdent pour apprendre à manier des scooters. Une prise en main pas toujours évidente, loin de la fanfaronnade devant les copains. « On se rend compte qu’entre eux, les ados sont sûrs de pouvoir conduire des engins à moteur, explique Christophe Marache, le coordinateur de l’association qui gère le site. Mais une fois devant le guidon, c’est complètement différent. » De fait, la simple manœuvre du basculement de la béquille était déjà une petite épreuve en soi pour les jeunes d’un centre de loisirs métropolitain, hier.

Explications, conseils, ateliers de conduite, la session a duré une heure pour permettre aux ados de se familiariser avec les scooters. La semaine prochaine, d’autres groupes sont attendus, qui permettront au site de remplir sa vocation première de prévention routière.

Les motards confirmés, eux, n’ont pas accès à l’équipement avant 17 h 15 le soir pendant les vacances, puis aux heures habituelles du week-end. Ils pourront profiter de la piste jusqu’en novembre. Après les vacances de la Toussaint, l’association lancera la suite des travaux d’aménagement du complexe qui lui permettront à terme de décrocher l’homologation FFM qui lui fait défaut.

Un premier élagage avait déjà été programmé l’hiver dernier. Le reste des travaux était resté en stand-by en attendant la validation du bail. « Étant donné les coûts, nous ne pourrons pas tout faire tout de suite, prévient Christophe. Nous allons commencer par tout ce qui touche directement à la sécurité des motards. Des murs de pneus supplémentaires vont être installés là où le rapport de la FFM le préconise, essentiellement dans les virages et sur les trajectoires de sortie de piste. Des boudins à air comprimé seront achetés pour être placés le long des passerelles. »

Enfin, plusieurs bacs de décélération, remplis de graviers, vont également être aménagés en plus des quatre existants. En attendant la suite, notamment du côté de la vidéosurveillance, le point le plus coûteux.