[Revue de presse] Dans son blog "L'interconnexion n'est plus assurée" consacré à la "mobilité quotidienne" sur le site du Monde, le journaliste Olivier Razemon examine le plan d'Anne Hidalgo pour la circulation à Paris et dénonce les motos, "omniprésentes" avec leur "vrombissement impatient" et leurs "pots d'échappement nauséabonds"...
"Oui, il y a trop de voitures à Paris", constate-t-il, mais "ce qu’oublie de dire la maire, c’est qu’il y a aussi trop de motos. C’est toujours un point aveugle, ces motos et autres engins à deux ou trois roues. Dans la rue, et sur le trottoir, ils sont omniprésents. On les voit, ils prennent de la place, on entend leur vrombissement impatient, on sent leurs pots d’échappement nauséabonds. Mais dans le discours public, rien. C’est tout de même étrange".
Ce qui est surtout étrange, cher confrère, c'est de véhiculer au XXIème siècle de tels clichés sur les motos et scooters sans préciser leurs avantages en termes de mobilité urbaine (temps de déplacement inférieur y compris pour se garer, encombrement moindre, taux de "remplissage" optimal, fluidité du trafic, etc. (lire notamment MNC du 8 décembre 2016 : les deux-roues motorisés sont une solution contre la pollution).