Denis Bouan remporte une fois de plus la journée sur sa Yamaha R6 n°1, au terme d'une étape entre Albi (81) et Alès (30) décisive pour le classement final : creusant l'écart qui le sépare de ses poursuivants, l'indétrônable pilote Yamaha Racing vole vers une neuvième victoire consécutive au Dark Dog Moto Tour !
Denis Bouan remporte une fois de plus la journée sur sa Yamaha R6 n°1, au terme d'une étape entre Albi (81) et Alès (30) décisive pour le classement final : creusant l'écart qui le sépare de ses poursuivants, l'indétrônable pilote Yamaha Racing vole vers une neuvième victoire consécutive au Dark Dog Moto Tour !
Le départ d'Albi s'est fait depuis la cathédrale, en plein centre-ville. Une liaison depuis le site de l'ancien circuit nous menait en effet sur le parvis de ladite cathédrale une trentaine de minutes avant le départ, pour la mise en place du "vrai" départ.
Il est 7h30 lorsque le numéro 1, Denis Bouan sur sa Yamaha R6 Yamaha Racing, s'élance pour cette sixième étape.
34 kilomètres plus loin, nous voici à la deuxième et dernière base chrono de l'épreuve. Cette base chrono qui fait des ravages, tant elle est difficile et technique : 10 km à effectuer à 55 km/h de moyenne, le plus précisément possible... Cela peut sembler simple, surtout si l'on est équipé d'instrument de navigation indiquant la moyenne instantanée, mais encore faut-il que celui-ci soit précis et surtout faut-il encore arriver à tenir cette moyenne !
Le revêtement de cette base chrono est irrégulier (graviers, trous...) et la route est ouverte à la circulation. Ne connaissant pas à l'avance le tracé, il faut suivre le road book précisément car plusieurs intersections se présenteront durant ces 10 km. Les virages sont souvent en épingle et lorsqu'on est calé à 55 km, il est plus que périlleux de conserver cette vitesse en courbe, tout en étant attentif à une éventuelle voiture en face, sans oublier certaines épingles recouvertes de graviers !
Durant ces 10 km, certains se trompent de route, d'autres chutent (sans gravité ni dommages matériels) et les moyennes sont aléatoires... Seuls quatre pilotes passent la cellule d'arrivée à zéro (temps idéal de 10'54) : Gwénael Arino (MV Agusta Brutale n°21 Hélit Moto), Claude Bouchet (Honda 500 CB n°192 Team 212), Frédérick Gilbert (Ducati 1100 hypermotard n°167 Nouveau Monde) et Sébastien Donot (Honda Integra n°189 Team Fab Motos).
Le leader du Dark Dog Moto Tour, Denis Bouan, termine ici à la 44ème place avec 5 secondes d'erreur par rapport au temps idéal, mais les pénalités sont de 1 dixième par seconde d'écart. Les cinq dixièmes attribués à maître Denis ne devraient donc pas l'inquiéter pour son classement !
La liaison continue ensuite vers la spéciale mixte (Circuit de vitesse/piste rallye) d'Alès. Un épais brouillard ne facilite pas les choses et durera une bonne cinquantaine de kilomètres, mais le parcours monte ensuite sur des hauteurs et nous offre de superbes points de vue au dessus des nuages. Magnifique !
Tout aussi superbe, le plateau du Larzac est toujours préservé des promoteurs... Pas une maison sur des kilomètres ! Profitons-en, peut être qu'en 2098 ou 2154 ces immenses étendues seront recouvertes de complexes commerciaux et autres immeubles...
La distance à parcourir depuis la base chrono pour rejoindre Alès est de 269 km et 4h54 sont allouées pour les avaler. Mais vu le caractère de certaines routes empruntées, il ne faut pas traîner en route et minimiser les pauses !
Quelques pénalités horaires s'appliqueront pour certains retardataires, mais les leaders arrivent avec près d'une heure d'avance... Ca paye de préparer le physique correctement pour encaisser des heures et des heures de moto !
Un premier passage sur la spéciale (mixte) verra une fois de plus Denis Bouan claquer un temps d'extra-terrestre : 2'59,91 !
Julien Toniutti sur sa MT-09 2B/Delétang Yamaha Racing n°2, toujours aussi motivé pour remonter dans le classement, est en deuxième position en 3'0394. Troisième temps pour Sébastien Lagut (Triumph 675 Daytona Central Team) en 3'09,35.
La spéciale est très particulière : le départ se fait sur le circuit de vitesse, à l'envers du sens habituel, et enchaîne sur la piste rallye. La partie circuit est surprenante dans ce sens là puisque les trajectoires choisies sont différentes suivant l'appréciation des pilotes. Quant à la partie piste rallye, c'est physique... Très physique ! Une spéciale qu'il aurait été intéressant de reconnaître avant... Ca tombe bien, après une pause de deux heures accordée suite à ce premier passage, nous nous représentons au départ pour un deuxième chrono !
La plupart des pilotes améliorent leur temps, certains plus que d'autres, mais ceux devenus trop confiants ou trop généreux sur la poignée de gaz iront à la faute. C'est le cas de Julien Toniutti : une glissade en courbe sur la partie circuit vitesse se traduira par une chute, mais le pilote parvient à redémarrer après s'être relevé. Julien perd une vingtaine de secondes dans cette mésaventure et obtient le 39ème temps (3'22,72)...
Denis Bouan améliore son temps de 6 dixièmes (2'59,35) et s'octroie ainsi la première place devant la Triumph 675 Daytona Central Team de Sébastien Lagut (3'05,16) et l'Aprilia Tuono Jourdan Motos de Laurent Filleton.
Pierre Lemos, leader de la catégorie Sport, obtient les sixième et huitième temps au guidon de la KTM 690 Duke Compte-Tours Motos (CTM83). Il termine l'étape du jour à la 7ème position scratch derrière Julien Vezutti (quatrième sur MV Agusta F3 Scudéria Moto), Cédric Parmentier (cinquième sur Yamaha MT-09 Team Delétang) et Michel Braut (sixième sur Triumph 675 Daytona Ponpon Racing).
Bravo à Barbara Collet qui survole la catégorie féminine au guidon de sa Yamaha MT-09 Team Delétang : elle pointe en 12ème position du scratch.
Le premier Vétéran, Bruno Vezutti (MV Agusta Brutale Scudéria Moto), est 14ème Scratch de la journée.
Aujourd'hui nous disputons la septième étape de ce dernier Dark Dog Moto Tour : après un chrono de cinq tours sur le circuit vitesse d'Alès par série de 30 pilotes, nous nous dirigerons vers Toulon (83) par une liaison de 425 km avec un passage dans la spéciale du Pas-de-la-Couelle.
Il est temps qu'on arrive, la fatigue commence à peser... Que va nous réserver cette septième journée ? Pour le savoir en détail, une seule solution : restez connectés !
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