Ducati vient de créer à Sao Paulo sa filiale brésilienne. Troisième marché moto au monde, le pays héberge également à Manaus une usine d'assemblage dont sortiront, dans quelques semaines, les premières Ducati sud-américaines. Explications.
Deux ans après la Thaïlande (lire MNC du 17 décembre 2010), Ducati vient de s'installer au Brésil, troisième marché mondial en termes de ventes de motos neuves selon le constructeur italien.
"Ducati a une très forte image dans ce pays et nous profitons d'un soutien enthousiaste de la part des Ducatistes, motards et fans en général", observait lundi Gabriele Del Torchio, directeur général de Ducati Motor Holding Spa, lors de l'ouverture officielle de la filiale Ducati outre-Atlantique (Sud).
"Auparavant, les motos Ducati étaient importés au Brésil par le groupe Izzo", précise à Moto-Net.Com le directeur des ventes chez Ducati, Roberto Righi : "cette procédure a été modifiée afin de permettre à Ducati d'établir une présence sur le marché en adéquation avec son statut Premium".
Outre ces nouveaux bureaux logés dans la mégalopole de Sao Paulo (capitale financière, commerciale et industrielle du Brésil), les Italiens s'apprêtent également à lancer la production de leurs toutes premières Ducati brésiliennes.
L'exemple Honda |
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Car à l'instar de MV Agusta (mais aussi BMW ou Sym, lire MNC du 8 juillet 2011 : Brésil et Chine, MV Agusta tous azimuts !), la firme de Bologne a signé un accord avec le groupe Dafra afin d'assembler directement sur le territoire brésilien des motos de grosses cylindrées.
Et Ducati ne prévoit pas de se limiter à un petit roadster (comme celui "made in Thaïlande", lire MNC du 10 octobre 2012 : nouveau Ducati Monster 795 en Asie). "Le Diavel a été un énorme succès pour nous dans le monde entier", assure à MNC Roberto Righi : "il communique "style" et "présence", tout en maintenant notre réputation de motos "cousues main" aux performances authentiquement italiennes".
"Nous avons considéré que la Diavel était un choix parfait pour la clientèle brésilienne et nous avons décidé de commencer avec ce modèle à Manaus", nous confie le big boss italien qui poursuit son plan de production avant d'en publier les détails.
"L'ouverture de notre nouvelle filiale et le fait que nos motos soient assemblées aux usines de Manaus est la preuve de notre intérêt pour le marché brésilien", insiste de son côté Gabriele Del Torchio, venu jusqu'à Sao Paulo pour introniser Ricardo Susini.
"Je suis particulièrement fier d'avoir été sélectionné pour prendre la tête de cette nouvelle et grande entreprise", se réjouit le nouveau - et le premier - chef des Rouges au Brésil. "J'ai baigné toute ma vie dans le monde de la moto et faire maintenant partie d'une marque aussi prestigieuse, éminente et célèbre me motive pour atteindre de nouveaux objectifs".
"Nous voulons atteindre au Brésil la même part de marché dans la catégorie "500 cc et plus" que celle que nous avons actuellement dans d'autres grands marchés à travers le monde... et améliorer l'expérience des propriétaires de Ducati là-bas", conclut Roberto Righi interrogé par Moto-Net.Com.
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