MBK vient de boucler le premier semestre 2012 sur une baisse de -17,2% et totalise 1072 immatriculations. Le directeur commercial de la marque française, Lionel Favre, livre ses impressions à Moto-Net.Com et ses lecteurs. Bilan.
Moto-Net.Com : Que vous inspire le premier semestre 2012 du marché du motocycle en France ?
Lionel Favre (directeur commercial MBK) : Il est difficile de ne pas parler de morosité face à de telles baisses de marchés. Cela est dû à une juxtaposition de différentes causes, un climat économique compliqué, une longue période électorale, une météo pluvieuse... Pour le marché 125, la formation de 7 heures peut parfois rebuter la clientèle potentielle qui, par manque de temps, préfère reporter son achat. Mais ce coup de frein au premier semestre n'est, nous l'espérons, que passager. A l'aube de la période estivale, notre réseau ressent un léger mieux en termes de trafic en magasin. C'est pour cela que MBK, à l'écoute de sa clientèle, continue à la stimuler en lui proposant des produits aux prix très attractifs (le Waap 125 et le Booster à 1 599 euros) avec des offres de financement et assurance tout au long de l'année.
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MNC : En ce qui concerne votre activité, quel bilan tirez-vous de vos six premiers mois 2012 ?
L. F. : Le premier trimestre 2012 pour MBK, c'est d'abord le retour de MBK dans la cylindrée supérieure à 125 cc grâce à notre Skycruiser 250. Ensuite, ce sont des nouveautés tant en 50 cc avec le Booster 13 Naked qu'en 125cc avec notre nouveau scooter grandes roues urbain, l'Oceo 125. Ce sont aussi des séries limitées avec nos Booster Japan Rags, Booster 64 et Skycruiser 125 Sport ! Enfin, ce premier semestre marque notre entrée dans le monde de la mobilité électrique avec l'ECO3, ultra léger (56 kg), compact et très économique (quelques centimes d'euros par recharge). Sur un marché décroissant, notre premier semestre fut compliqué mais la tendance MBK par rapport au marché est désormais plus optimiste depuis début mai, aussi bien en 50 cc qu'en 125.
MNC : Quels sont selon vous les faits marquants de cette première moitié d'année ?
L. F. : Le transfert de la production de scooters de l'usine Yamaha Espagne vers notre site MBK de Saint-Quentin, est désormais effectif depuis avril. Il représente l'événement de l'année 2012 le plus important pour la marque et son avenir. Beaucoup de nos clients l'ignorent, mais 95% de la gamme MBK est désormais produite en Picardie, dans l'Aisne plus précisément. Relocaliser notre production en France, c'est reconnaître l'importance de notre engagement de qualité vis-à-vis de notre clientèle. Nous sommes de plus en plus confrontés à une concurrence asiatique, parfois même exotique et à très juste titre, nos clients associent "qualité" à "fabrication française". Sans compter que notre usine de production répond aux critères de fabrication particulièrement exigeants mis en oeuvre par le groupe Yamaha Motor auquel nous appartenons. A l'heure où tout le monde parle de délocalisation, nous sommes fiers de pouvoir prouver que produire en France tout en demeurant compétitif n'est pas une utopie. Enfin, nous avons entrepris depuis près d'un an un nouveau cycle de collaboration et de rapprochement avec notre réseau qui commence à porter ses fruits. Plus que jamais, MBK se doit d'être au contact et proche de chacun de ses concessionnaires.
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MNC : Comment envisagez-vous le second semestre ?
L. F. : Il s'annonce positivement en termes de ventes, puisque nous continuons à dynamiser notre gamme de modèles en proposant à notre clientèle des séries limitées qui remportent déjà un vif succès, mais aussi des promotions (Skycruiser 2011, Waap, Booster) qui permettent à nos consommateurs de profiter d'offres attractives sur des produits à la qualité irréprochable. Nous espérons que les éléments extérieurs seront moins négatifs pour le marché et que celui-ci sera globalement plus positif sur ce deuxième semestre 2012. Nous restons donc confiants. Cette fin d'année pourrait encore bien réserver quelques bonnes surprises...
MNC : Enfin, comment percevez-vous la création de la FF2RM (lire MNC du 4 juin 2012) ?
L. F. : Je n'ai pas de commentaire à formuler à ce sujet.
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