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Parce que les deux-roues sont utilisés sur de courtes distances et parce qu'ils sont légers, ils se montrent particulièrement adaptés à la propulsion électrique. C'est en tout cas ce que tente de démontrer BMW ces jours-ci dans les rues de Londres, où cinq prototypes du scooter C evolution ont été mis à la disposition de journalistes afin qu'ils puissent rallier les différents sites de la compétition olympique rapidement, sans bruit, et sans émissions polluantes.
Machine électrique de 48 ch
Sous un dessin proche de celui des récents maxi-scooters C600 et C650 à moteur thermique de la marque, le C evolution cache un moteur électrique développant 15 ch (11 kW) en continu, 48 ch (35 kW) en pointe. Une puissance largement suffisante pour bien figurer au grand prix des feux rouges et pratiquer l'autoroute, même si la vitesse de pointe est limitée à 120 km/h pour prolonger le rayon d'action de l'engin. Une autonomie qui atteint 100 kilomètres sur une charge - soit beaucoup plus que l'utilisation quotidienne moyenne d'un scooter - grâce à une batterie stockant 8 kWh.
3 heures de recharge suffisent !
L'autre avantage des deux-roues électriques, c'est que leur batterie étant plus petite que celle d'une voiture, elle se charge plus vite. Il suffit de 3 heures au C evolution pour une charge complète sur une prise 16 ampères, contre 8 en moyenne dans le même contexte pour les voitures électriques proposées aujourd'hui sur le marché. Cela dit, il faut logiquement compter le double sur une prise courante de 8 ampères.
Partie cycle soignée
Si les ingénieurs BMW ont retenu des pneus à basse résistance au roulement pour optimiser l'autonomie du C evolution, ils n'ont pas oublié de soigner ses qualités dynamiques avec une batterie installée le plus bas possible pour assurer des changements d'angle rapides, ce qui favorise la maniabilité, qualité précieuse en circulation urbaine. À des fins d'allègement, c'est d'ailleurs le carter en aluminium de cette batterie refroidie par air qui constitue la principale pièce rigide du cadre. Identique à celui du C600 thermique, le débattement de 115 mm est assuré par une fourche inversée à l'avant, une suspension monobras intégrant le moteur électrique refroidi par eau à l'arrière.
Tests grandeur nature
La commercialisation du C evolution n'est pas encore annoncée, mais il est évident que BMW n'organise pas ce genre de test grandeur nature sans avoir une idée derrière la tête. Encore un peu de patience...
Un créneau peut-être plus prometteur que celui de la voiture, en tout cas moins cher et plus attractif pour les jeunes ! Il faut seulement savoir si nos jeunes écolos citadins ont envie de cela quand je vois nos pistes cyclables désertes en France alors que très utilisées en Allemagne.