QUad - 12 h de Pont-de-Vaux Tous contre l’oncle Sam

Une ribambelle d’anciens lauréats de l’épreuve et de champions actuels seront présents au Mondial du Quad de Pont-de-Vaux.
Arnaud Clement - 21 juil. 2013 à 05:00 | mis à jour le 21 juil. 2013 à 07:59 - Temps de lecture :
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Les tenants du titre du team Comas, Yoann Ciclet et Florent Ramel, auront fort à faire face à la concurrence présente, en particulier celle venue d’outre-Atlantique.  Photo DR
Les tenants du titre du team Comas, Yoann Ciclet et Florent Ramel, auront fort à faire face à la concurrence présente, en particulier celle venue d’outre-Atlantique. Photo DR

À une quarantaine de jours du départ de la première des trois manches du Mondial de Quad de Pont-de-Vaux (30, 31 août et 1er septembre), l’identité des favoris se dévoile. Si rien n’est définitif, une petite trentaine des 111 tickets étant encore disponibles, on risque de voir batailler les nombreux représentants du vieux continent d’un côté, et un team US venu avec un gros projet pour mettre fin à quelques années de disette de l’autre.

De belles chances françaises

Côté européen, les lauréats 2012 que sont Yoann Ciclet, Yann Magnin et Florent Ramel remettront leur titre en jeu, en gardant la recette qui avait si bien fonctionné. « On a racheté la même machine que l’an passé avant l’arrêt de la production par Suzuki. On y apposera les mêmes réglages », dévoile Florent Ramel. Un joujou, estimé à 25 000 € une fois préparé, qui avait littéralement surfé sur la boue pontévalloise lors de la 26e édition.

S’il est d’ailleurs un autre tricolore qui sait glisser sur ces terres, c’est bien Romain Couprie, reparti trois fois avec le titre de vainqueur. Avec un Yamaha 450 YFZ R, il viendra fortement épaulé. Julien Marin et Yoann Gillouin, victorieux en 2009, seront ses équipiers. Enfin, dernier équipage national de marque à mettre en lumière, celui du trio Ternynck, Cheurlin et Jay, qui avait vu leur machine les trahir à dix minutes de l’arrivée en août 2012, alors qu’ils étaient en tête.

Autre armada à se présenter avec quelques munitions, celle des représentants de la couronne britannique. Deux teams majeurs du Royaume déplaceront pas moins de trois quads chacun sur la prairie. Au sein de l’une des triplettes du team Rocketman, on retrouvera d’ailleurs Carl Bunce, troisième en 2011, sur un Suzuki 450 LTR. Les nations du sud de l’Europe ne seront pas en reste, puisque les Italiens de Quaddy ont déjà annoncé la couleur : finir dans les cinq premiers. Les Espagnols, rameutés par Marc Gobert, ne seront pas là non plus pour regarder le podium final d’en bas.

Un projet US à 55 000 €

Mais toutes ces forces seront-elles parées pour résister à la nouvelle intrusion US ? Là est toute la question au vu des trois clients ayant répondu à l’invitation du manager belge aux quatre victoires, Thierry Verstappen.

Pour partager le même guidon d’un prototype de chassis Walsh muni d’un moteur de moto, celui-ci a réuni Paul Holmes, multiple champion d’Angleterre et deux fois vainqueurs des 12 heures, Adam McGill, second en 2008 et actuel troisième du championnat américain d’enduro, et surtout Joël Hetrick.

Pour mesurer la portée du talent de ce jeune premier âgé de 20 ans, il suffit de regarder ce qu’il accomplit actuellement en championnat AMA, réputé le plus dur au monde. Malgré une clavicule cassée depuis mi-mai, celui-ci est actuellement classé deuxième, à une seule unité du leader au classement.

Ces galactiques auront les moyens de leurs ambitions, comme le fait remarquer Thierry Verstappen : « Toutes les pièces ont été conçues avec la course des 12 heures en ligne de mire. Notre budget, logistique comprise, s’élève à 55 000 €. À titre d’exemple, lorsque nous avons gagné en 2008, il était d’un peu plus de 16 000 €. » Malheureusement, la régularité et la fiabilité n’ont pas de prix.

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