Bresse L'interview décalée du motard Kévin Bugaud
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Qu’est-ce qui a déclenché votre passion ?
Mon père et ma sœur. Elle faisait de la moto et mon père aime la moto. Ils m’ont emmené tout petit et m’ont transmis leur passion. Ils pratiquaient de la moto sportive. Mon père avait mis ma sœur depuis toute petite sur les roues. Elle est montée à un niveau mondial en course sur circuit.
L’événement qui vous a marqué en Bresse depuis que vous y êtes ?
Les Harley peut-être. D’autant qu’il n’y a pas que des Harley, mais toutes les machines. Pis le foot, ça va bien… Mais pour une fois qu’il y a un événement autour de la moto !
Votre endroit préféré en Bresse ?
(Sans hésiter) le circuit de Bresse. Voilà. On essaie d’y aller le plus possible, presque tous les week-ends. L’hiver, on s’entraîne avec des minis motos pour garder le contact avec la piste et le visuel aussi. Ça entretient le physique.
Plutôt poulet de Bresse ou Mac Do ?
Poulet de Bresse. Le Mac Do à Branges, c’est bien quand je n’ai pas envie de cuisiner. Quand il y a un bon poulet de Bresse, c’est quand même meilleur ! Avec un bon rouge de chez nous !
Qu’est-ce qui vous énerve dans la vie ?
Je ne m’énerve pas souvent. Ma sœur ! Mais c’est normal : si on ne s’engueule pas le matin, c’est que ça va être une mauvaise journée ! Sinon, je n’aime pas avoir tort. C’est le caractère Bugaud ça.
La blague qui vous fait rire à tous les coups ?
Quand on se fout de ma gueule ! Surtout à cause de ma couleur de cheveux. D’autant que je ne suis pas roux ! Blond vénitien. C’est une coiffeuse qui me l’a dit. Pour une fois qu’il y en a une qui connaît les couleurs !
Une idole dans la vie ?
Valentino Rossi. Pas le chanteur hein ! C’est un pilote de moto de grand prix. Il a tout gagné. Je ne sais même plus combien il a de titres mondiaux. C’est “The Doctor”, comme on dit.
Quel serait votre rêve ?
Mon rêve ? Être pilote dans un team officiel de mondial d’endurance. Un rêve inaccessible maintenant si je reprends le magasin de matériel médical de mes parents. Ma priorité maintenant c’est que le magasin tourne bien et d’arriver à l’agrandir. La moto, c’est bien, mais elle ne me fait pas manger à la fin du mois.
Une phrase en patois ?
J’en ai déjà entendu, mais je ne sais pas les dire. Pourtant, je comprends mes clients qui me le parlent, mais je leur réponds avec mon français à moi. 27 ans que je suis là et je ne l’ai jamais parlé.
