Accueil

Moto : Adrien Van Beveren la tête dans le guidon vers l’aventure du Dakar

Cette fois, Adrien Van Beveren est en mode Dakar. Le double vainqueur de l’Enduropale du Touquet s’est fixé avec Yamaha un nouveau défi d’envergure pour janvier 2016. Avec une première étape dès samedi 19 décembre et un convoi de motards que le pilote mènera de Racquinghem, son village, à Saint-Omer.

Temps de lecture: 2 min

Déjà le Dakar

Il y pensait, à cette épreuve mythique, mais pas si vite. Sauf que sa marque a tenu à presser le pas dès 2014, voyant dans le pilote de 24 ans un profil de vainqueur à moyen terme. « Yamaha voulait revenir en rallye, n’avait pas gagné depuis Peterhansel (en 1998). Ils comptent aussi sur moi à l’avenir. C’est une grosse responsabilité mais c’est très gratifiant. » Sauf que le jeune homme, vainqueur du Touquet, voulait gagner une nouvelle fois pour faire oublier un succès « controversé ». Mission accomplie dès janvier 2015 avant un autre succès à l’enduro argentin (Del Verano). Adrien pouvait se tourner vers le Dakar.

Le rallye

« Oui, je suis jeune, il faut aller vite et c’est dangereux. Mais ma dernière saison m’a donné confiance. Il y a un peu de pression, j’ai le profil pour la technique même s’il me reste à apprendre à bien lire un roadbook  (carnet de route). » VBA peut s’appuyer sur ses trois coéquipiers, notamment l’Italien Alessandro Botturi, un navigateur expérimenté capable de finir sur le podium, et le Portugais Helder Rodrigues, « vainqueur potentiel ».

La préparation

On ne prépare pas un Dakar comme un Touquet. Adrien Van Beveren a donc revu son travail physique, axé sur les efforts de longue durée : « En rallye, on tourne huit ou neuf heures par jour, avec 145 pulsations minutes, contre 170 en enduro sur trois heures. Mais le gros du travail, c’est le roadbook. Il a fallu que je m’entraîne à l’étranger. » Au Maroc. « Je n’ai pas honte de dire que j’ai un peu peur. Il le faut, sinon on part au casse-pipe. »

Et l’Enduro ?

C’est le défi que s’est imposé le motard : finir le Dakar et enchaîner avec l’Enduropale onze jours plus tard, avec une préparation inadéquate et une moto qui n’a rien à voir, plus légère et nerveuse : « J’aime tellement cette course que je ne peux pas me dire que je ne la gagnerai plus. Ce sera difficile. C’est une grosse interrogation. »

📢 Mobilité, je vote L'info en continu Toute l'info en continu >
A lire aussi