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Lezennes: au complexe moto, «la vidéosurveillance n’est pas obligatoire, mais…»

Le complexe moto de Lezennes a reçu lundi Fernand Dieudonné, vice-président de la fédération française de motocyclisme. Le but de la visite : effectuer une expertise complète du site en vue d’une éventuelle homologation. Sur quels points ? M. Dieudonné a répondu à nos questions.

Temps de lecture: 2 min

– Que veniez-vous voir lundi ?

« Je suis venu constater l’application des règles techniques et de sécurité sur le circuit, par rapport à ce qui est défini dans le cahier des charges de l’homologation. Mais pour le moment, je ne peux pas me prononcer. J’attends que l’on me fournisse un plan complet et précis de complexe parce que la végétation l’a tellement envahi qu’il est impossible de tout voir correctement. Où s’arrête la piste ? Où commence réellement le bas-côté ? Lorsque j’aurai toutes ces informations, je pourrai définir les éventuels travaux et aménagements à réaliser pour obtenir l’homologation et je transmettrai le dossier aux autorités compétentes. »

– À partir de ces éléments, qu’est-ce qui vous permet de définir les aménagements éventuels pour ce genre de circuit ?

« Nous raisonnons en kilomètres par heure, pas en mètres. Tout est basé sur la vitesse. C’est cet élément-là, essentiellement, qui permet de dire par exemple où placer des bacs à gravier supplémentaires, de quelle taille. Ils font office de ralentisseurs lorsqu’un engin sort de la piste. Nous faisons également attention aux distances de sécurité sur la piste car le matériel évolue très vite du côté des motards. C’est pour cela que nous demandions souvent des travaux importants. »

– La vidéosurveillance est au cœur des débats à Lezennes. Est-elle vraiment obligatoire ?

« Non, mais il faut reconnaître que ça simplifie beaucoup l’exploitation d’un circuit. Il existe encore des complexes en France qui ne sont pas équipés en vidéosurveillance et qui organisent tout de même des courses. Mais ils sont de moins en moins. Ce qui est obligatoire, c’est d’avoir un contrôle constant de la totalité de la piste. Cela peut se faire grâce à un bâtiment en surplomb, ou par le biais d’un certain nombre d’observateurs reliés par radio aux responsables et munis de drapeaux rouges. C’est le cas, me semble-t-il, à Lezennes : il me semble qu’il y a beaucoup de monde présent sur les bords du circuit… »

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