Pascal Larroque retrouve la route du «Dakar» pour la 14e fois

  • Pascal Larroque. Pascal Larroque.
    Pascal Larroque. Photo DDM.
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Laurent Lasserre

Début janvier, vous pouvez toujours essayer de l'appeler, vous ne l'aurez pas. Où s'il répond, ça risque de vous coûter cher. Depuis des années, Pascal Larroque écume les rallyes du monde entier. L'Afrique, il la connaît sur le bout des doigts tant il a sillonné ces pays. Depuis l'année dernière, c'est en Amérique du Sud que le Montalbanais passe son début d'année. Mais pas pour le tourisme, loin de là. Vous l'aurez compris, Pascal Larroque repart pour un tour dans son épreuve fétiche, le Dakar. Quatorze fois qu'il prend le départ de l'épreuve créée par Thierry Sabine.

Au fil des ans, Pascal le co-pilote s'est fait un nom dans le petit monde du rallye-raid. Désormais, il s'assied et il attend les coups de fils. Sur la liste, ils sont nombreux à lui demander de travailler avec lui. Mais cette année, Pascal n'a pas répondu aux sirènes qui l'annoncent ici ou là. Cette année, Pascal Larroque repart avec le team « MD rallye sport » et son pilote Pascal Thomasse.

« C'est un bon team avec lequel ça se passe super bien. Je repars donc avec eux » note le plus sobrement du monde le co-pilote tarn-et-garonnais. Une nouvelle fois, c'est sur buggy que le couple va tenter de remporter la victoire en catégorie deux roues motrices. Et les deux hommes en sont parfaitement capables, eux qui viennent de remporter la coupe du monde des constructeurs en deux roues motrices. Autant dire qu'ils ne prendront pas l'avion pour l'Argentine pour faire de la figuration, loin de là. Le buggy, Pascal le connaît comme sa poche.

« Pas la peine de trop faire des essais sur la voiture, c'est exactement la même de celle que l'on a tout le long de l'année, exceptée la carrosserie qui change ». Un véhicule qui a évolué au cours de la saison, notamment au niveau de la boîte de vitesse. Au final, une seconde et demi de gagner au kilomètre par rapport au Dakar 2009.

Plusieurs heures de travail chaque soir

Le reste du boulot, Pascal sait ce qu'il a à faire. « Mon job, c'est guider le pilote. Pour ça, on reçoit le raod book tous les jours entre 18 heures et 19 heures et il y a ensuite entre deux et quatre heures de travail dessus, ça dépend de l'étape. Ensuite, je dois aussi adapter la voiture aux différents terrains que nous allons rencontrer. Les réglages sont toujours différents d'une étape sur l'autre et de ce côté-là, je pense que je suis aussi pas mal » insiste Pascal Larroque, tout en réglant les derniers détails d'une réparation au garage de la route de Paris.

Dans l'avion qui le conduira en Argentine, il pensera sans doute aux derniers détails qui feront toute la différence. Un Dakar, ça se prépare. Et au team, on sait ce que compétition veut dire puisque sur le Dakar 2010 le « MD rallye sport » sera sans conteste le plus gros team privé de l'épreuve avec ses 12 véhicules engagés (sept voitures, quatre quads et un camion).

Chaque soir au bivouac, pas question donc de se reposer tant que la voiture n'est pas prête. les mécanos et tout le monde travaillera dans le même sens. Pascal larroque n'est plus un « poireau », ces vrais amateurs qui réalisent un exploit s'ils franchissent la ligne d'arrivée. Mais pascal Larroque est encore de ces passionnés qui ne rateraient pas un Dakar, où qu'il soit.

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