« Mortel scooter » et « Copenhague » : vous êtes prévenus

Publié le
R.L

Quel est donc LE point commun entre la campagne que vient de lancer la Prévention routière « Mortel scooter » sur les dangers du deux-roues motorisé, et « Copenhague » qui aborde les dangers du réchauffement climatique liés aux gaz à effet de serre ?

La réponse est toute simple : pourquoi s'embêter à réfléchir et à réunir des milliers de personnes de la planète pour parler de ce qu'il faut faire pour les 50 prochaines années, si des mesures décidées il y a parfois 20 ans ou 30 ans ne sont toujours pas appliquées ? Qu'il s'agisse du protocole de Kyoto (Rio 1992 !), qui prévoyait une baisse de 5 % des émissions de gaz à effet de serre (+41% depuis 1992…), ou des multiples campagnes d'incitation en direction des jeunes pour qu'ils ne débrident pas leur cyclo (innombrables dans le Narbonnais notamment), il y a eu beaucoup de déclarations et peu de résultats. Un cyclo débridé est infiniment plus dangereux (17 fois plus qu'une voiture), pollue bien plus, et fait un bruit capable de réveiller 50.000 personnes en une nuit sur Paris par exemple. La sécurité routière a été Grande cause nationale, la pollution atmosphérique on va en entendre parler non stop pendant 15 jours, et le bruit est dans tous les sondages d'opinion, la principale nuisance que dénoncent les Français. La Prévention routière recommande une nouvelle fois l'instauration d'un Contrôle technique pour les deux-roues (qui existe dans 15 pays sur 27 dans l'Union européenne mais pas en France !). Dans un ville comme Munich, Allemagne (1,3 million d'habitants), il m'a été impossible en une semaine de voir circuler un seul cyclo débridé. Du 10 au 17 décembre, en pleine campagne « mortel scooter », en plein « Copenhague », notre rédaction narbonnaise observera l'ensemble des cyclos circulant en centre ville. Et un article suivra.

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