Après la mort d'un motard survenue le 18 octobre vers 22h30 sur la rocade de Bordeaux, l'antenne locale de la Fédération française des motards en colère (FFMC 33) a été reçue par la Direction interdépartementale des routes Atlantique (DIRA) pour demander l'éclairage de la totalité de cette voie express, estimant que le manque…
Après la mort d'un motard survenue le 18 octobre vers 22h30 sur la rocade de Bordeaux, l'antenne locale de la Fédération française des motards en colère (FFMC 33) a été reçue par la Direction interdépartementale des routes Atlantique (DIRA) pour demander l'éclairage de la totalité de cette voie express, estimant que le manque de visibilité est la cause de l'aggravation de l'accident et des difficultés d'intervention des secours.
Opération "Motard de nuit" |
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Les motards bordelais ont été reçus hier pendant deux heures par le chef du district de la Gironde Cédric Tajchner, le directeur adjoint chargé de l'exploitation Didier Bureau et le co-chef du centre d'entretien et d'intervention (CEI) de Villenave d'Ornon, Christophe Berger.
"Aboutir à une meilleure prise en compte de nos spécificités"
Ils ont ainsi pu "échanger sur la problématique de l'entretien de l'infrastructure routière au niveau de la rocade, de l'A631, de l'A660, des portions gratuites de l'A62/A63 et des nationales 10, 89 et 250".
Rocade non éclairée : économies budgétaires ? |
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"Des travaux ont été entrepris pour supprimer des portions de flaques d'eau et certains nids de poules, mais en l'état actuel c'est insuffisant", juge la FFMC 33 qui a convenu avec les reponsables de la voirie d'une "méthode d'échanges permettant de faire remonter à la DIRA tout problème d'infrastructure dangereux pour les deux et trois roues motorisés", afin d'aboutir à "une meilleure prise en compte de nos spécificités et une infrastructure plus sûre".
La FFMC 33 a également proposé à titre provisoire "le maintien de l'éclairage sur les entrées, sorties et échangeurs de la rocade" - une suggestion jugée "intéréssante" par les responsables de la DIRA - et l'installation de "dispositifs rétroréfléchissants au niveau des lignes de rives". A suivre le 7 novembre lors du Conseil départemental de prévention des risques des deux-roues motorisés à la Préfecture de la Gironde.
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