En Afrique de l'Ouest (Togo et Bénin notamment), le phénomène des moto-taxis, surnommés "zemidjan" - littéralement "prends-moi vite" (!) -, a occupé une part importante du débat politique à l'occasion des législatives béninoises de mars 1999.
En Afrique de l'Ouest (Togo et Bénin notamment), le phénomène des moto-taxis, surnommés "zemidjan" - littéralement "prends-moi vite" (!) -, a occupé une part importante du débat politique à l'occasion des législatives béninoises de mars 1999. Depuis les années 80, de nombreux paysans et chômeurs affluent en effet dans les villes pour s'improviser moto-taxis dans l'anarchie la plus totale, au grand dam du président béninois Mathieu Kérékou qui a récemment lancé un appel à "regagner les champs de manioc". Il faut dire que l'essence de contrebande ("kpayo") - souvent importée du Nigeria - utilisée par ces motards ne fait qu'ajouter à la pollution des métropoles africaines... Comblant les lacunes des transports publics, les zemidjans, facilement identifiables grâce à leurs vestes jaunes et leurs motos noires, sont pourtant très appréciés de la population : pour 100 FCFA (1 FF), ils vous emmènent dans n'importe quel coin reculé, où les taxis traditionnels ne peuvent pas se rendre, indépendamment de l'état des routes et de l'heure du jour ou de la nuit. A quand des zemidjans Porte de Pantin ? Une étude sur la pollution comparée d'un CB 400 Four et d'un taxi G7 diesel s'impose !
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