C'est dans les moments difficiles que l'on voit sur qui l'on peut compter... Nos deux trails routiers du jour sont de parfaits alliés pour affronter toutes les situations : pénurie, embouteillages, pluie, etc. Essai... contre vents et marées !
Nos deux concurrentes sont assurément plus destinées à aligner les kilomètres sur les rubans d'asphalte qu'à naviguer au cap sur des pistes de terre. Du trail, elles conservent l'allure générale, la position dépliée du pilote comme de son passager et la polyvalence d'utilisation.
Pour le reste, la V-Strom et la Versys plus encore se rapprochent des roadsters dont elles émanent. Si la Versys opte carrément pour des jantes de 17 pouces à l'avant comme à l'arrière, la V-Strom se la joue encore un peu aventurière avec sa roue avant de 19 pouces.
Leurs débattements de suspensions (autour des 150 mm) comme leurs montes pneumatiques limitent donc leurs aptitudes tout-terrain à des chemins roulants et secs... sous peine d'une sanction immédiate et onéreuse en carénages et autres clignotants !
Grandes jambes obligatoires
Ces deux motos ont également conservé du genre trail des assises plutôt élevées. La selle de la Versys prend 1 cm sur ce nouveau millésime pour culminer à 845 mm, ce qui rend la moto difficilement accessible aux moins d'1,75 m.
Malgré une hauteur plus raisonnable de 820 mm, les petits gabarits ne se sentiront pas davantage à leur aise au guidon de la V-Strom en raison d'une selle très large et de repose-pieds mal placés : ils sont positionnés pile à l'aplomb du pilote, ce qui l'oblige à écarter les jambes pour poser pied à terre.
Dommage, car ces motos pourraient satisfaire un très large public - y compris des débutants -, mais leur hauteur les rend élitistes. Il est toutefois possible de faire creuser une selle ou de travailler sur les suspensions afin de gagner quelques précieux centimètres !
Equipement : au plus juste
A l'instar des roadsters dont ils sont issus, nos deux trails se contentent du minimum syndical pour ne pas trop faire grimper leurs tarifs. Il faudra par exemple se passer d'antidémarrage à clé codée.
Cette absence est heureusement compensée par leur capacité à emporter assez facilement un antivol : on peut caser un U sous la selle de la Versys et l'on peut embarquer quelques éléments supplémentaires dans la V-Strom.
On ne trouve pas non plus de béquille centrale et leurs tableaux de bord, clairs et lisibles, dispensent ce qu'il faut comme information, sans plus. Dommage que sur la Kawasaki il faille choisir entre l'horloge et les trips, obligeant ainsi le pilote à lâcher son guidon pour passer de l'un à l'autre.
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