Un Festival international de l'image moto (F.I.L.M.) pour promouvoir l'image de la moto

Après le Festival de Cannes, le Festival de Bécanes ? Toujours est-il que le premier "Festival international de l'image moto" (F.I.L.M.) dévoilé ce matin à Paris a pour ambition de devenir à la fois un festival de cinéma, de photos, de dessins, de musique ou de publicité autour d'un thème bien précis : la moto.

"Chacun a dans sa tête une image, un bruit, une odeur de moto", résume François O'Born, photographe et touche à tout à l'origine du projet : "F.I.L.M. est le rendez-vous de demain. Il se propose de présenter et de récompenser les meilleures représentations de la moto sur différents supports : film, photo, site internet, publicité, téléphone mobile, etc."

Dès son ouverture samedi prochain 1er juin, le site officiel permettra de déposer ses oeuvres en ligne. Une présélection aura lieu tous les mois, puis la sélection finale et la remise des prix dans chaque catégorie aura lieu en mai 2009 en France. Le jury sera composé de deux spécialistes du cinéma et de la moto, "avec Matthieu Kassovitz en invité d'honneur", précise François O'Born.

18 Trophées sont d'ores et déjà prévus par l'organisateur. A noter le "Prix de la téléphonie mobile", qui récompensera la meilleure oeuvre réalisée au moyen d'un téléphone (photo, film, etc.).

"Le F.I.L.M. est bien plus qu'un festival, c'est un voyage autour des sens qui s'adresse à tous, du designer au bruiteur, du photographe au dessinateur, aux passionnés des images et de la moto", résume le créateur de ce festival centré sur "la représentation d'un mythe fantasmagorique dans le cinéma, la musique, l'art, le sport et les nouvelles technologies : la moto. Fabuleux, Innovateur, Lyrique, Mythique : telle est la définition du premier F.I.L.M. (Festival International de L'image Moto)".

Une idée pour le moins séduisante qui viendrait en complément de la trop confidentielle Motostra (un festival réservé aux courts métrages sur la moto) avec un objectif plus large : un pays différent chaque année et des supports de création quasi illimités : photo, illustration, 3D, film, scénario, mise en scène, document, bande son, publicité, etc.

Car n'en déplaise aux grands défenseurs du risque zéro, la moto n'a pas fini d'inspirer directement ou indirectement les artistes. On se souvient notamment de cette pièce de Pascal Rambert, avec une Ducati 999 plantée au beau milieu de la scène du Studio Théâtre de la Comédie française, ou encore de cette installation de Norma Jeane au Swiss Institute de New York, dans laquelle une R1 rugissait à l'approche des visiteurs (lire notamment Moto-Net.Com du 10 mars 2005 et notre Rubrique Culture).

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