Ultimes tests au Qatar : les rookies impressionnent sous les projecteurs !

Une semaine avant la première course de la saison à Losail, les protagonistes de la catégorie reine se sont retrouvés pour une ultime séance d'essais sur le circuit du Qatar. Le but ? Valider l'énorme dispositif d'éclairage situé tout autour de la piste, qui permet d'illuminer le circuit comme en plein jour !

Grâce à ce dispositif, les organisateurs espèrent attirer plus de monde dans les gradins du somptueux tracé Qatari lors des courses qui débuteront dimanche prochain à 20h00 (heure locale) pour les 125 cc, 21h15 pour les 250 cc et 23h00 pour les MotoGP, soit respectivement 18h00, 19h15 et 21h00 heure française.

En France, nous pourrons donc admirer les débuts de Randy sur sa Honda RCV, de Capirossi sur sa Suz', de Toseland sur sa Yamaha Tech3 ou des trois autres rookies, De Angelis, Dovizioso et Lorenzo, dès 21h00 à la place du traditionnel film du dimanche soir : messieurs les passionnés - et mesdames, bien sûr ! - commencez dès maintenant les négociations avec le reste de la famille...

Si les teams, les pilotes et l'organisateur ont unanimement salué la qualité de la réalisation de Musco Lighting (lire Moto-Net.Com du 7 septembre 2007), ce fut en revanche un gros challenge pour les manufacturiers pneumatiques : que ce soit chez Michelin ou chez Bridgestone, l'interrogation restait de taille sur les températures de piste plus fraîches que d'habitude... et qui évoluent cette fois vers le bas !

"La température de la piste devrait être de 15 à 20°C ", note Hiroshi Yamada, le directeur technique de Bridgestone : "ce sera assez bas par rapport à une course normale et l'on peut aussi s'attendre à un taux d'humidité plus élevé. Mais comme toujours, les conditions seront les mêmes pour tous !"

Une piste de plus en plus fraîche

"Il s'agit pour nous tous d'un challenge tout à fait nouveau et le week-end sera donc tout à fait intéressant", renchérit Jean-Philippe Weber, directeur de la compétition chez Michelin, le manufacturier qui a remporté trois des quatre GP organisés à Losail...

Rassurés dès les premiers tours de roues jeudi à 18h00, pilotes et constructeurs ont pu constater que les 3600 ampoules (d'une puissance variant de 250 à 2000 watts, soit une puissance totale de 5,4 millions de watts !) placées sur quelque 1000 poteaux assuraient une luminosité satisfaisante : le contraire eut été malheureux, car les 44 générateurs utilisés suffiraient à alimenter près de 3000 maisons !

Stoner en forme

Premier à commenter la conduite nocturne d'une machine de quelque 230 chevaux, le tout nouveau champion du monde, Casey Stoner : toujours le plus prompt à jauger des limites offertes par des conditions de pistes délicates, l'australien n'aura eu besoin que de 45 minutes pour signer en pneus course un chrono ahurissant de 1'55.368 (1'55.330 sur pneus qualif), soit juste trois dixièmes au dessus de la pole position signée par Valentino Rossi l'an passé !

La performance renforce encore le sentiment de confiance qui semble animer le "Number one" et démontre - si besoin était ! - l'homogénéité du package Ducati-Stoner-Bridgestone !

"C'est un peu comme quand on joue à "Need for Speed" !", s'amuse l'officiel Ducati, "et c'est très différent de ce à quoi nous sommes habitués : ce n'est ni mieux, ni moins bien, c'est juste différent. Le plus intéressant, c'est que l'on voit moins bien les imperfections de la piste et l'instinct joue beaucoup afin de pouvoir tourner en toute confiance"... De là à dire qu'il pourrait le faire les yeux bandés, il n'y a qu'un pas !

Seul pilote Bridgestone à passer sous la barre des 1'56, Stoner n'a pas amélioré son chrono le lendemain soir et termine à la 5ème place finale des essais. Malgré une chute sans conséquence dans le virage n°2, il repart de ces tests confiant mais souhaiterait que la commission de sécurité se penche sur la taille des graviers dans les dégagements : trop gros, ils peuvent blesser le pilote dans sa chute.

Belle frayeur pour Guintoli

Un danger auquel ont goûté ses homologues du team Ducati Alice : respectivement 16ème et 17ème à plus de 2 secondes de la pole, Toni Elias et Sylvain Guintoli n'ont pas particulièrement brillé dans l'obscurité du Qatar ! Alors que le premier veillait à adapter "son style pilotage à la machine", le pilote drômois - qui vit en Angleterre - s'est fait une belle frayeur...

"Nous avons réussi à améliorer notre rythme de course, mais j'ai rencontré quelques difficultés avec les pneus qualif' et alors que j'étais à l'attaque pour améliorer mes chronos, je suis tombé et je me suis fait mal au bras droit", explique Sylvain, qui s'était montré particulièrement prudent cet hiver... "Ca m'a inquiété, mais les premiers examens médicaux ont montré qu'il n'y avait rien de grave. Je vais quand même rentrer rapidement en Angleterre pour passer de nouveaux examens et m'assurer que tout est en ordre. Je ne veux pas manquer l'ouverture de la saison".

En ce qui concerne l'éclairage, le n°50 a été bluffé : "c'est étonnant ! Lorsque j'ai entamé le premier tour, je me suis à peine rendu compte qu'il faisait nuit. Le système d'éclairage est parfait. Le seul problème vient du froid et surtout du vent qui apporte du sable sur le circuit. Cependant, tour après tour, la piste s'est améliorée".

"SuperMarco" peine à trouver ses marques

Quant au second pilote d'usine de la marque italienne, Marco Melandri, il fut lui aussi victime d'une légère chute. Mais surtout, il peine encore à trouver ses marques sur sa GP8...

Ravi du "bon travail des promoteurs", le Hérisson de Ravenne s'est toutefois dit contrarié par la présence du vent le premier jour et s'est concentré par la suite sur les réglages de sa machine. Impatient de démarrer la saison, l'ex-champion du monde 250 est "convaincu que nous avons plus de potentiel que ce que nous montrons actuellement"...

Il est vrai qu'une 15ème position au classement à 2.450 sec de la pole n'est pas vraiment la place à laquelle on attendait un pilote qui a déjà gagné cinq courses depuis son arrivée en catégorie reine en 2003...

Mais "SuperMarco" n'est pas le seul à pouvoir nourrir quelques inquiétudes : 10ème des essais à plus d'une seconde de sa pole de l'an passé, son compatriote Valentino Rossi n'a pas réussi à s'immiscer dans le groupe de tête !

Pire : c'est son propre coéquipier, le débutant Jorge Lorenzo, avec la même Yamaha mais chaussée des Michelin tant décriés qui repart avec le meilleur temps et ce, avec 0.450 sec d'avance sur le record 2007 du n°46 ! Une performance d'autant plus remarquable que le pilote majorquin s'est ensuite lancé dans une simulation de course, tournant pendant 21 tours dans des temps proches du tour moyen du vainqueur de l'an passé, Casey Stoner !

Tirant au maximum parti de ses Michelin de qualification, le double champion du monde 250 a bluffé tous les observateurs... et certainement mis un coup au moral de son "vrai faux" coéquipier (lire Moto-Net.Com du 23 janvier 2008)...

Valentino n'a pas caché sa déception face à sa prestation des deux jours, mais il doit surtout rester songeur face à la physionomie du classement : sur les dix premiers, six pilotes roulent en Michelin !

Rossi sous pression

Se consacrant entièrement à la mise au point de sa M1 et au choix de ses pneumatiques, Vale fut même l'un des rares pilotes à ne pas avoir eu le temps d'exécuter une simulation de course : "je ne peux pas dire que je suis content de ces essais et, honnêtement, je m'attendais à être plus rapide. Nous avons malheureusement perdu beaucoup de temps en essayant d'adapter les réglages de la moto à certains pneus que nous avons ensuite mis de côté... Ceci fait, nous avons passé des pneus différents et on a un peu progressé, mais la séance était presque terminée et nous n'avons pas eu assez de temps pour finir tout ce que nous avions à faire. A cause de ça, je n'ai pas fait de simulation de course", résume la star qui réside de nouveau en Italie (lire Moto-Net.Com du 12 février 2008).

Pour rassurer ses fans, le Doctor et son team manager ont tenu à tempérer un peu cette (contre-)performance : "à l'exception de ceux-ci, nos essais hivernaux se sont bien passés. J'ai été rapide à Sepang et à Jerez. Il est dommage que je n'ai pas réussi à faire pareil ici, mais nous avons de bonnes idées pour la semaine prochaine et je reste confiant", indiquait vendredi soir Rossi qui pourrait fêter son 100ème podium en catégorie reine ce week-end...

De son côté, Davide Brivio espère redresser la barre d'ici dimanche prochain : "nous allons devoir utiliser au mieux nos quatre heures d'essais la semaine prochaine pour pouvoir nous battre aux avant-postes. Nos ingénieurs ont quelques idées pour améliorer la situation. Nous devons progresser, c'est évident, mais nous savons que nous avons encore une semaine pour travailler sur notre moto".

Volant la vedette à son chef de file, Lorenzo se montre heureux, mais prudent : "je suis content, car j'ai pu conserver un bon rythme tout au long de ces deux jours d'essais. La simulation d'aujourd'hui fut très positive, même si nous pouvons encore travailler sur le train arrière afin d'aller un peu plus vite. Toutefois, je n'ai jamais affronté directement les autres pilotes en conditions de courses et le premier GP sera une toute nouvelle expérience pour moi... Il y aura beaucoup de paramètres qui seront différents la semaine prochaine !", reconnaît le n° 48.

Le benjamin du plateau

Soulignant son inexpérience de la catégorie, le benjamin du plateau avoue à demi mots de grosses attentes : "je n'ai pas d'expérience en MotoGP et je ne peux pas m'avancer sur le déroulement de la saison. Mais en tout cas, malgré cette inexpérience, la pré saison s'est très bien passée et une fois que j'aurai un peu plus d'expérience, je devrais encore avoir plus de motifs de satisfaction".

Une allégresse partagée par les pilotes du team satellite de la marque aux diapasons : Hervé Poncharal et ses troupes de Tech 3 placent en effet leurs deux lieutenants à la seconde et quatrième place du classement final !

Jamais, depuis le titre d'OJ, l'ambiance dans le team n'a été aussi rayonnante et les objectifs aussi élevés. Il faut dire que vendredi, juste avant 21h00, Toseland et Edwards ont littéralement volé la vedette à un Stoner jusque-là intouchable...

Dégainant des gommes de qualifications "ultra-glue", les deux pilotes se sont octroyés le haut du classement avec, pour le récent champion du monde SBK, l'acquisition du nouveau record de la piste en 1'54.592 !

"Je connais très bien cette piste et il ne m'a pas fallu longtemps pour être dans le rythme avec la moto. Mais faire ce chrono et terminer second est vraiment incroyable !", se réjouissait jeudi James Toseland. "Cela montre à quel point ma confiance a grandi avec le pneu de qualification Michelin, car vous devez vraiment le connaître pour tirer le meilleur parti du grip supplémentaire offert par ce pneu. Je savais que c'était un tour rapide, mais ce fut encore un peu plus rapide que ce que j'espérais !", sourit l'anglais, vainqueur l'an passé de la seconde manche du championnat "concurrent" (lire Moto-Net.Com du 26 février 2007).

Heureux de voir son nom parmi les cadors de la catégorie la plus prestigieuse du monde "Djiti" n'en peut plus "d'attendre la première course"... et on le comprend parfaitement !

Edwards retrouve une deuxième jeunesse

A un peu moins de 4 dixièmes, on retrouve le sympathique Colin Edwards, à qui son arrivée chez Tech 3 semble avoir redonné une seconde jeunesse ! Salué par son team manager pour son implication, sa disponibilité et la qualité de ses commentaires comme pour ses performances pures, la "Tornade Texane" se dit satisfait de ses essais, notamment en configuration course.

"Hier, durant mon long run, mon meilleur tour était en 1'57.3, ce qui n'était pas assez rapide. Avec les pneus que j'ai utilisés aujourd'hui, j'ai fait un run de 8 tours dont le dernier en 1'56.4 et c'était avec un arrière qui avait déjà 22 tours et l'avant 26 !", se réjouissait vendredi le célèbre n°5.

Intercalé entre les deux Yamaha, on retrouve avec joie notre Randy et sa Honda RCV, avec laquelle le français pourrait bien créer la surprise ! Studieux, Randy de Puniet a enchaîné les tours (179), sans commettre d'erreur et en s'adaptant relativement rapidement à la luminosité artificielle de la piste : "c'était assez étrange, surtout au début, surtout le fait que tout ce qui entoure la piste soit plongé dans l'obscurité. Sur la piste, les ombres n'ont pas spécialement posé de problèmes", résume Randy.

Randy satisfait

Peu perturbé par des températures beaucoup plus fraîches qu'à l'accoutumée (environ 16°C), le pilote parisien s'est concentré sur le comportement de ses Michelin sans apporter de grosses modifications aux réglages de base de sa machine.

Pointant à la tête du classement vendredi de 17h00 à environ 19h40, Randy a toutefois dû céder sa place : d'abord à Stoner, puis à Toseland et Lorenzo. Repassant devant le champion du monde en titre, le pilote du team LCR peut se montrer satisfait de sa prestation et se dit heureux de son équipe et de ses pneumatiques : "ces deux journées ont vraiment été productives pour moi et l'ensemble du team", confie-t-il.

"Globalement, nous n'avons pas effectué de modifications importantes sur les réglages de base de la moto, mais nous nous sommes surtout attachés à bien travailler avec les pneus de course pour être dans un bon rythme pendant la première épreuve. Mes sensations aujourd'hui sur la machine étaient bien meilleures qu'hier et j'aime bien piloter dans ces conditions. Nous avons beaucoup appris également sur les pneus de course avant et arrière qui nous ont permis de réaliser des tours réguliers et rapides. Je pense que nous avons un bon ensemble pour effectuer un bon début de saison la semaine prochaine et je tiens à remercier le team LCR, le HRC et Michelin pour leurs efforts au cours de tous ces essais hivernaux", récapitule Randy, reconnaissant.

Bien dans sa tête et dans son équipe lui aussi, le jeune Andrea Dovizioso est crédité du 6ème chrono final, l'italien renforçant gentiment son statut d'étoile montante... Avec la 9ème place de De Angelis, cela place les quatre rookies de la catégorie dans le top 10 !

N'utilisant ses pneus de qualification qu'en toute fin de séance - au moment où l'humidité et le froid étaient à leur apogée -, le pilote du team Jir a finalisé son réglage pour la course et se dit enchanté par la réactivité des partenaires techniques du team (Honda, Michelin et Showa en particulier) et de leur "excellent travail" : un refrain décidément bien différent de celui des pilotes Honda l'an passé !

Nakano piégé

Peut-être est-ce simplement le fait d'un conflit de génération ? Toujours est-il que l'expérimenté Shinya Nakano ne pointe qu'à la 14ème place avec sa RC212V montée en Bridgestone et qu'il s'est fait piéger par les conditions de piste changeantes...

Penaud devant son modeste temps et face aux prestations de son coéquipier De Angelis, l'ancien vice-champion du monde 250 semble perdu depuis son départ de chez Kawasaki : "j'ai beaucoup travaillé sur mes réglages course. Nous avions une bonne base jusqu'à ce que les conditions évoluent. Et quand j'ai essayé d'attaquer un peu plus fort, je suis tombé. Cette chute a interrompu ma simulation de course et a mis fin prématurément à ma séance", regrette-t-il.

Pas vraiment à la fête non plus, les hommes du HRC repartent avec le 7ème et 13ème temps : une véritable bérézina pour Hayden et pour Pedrosa, que chacun explique à sa façon...

Hayden et Pedrosa en difficultés

"J'ai bien aimé rouler en nocturne, mais les conditions ne sont pas faciles ici la nuit : il y a du vent et beaucoup de changements de température de piste", explique Hayden. "Nous avons essayé les pneus course ce soir et à la fin, nous avons essayé quelques gommes qualif' et nous sommes allés un peu plus vite. Malgré tout, nous ne sommes pas où nous devrions être. Nous avons quitté Jerez vraiment confiant mais là, nous avons été ramenés à la réalité. Maintenant, nous avons du travail à faire".

L'ancien champion du monde se dit également insatisfait du moteur de sa machine et souhaiterait que le HRC améliore le châssis : autant dire que s'il n'y pas le feu au sein de la plus capée des écuries du plateau, on n'en est pas loin !

De retour de blessures, son coéquipier Pedrosa a visiblement souffert : 18ème lors de la dernière heure de la première soirée, "Asimo" fut l'un des seuls pilotes à utiliser un pneu qualif' pour tenter de remonter dans le classement...

"La piste est bien éclairée, mais il y a beaucoup d'ombres qui finissent par fatiguer les yeux", explique le nouveau n°2. "Ce fut assez difficile pendant ces deux jours. Nous avons essayé beaucoup de choses différentes, mais pour le moment nous n'obtenons pas les résultats que nous attendons. Le principal problème est l'adhérence. Les pneus sont corrects, on peut constater que les pilotes avec la Honda 2007 en Michelin sont rapides, donc c'est autre chose. Peut-être que la pratique de nuit a une certaine influence sur ce point, car il y a beaucoup d'humidité, mais c'est la même pour tout le monde... Ma main droite est encore douloureuse sur les freinages et elle a un peu gonflé, mais j'ai eu un peu de temps pour me reposer après Jerez, donc j'ai pu rouler plus longtemps que je n'avais pu le faire à Jerez".

Sentiments mitigés chez Suzuki

De leur côté, les "Suzuki boys" repartent avec des sentiments mitigés. Ainsi, Vermeulen atteste que "ce furent les essais les plus productifs de l'année !" et termine à la 8ème place finale, 2ème pilote Bridgestone.

Son nouveau coéquipier, l'italien Loris Capirossi, admet en revanche s'être perdu dans les réglages, avant de chuter lourdement et de terminer la soirée avec son mulet. "Je pense que j'ai perdu un peu trop de temps aujourd'hui en testant trop de choses. J'ai testé trois moteurs différents et je me suis peut-être un peu perdu dans les différentes options, mais c'était important de le faire. Le point positif est que nous savons maintenant où nous devons aller, mais nous allons devoir travailler dur pour y parvenir", précise-t-il.

"J'ai aussi perdu du temps avec ma chute. Heureusement, je ne me suis pas blessé et j'ai pu continuer. Ce furent d'assez bons essais, nous avons beaucoup appris", se rassure tout de même le célèbre n°65 qui, la semaine passée affirmait "se sentir encore jeune" et "prendre toujours autant de plaisir à piloter".

Mais sa maigre 11ème place finale, à presque 2 secondes de Lorenzo, ne va-t-elle pas avoir raison de la motivation du pilote de 34 ans ? Espérons en tout cas que le combatif triple champion du monde sache retrouver le bon mode d'emploi de sa GSV-R avant dimanche !

Hopkins à 80% de sa forme

La motivation ne semble pas faire défaut au nouvel arrivant de chez Kawasaki, John Hopkins : pendant que son co-équipier, Anthony West, clôture le classement sans jamais avoir été dans le coup, "Hopper" repart avec une méritante 12ème place au vu de la gêne occasionnée par sa récente blessure (lire Moto-Net.Com du 12 février 2008).

"Nous avons essentiellement travaillé pour définir les réglages de la moto", explique John, qui estime n'être qu'à 80 % de sa forme. "Nous avons déterminé l'allocation de pneus que nous avions à disposition et nous savons désormais quel choix nous allons effectuer pour la course", rapporte le n°21.

Dimanche soir, 3 courses sinon rien !

Profitant du bref répit avant les essais de vendredi - soir bien sûr ! -, John compte aller se reposer quelques jours à Dubaï avec sa jeune épouse, Ashleigh : un repos bienvenu, mais certainement très chargé en tension pour tous ces pilotes qui trépignent désormais d'impatience !

Ce sera dimanche soir à 21h, un premier rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte... avec Moto-Net.Com bien sûr !

Résultats tests Qatar :

Meilleur tour : Valentino Rossi - Yamaha M. - 1' 55.002 (pole 2007)
Meilleur tour en course : Casey Stoner - Ducati B. - 1' 56.528 (2007)