Alors que le passage de Jorge Lorenzo chez Ducati en 2017, fortement pressenti depuis plusieurs semaines, pourrait être confirmé officiellement dès le week-end prochain lors du GP d'Espagne à Jerez, Yamaha confirme que conserver le champion du monde MotoGP en titre paraît mal engagé...
Alors que le passage de Jorge Lorenzo chez Ducati en 2017, fortement pressenti depuis plusieurs semaines, pourrait être confirmé officiellement dès le week-end prochain lors du GP d'Espagne à Jerez, Yamaha confirme que conserver le champion du monde MotoGP en titre paraît mal engagé...
"Chaque jour qui passe réduit les chances de voir Jorge rester"
Comme son coéquipier Valentino Rossi, le majorquin s'est vu proposer une reconduction de son contrat dès le premier Grand Prix de la saison 2016 au Qatar. Mais contrairement au Docteur, Lorenzo n'a pas paraphé cette prolongation de contrat, pourtant jugée comme la meilleure jamais reçue de Yamaha...
MNC l'anticipait dès la fin du mois de mars : si le majorquin fait lambiner son employeur, alors qu'il déclarait pourtant que sa signature avec Yamaha n'était qu'une question de jours, c'est tout simplement parce qu'il dispose d'une offre supérieure, en l'occurrence une proposition de rejoindre le clan Ducati pour tenter de mener à bien le pari raté par son coéquipier en 2011 et 2012.
Lin Jarvis, le boss du service compétition de Yamaha, l'avoue désormais sans détour : la temporisation exigée par Lorenzo dure depuis trop longtemps pour espérer le voir rempiler avec la blason d'Iwata.
"Je dirais que chaque jour qui passe depuis que nous avons fait notre offre à Jorge réduit les chances de le voir prolonger. Et il y a déjà eu beaucoup de jours qui sont passés", analyse Jarvis dont le "plan B" passe par le jeune et talentueux espagnol Maverick Viñales, actuellement 8ème au provisoire à égalité avec Andrea Dovizioso (23 points) pour sa deuxième saison en MotoGP.
Viñales flatté... mais inquiet par rapport à l'ombre de Rossi
S'avouant le week-end dernier à Austin très flatté d'agiter à ce point le marché des transferts (Honda et Ducati aussi auraient approché l'officiel Suzuki), Vinales vient par ailleurs de changer d'agent, ce qui tend à confirmer sa volonté de négocier au mieux la suite de sa jeune carrière.
Pour autant, Suzuki ne désespère pas de parvenir à conserver sa nouvelle pépite, qui a plusieurs fois répété vouloir poursuivre sur la GSX-RR si le blason d'Hamamatsu parvenait à combler rapidement ses quelques lacunes face aux RCV, M1 et autres Desmosedici plus abouties.
Ce pari semble en passe de devenir réalité puisque Maverick Viñales et son coéquipier Aleix Espargaro ont terminé 4ème et 5ème à Austin, avant de boucler des tests privés sur ce même circuit jugés très satisfaisants en termes d'améliorations apportées sur l'électronique et la motricité de la Suzuki, jusqu'ici en retrait.
Reste qu'une offre de pilote d'usine au sein d'une équipe comme le team officiel Yamaha ne se refuse pas si facilement, même si Viñales (ci-dessus en train d'admirer l'arrière de sa possible future moto) avoue craindre d'être "écrasé" par l'aura et l'importance de son potentiel futur coéquipier, Valentino Rossi himself...
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