Michel Rocard, président de la conférence des experts et de la table ronde sur la contribution "Climat-Energie" (CCE), a remis son rapport au ministre de l'environnement, Jean-Louis Borloo, le 28 juillet.
Michel Rocard, président de la conférence des experts et de la table ronde sur la contribution "Climat-Energie" (CCE), a remis son rapport au ministre de l'environnement, Jean-Louis Borloo, le 28 juillet.
La Fédération des motards en colère mais bientôt citoyens (FFMC) en profite pour rappeler au gouvernement et au président de la République que si elle "adhère aux principes énoncés dans le rapport et à son souci d'en favoriser l'acceptabilité sociale par une mise en place juste et équilibrée, elle réserve cependant son appréciation sur la façon dont les propositions du rapport trouveront leur concrétisation".
"L'acceptabilité de cette taxe reposera sur un respect rigoureux de l'équité, de la justice et de l'égalité des citoyens devant l'impôt", précise l'association de défense des motards et scooteristes : "ainsi que le préconise le rapport "Rocard", le produit de cette taxe doit donc, non seulement être le levier de ces principes, mais, également assurer le développement de solutions alternatives en matière de transport et, notamment, de transport individuel", insiste-t-elle à juste titre.
Or force est de constater que malgré les débuts de la moto électrique (lire notamment Moto-Net.Com du 5 août 2009), trop peu de solutions s'offrent encore aux usagers de la route, et plus particulièrement aux utilisateurs de deux-roues motorisés : ces derniers, ainsi que les usagers "les plus modestes", resteront donc "encore longtemps prisonniers de moyens de locomotion énergivores et polluants dont le coût d'utilisation s'alourdira d'année en année sans qu'ils puissent réellement changer leurs comportements", déplore l'association.
"Instruite par les différentes initiatives gouvernementales qui, par le passé, ont visé à inciter les Français à changer de voiture et ont toujours exclu les 2RM du dispositif", la FFMC appelle le gouvernement à "ne pas manquer cet ambitieux rendez-vous avec l'Histoire" en intégrant les deux-roues motorisés aux efforts de recherche de solutions alternatives et en faisant bénéficier leurs consommateurs des mêmes aides que les autres moyens de locomotion.
Car "l'activité économique de notre pays repose également sur la faculté de ses acteurs à pouvoir se déplacer, y compris au moyen de deux-roues motorisés", rappelle la FFMC.
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