Après deux heures de course, la Suzuki n°1 du SERT, la Yamaha n°94 du GMT et la Kawasaki n°11 occupent le tiercé de tête. La course a été neutralisée suite à une chute impliquant la Honda n°85 de Thorn Bikes et la Kawasaki n°16 du Team Raffin Motos.
C'est sous un ciel couvert mais pour l'instant sans averses que Julien da Costa a pris le commandement du Bol d'Or au guidon de la Suzuki n°1 du SERT, devant la Yamaha n°94 du GMT emmenée par Sébastien Gimbert et la Kawasaki n°11 aux mains de Julian Mazuecos, suivie de la Yamaha n°7 du Team Austria.
Au moment de la mise en grille, le team privé espagnol Yamaha Floch Endurance - actuellement 4ème au championnat du monde d’endurance, ex-aequo avec la Suzuki n°2 - a eu sa poussée d’adrénaline : lors du warm up, le moteur a cassé et toute l’équipe technique a dû s’affairer autour de la machine pour changer le moteur en un temps record avant le départ. In extremis, la n°4 a pu prendre le départ des deux tours de chauffe, mais a écopé d’un stop and go pour être sorti des stands après le feu vert. Pour le manager, "le moteur est bon mais la moto n’a plus toutes les meilleures pièces... Avec la pluie qui est annoncée, tout peut arriver sur la course et l’important est d’avoir pris le départ !"
La Ducati n°98 a chuté immédiatement en bout de ligne droite des stands après le départ : Louis Bulle se relève et repart, mais il tombe de nouveau et se blesse à la main. "Je pense qu'il n'avait plus de frein après la première chute", explique à Moto-Net.Com le chronométreur du Ducati Endurance Racing Team avant d'abandonner, les larmes aux yeux...
Christian Bourgeois, directeur compétition de Kawasaki France, a choisi de faire prendre le départ à Julien Mazuecos pour lui redonner confiance : Julien accuse un retard d'une seconde au tour sur ses deux coéquipiers, Ivan Silva et le français Erwan Nigon, ce qui est "énorme à ce niveau", explique le team manager. "Ca se passe dans la tête. Un pilote est une mécanique fragile, il faut qu'il retrouve confiance".
Christian Bourgeois rappelle également que son team n'est pas soutenu par l'usine japonaise : "le Team Kawasaki France est privé et n'a pas le championnat du monde pour objectif", indique-t-il à l'AFP. "Nous faisons les courses françaises et j'ai réussi à plaider pour que nous participions aux courses en Europe. Il s'agit de permettre à la marque de conserver un haut niveau dans cette spécialité".
Alors que les premières gouttes de pluie attendues pour 18h00 font une courte apparition à 15h30, la course est neutralisée à 16h15 par le safety car suite à une chute à la sortie d'Estoril impliquant Stéphane Lacaze sur la Honda n°85 de Thorn Bikes et Etienne Masson sur la Kawasaki n°16 du Team Raffin Motos.
Stéphane Lacaze souffre d'une grosse commotion et d'un clavicule cassée tandis qu'Etienne Masson ramène la moto au stand. La Honda n°85 fonctionnant au bioéthanol abandonnera officiellement à 17h22 et la Kawasaki n°16 s'apprête à abandonner en raison de fuites d'huile et d'une fourche faussée...
Pour le GMT, dont la Yamaha n°94 a étonnamment perdu 12 secondes dans les premiers tours, l'objectif est bien sûr de gagner (voir notre interview vidéo ci-contre). Elle dispute toujours le commandement à la Suzuki n°1 après deux heures de course tandis que la Kawasaki n°11 figure toujours dans le top 3 des machines de tête. La Suzuki n°72 du Junior Team, première Superstock, est en sixième position derrière la Yamaha n°99 et devant la Suzuki n°95 de Qatar Endurance.
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