Le tribunal de commerce de Clermont s'apprête à examiner sept offres de reprise pour Voxan, dont trois sont qualifiées de sérieuses. Outre Didier Tirard, deux hommes d'affaires français sont sur les rangs, ainsi qu'un importateur grec et trois anonymes.
Le tribunal de commerce de Clermont-Ferrand recevra le 11 juin sept candidats à la reprise de Voxan, en liquidation depuis le 5 avril, et rendra sa décision finale quelques jours plus tard. Didier Tirard, le directeur de l'usine d'Issoire qui avait présenté le plan de reprise des cadres avant l'arrivée de Merker, serait cette fois-ci épaulé par un investisseur.
Selon Les Echos, il s'agit d'un "industriel de la moto qui souhaite garder l'anonymat". Ce n'est pas le cas de Didier Cazeaux, patron de l'entreprise de yachts de haute technologie Guy Couach basée à Gujan Mestras, et dirigeant du cabinet de promotion immobilière Foncier Investissement. Sont également en lice Jean-Charles Corbet, président de la compagnie aérienne Air Lib, et Costa Chrisochoidis, directeur général de Ligier Hellas, la filiale grecque du fabricant français de voiturettes sans permis. Le Canadien Bombardier serait encore sur les rangs (lire Moto-Net du 6 mai 2002), mais seulement en collaboration avec un autre candidat.
Estimant que "trois candidats sont très sérieux", le liquidateur judiciaire, Jean-François Pétavy, s'est déclaré "assez optimiste" sur l'avenir de Voxan. Enfin, trois autres offres anonymes déposées le 24 mai n'ont pas été confirmées.
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