Le Yamaha Tmax est un phénomène dont l'énorme succès commercial est parfois difficile à saisir... pour qui ne l'a jamais essayé ! Car pour ses fans rencontrés au Tmax Mania, ce n'est pas pour rien qu'il devenu le plus célèbre des maxi-scooters.
Le samedi en fin d'après-midi s'est tenue une grande tombola afin de distribuer les nombreux lots offerts par les différents partenaires du Club (Yamaha Motor France, Chris 06, etc.). Malgré la météo toujours aussi épouvantable, la convivialité et la joie de se retrouver l'ont emporté sur l'ennui.
Il est vrai que le motard en général et le "tmaxer" passionné en particulier ont une capacité assez extraordinaire à disserter durant des heures de la plus petite bidouille mécanique ou de la plus infime modification esthétique !
Tout le monde ne s'est d'ailleurs pas tourné les pouces en refaisant le monde durant ce week-end. Deux ateliers ont tourné à plein régime : celui de The King (www. jackalarm.fr), grand spécialiste du xénon et celui de Chris 06, véritable sorcier du Tmax.
Si le premier a patiemment installé des feux xénons et autres "Angel Eyes", le second a enchaîné à un rythme sidérant des montages de galets allégés, variateurs ou autres pots adaptables. Le voir travailler est tout simplement un régal !
Seul au milieu d'une salle de restaurant improvisée en atelier, avec en permanence 15 ou 20 "relous-curieux-tu-fais-quoi-là ?" pour épier et commenter ses moindres faits et gestes, il ne lui faut pas plus de 30 minutes pour poser un variateur adaptable, une contre-poulie et un nouveau ressort de correcteur de couple.
L'affaire est rondement menée, tellement vite et bien que ça laisse d'ailleurs songeur au regard des deux heures de main d'oeuvre demandées par certaines enseignes pour réaliser la même chose !
Tmax à performances variables
Parmi les propriétaires de Tmax, nombreux sont ceux qui lorgnent avec envie sur ces variateurs adaptables de chez Polini, Malossi, J-Costa et autres. Comme dans une concentration moto, beaucoup de conversations tournent autour des performances mécaniques, et surtout sur les moyens de les améliorer !
Dans le cas du Yamaha Tmax - et comme sur la plupart des scooters -, c'est le système de transmission qui reçoit le plus souvent des modifications, juste après le remplacement du silencieux d'origine. Les plus sportifs des "Tmaxers" adoptent des variateurs adaptables et jouent sur le poids des galets afin de booster les accélérations. Un peu à la manière d'une moto sur laquelle on raccourcirait la transmission finale pour gagner en punch.
Concrètement, plus les galets sont légers (15, 14 voire 8 grammes) et plus le bicylindre se rue dans les tours. Plus ils sont lourds en revanche (18 g) et plus la mécanique est sage et sobre en carburant. Avec le renfort d'une contre-poulie usinée un peu plus plate, le Tmax devient alors un vrai "dragster des rues" !
Ainsi transformé, le scooter Yamaha soutient la comparaison de 0 à 150 km/h avec les plus puissants des maxi-scooters comme le BMW C600 Sport (60 ch) et les Aprilia SRV850 / Gilera GP800 (75 ch), malgré sa puissance en retrait (46,5 ch sur le modèle 2013).
Reste que si ces transformations sont adoptées par bon nombre de "Tmaxers", elles entraînent leurs lots de contraintes dont il faut impérativement tenir compte ! Premièrement, qui dit modification mécanique dit passage devant l'administration pour vérifier et valider (ou non...) la conformité du dispositif.
Tmax Mania en bref |
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Deuxièmement, à partir du moment où une intervention est réalisée sur le moteur, la garantie constructeur peut être invalidée : en cas de casse, la prise en charge des dégâts sera à l'appréciation du concessionnaire... Même chose pour l'assurance, qui peut invoquer cette transformation pour refuser la prise en charge d'un sinistre (comme dans le cas d'une moto débridée).
Enfin, si la monte d'un variateur adaptable n'a a priori aucun impact néfaste sur la fiabilité du Tmax, les préparateurs et les professionnels recommandent toutefois de rapprocher l'intervalle des révisions. Il est ainsi conseillé de changer les galets et les guides et de vidanger le bicylindre tous les 5000 km, au lieu des 10 000 km préconisés d'origine par le constructeur. Entre ce surcoût, le prix des pièces et leur pose, la note devient donc rapidement assez salée !
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