Reportage au Show Bike Aquitaine : le Daytona Beach à la française !

Aucune ségrégation au Show Bike Aquitaine, tout le monde est bienvenu ! Seule condition tout de même : venir dans le but de s'amuser, toujours dans le respect de l'autre. Même si le rassemblement compte entre 60 et 70% de customs (en particulier des Harley), les motos japonaises et européennes sont les bienvenues ainsi que les trikes, Vespa et autres hot-rods. De cette mixité découle une ambiance conviviale que l'on rencontre malheureusement trop peu ailleurs.

Ça change !

En effet, les événements sportifs du type Bol d'Or ou 24 Heures attirent surtout des motos japonaises et quelques italiennes. La moyenne d'âge est plus jeune et c'est souvent implicitement une course puérile à la puissance. Les spectateurs ont parfois tendance à vouloir parader avec le nouveau Gex ou le dernier R1... et surtout avoir le casque réplica qui va avec !

Dans les événements 100% custom US, ce n'est finalement guère différent : la moyenne d'âge y est plus élevée - est-ce mieux ?! - et les mentalités ne sont guère plus ouvertes... Certains ne vous adresseront même pas la parole si vous roulez avec autre chose qu'un CVO à 35 000 euros !

Tous motards et pis c'est tout !

En venant à "Monta" (car c'est ainsi que tout le monde évoque le Show Bike de Vendays-Montalivet), le but est de passer un bon moment tous ensemble, au delà des clivages, pour profiter de toutes les animations qui se déroulent en ville comme sur la concentration.

Rien n'est imposé ni interdit... hormis les wheelings et autres burns dans la Main Street, qui pourraient mettre en danger leurs auteurs autant que la foule très dense sur la chaussée et sur les trottoirs.

Autorégulation...

Durant trois jours, Montalivet-les-Bains est désertée par les forces de l'ordre. La Gendarmerie est tout simplement fermée et la sécurité est laissée aux bons soins des Outcasts et de leur service d'ordre, réputé aussi accueillant qu'inflexible.

En revanche, tous les accès à la concentre sont étroitement surveillés dans un rayon de 50 km. Radars, tests d'alcoolémie et tolérance zéro dès que l'on sort de la ville. Résultat : une ambiance détendue, pas une seule moto volée et les embryons de bagarre sont vite avortés.