KTM vient de boucler le premier semestre 2012 sur une hausse de +17% et totalise 3654 immatriculations. Le président de la marque autrichienne, Reinhold Zens, livre ses impressions à Moto-Net.Com et ses lecteurs. Bilan.
Moto-Net.Com : Que vous inspire le premier semestre 2012 du marché du motocycle en France ?
Reinhold Zens (Président KTM France) : Le marché était plutôt instable. Tout d'abord la météo ne donnait pas vraiment envie d'aller acheter une moto. De plus, l'incertitude économique et politique a beaucoup contribué à déstabiliser le marché de la moto. Cependant, je reste persuadé qu'avec seulement -9% sur les six premiers mois, le marché de la moto en France s'est montré plus résistant qu'on ne pouvait le craindre.
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MNC : En ce qui concerne votre activité, quel bilan tirez-vous de vos six premiers mois 2012 ?
R. Z. : Nous sommes très contents de notre performance au premier semestre. Boostés par les lancements de la nouvelle 690 Duke et la 350 Freeride, et toujours tractés par une formidable 125 Duke, nous avons pu finir ce trimestre sur un excellent +17% dans une année plutôt difficile. De plus, il ne faut pas oublier que notre deuxième marque d'enduro, Husaberg, accroche un +93% au premier semestre ! Ces résultats extraordinaires sont le fruit de notre travail et notre investissement de ces dernières années.
MNC : Quels sont pour vous les faits marquants de cette première moitié d'année ?
R. Z. : En premier lieu, le marché français résiste beaucoup mieux à la crise que dans certains autres pays. En France la moto est intégrée dans la société et fait partie de notre vie, même si elle est agressée de temps en temps par ses détracteurs. Ensuite, il semble que les constructeurs européens vont continuer à faire leur chemin. Enfin, la stratégie de KTM fonctionne, avec d'un coté des motos pour experts (690 SMC-R, 990 SMR, SX, EXC, etc.), et de l'autre coté des KTM pour le grand public (350 Freeride, 690 Duke, 125 Duke, 990 SMT...) qui gardent néanmoins l'ADN d'une vraie KTM.
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MNC : Comment envisagez-vous le second semestre ?
R. Z. : Je ne peux pas vraiment dire que ce sera un semestre de folie, mais je reste positif. Je pense que le motard français n'abandonnera pas la moto. Pour nous, le +17% va se réduire un peu mais on restera entre +5% et +10% sur l'année.
MNC : Enfin, comment percevez-vous la création de la FF2RM (lire MNC du 4 juin 2012) ?
R. Z. : Je n'ai pas trop d'opinion là-dessus, mais je pense que tout ce qui défend la moto est en principe une bonne chose. Après, il faut voir si les choses sont bien organisées et concertées.
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