Premier essai du Peugeot Vivacity 125 : un scooter très urbain !

Les deux principaux arguments du Vivacity 125 par rapport aux 125 GT tiennent à son gabarit et à son poids : on enfourche le nouveau Peugeot puis on le manie exactement comme un 50 cc. Tant et si bien que les 118 kg à vide (auxquels il faut ajouter notamment 7,5 litres d'essence) annoncés par le constructeur semblent surestimé par rapport aux 160 kg à sec (+13,2 l de carburant) du Satelis, par exemple.

En outre, la hauteur de selle limitée à 790 mm et la finesse du Vivacity 125 le rendent plus accessible aux petits conducteurs - et petites conductrices ! - qu'un Satelis, dont la selle est certes située 6 mm plus bas mais qui est bien plus large aux niveaux de l'assise et des pieds.

Les grands ne se sentiront toutefois pas à l'étroit : les jambes d'un conducteur d'1m90 trouvent parfaitement leur place et à condition de se reculer un peu sur la longue selle, on peut même évoluer dans une position simili-custom, pointes des pieds relevées !

Principalement taillé pour la ville, le Vivacity offre une protection du haut du corps proche de zéro : les commuters les plus courageux - voire téméraires ! - qui entreprendront de "longs" parcours à son guidon ne manqueront pas d'équiper leur scooter d'un haut pare-brise.

Une courte averse nous a en revanche permis de constater que les jambes sont correctement protégées des petites intempéries. Enfin, on regrette l'absence de warning permettant de se faufiler plus prudemment entre les files.

Dommage, car le Vivacity se joue à merveille de la circulation grâce à son encombrement minime, son extrême agilité et son excellent rayon de braquage. Il est ainsi bien rare de ne pas pouvoir rejoindre la pole position aux feux et aux stops. Mais si face aux voitures, le holeshot est envisageable, il n'en va pas de même face aux autres scooters ou motos !

Car le vaillant 125 cc 4-temps 2-soupapes à refroidissement par air d'origine Qinjqi - celui du Sum-Up, donc ! - a beau avoir été revu et corrigé par les ingénieurs français, il n'offre pas de quoi s'extasier question "performances pures"...