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SUPERBIKE - ALBI
Paris, le 9 juillet 2008

Pluie, chutes et rebondissements !

Pluie, chutes et rebondissements !

Il semble bien que le Championnat de France SBK 2008 soit placé sous le signe de la pluie : à Albi, les ténors de la vitesse française ont encore dû composer avec des drapeaux rouges et des averses... Comptes rendus et tour du circuit avec Fabrice Auger.

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Construit en 1928, le tracé albigeois accueillait le week-end dernier le cinquième round du Championnat de France Superbike. Faisant le plein d'invités de marque comme Matthieu Lagrive, David Perret (qui se blessera malheureusement au poignet le samedi), Julian Mazuecos et Sylvain Barrier en course, l'organisation n'était pas peu fière de pouvoir annoncer également la venue de Mike di Meglio (actuel leader du championnat du monde 125) en "guest star" !

Le tour du circuit avec Fabrice Auger

Avec une Yamaha R6 bien préparée, ça donne quoi un tour du circuit d'Albi, Fabrice Auger ?
"Tu sors du dernier droite (virage du Karting) à fond de deuxième pour aborder la ligne droite des stands, où tu montes jusqu'en 4ème. Au panneau "100 m", tu prends les freins et tu entres en 3ème dans les Esses François Flad. C'est un enchaînement technique et tu dois plonger très rapidement à la corde à la sortie pour bien te laisser déporter à l'extérieur dans la parabolique suivante. A cet instant, tu dois bien serrer la moto, car quelle que soit la trajectoire que tu adoptes, la piste est vraiment bosselée ! Ensuite, tu passes trois rapports avant de freiner et de rétrograder en 2ème aux abords de la chicane du Séquestre : celle-ci est très large, notamment en sortie, et il est possible en 600cc de sortir à fond de 3ème avant de vite monter la 4ème. La ligne droite du Rajol permet de passer la 5ème, avant un freinage au panneau "100 m" pour le double droite où tu tombes à nouveau deux rapports : ce virage présente la particularité de passer au dessus de la piste d'aérodrome, donc il y a une compression assez importante entre les deux droits. Il convient alors de redresser la moto légèrement, avant d'aborder le deuxième virage à droite à fond de 3ème. Tu passes ensuite les trois rapports supérieurs sur la ligne droite suivante, mais elle est tellement bosselée elle aussi que ça n'a rien de reposant ! L'avant-dernier freinage se négocie au panneau "200 m", car le virage du Parc est très serré et tu ressors en 3ème avant de freiner sous la passerelle pour aborder le dernier droit"...

Tout ce beau monde s'était donc donné rendez-vous au sein d'une arène au revêtement critiquable : Albi souffre en effet d'une réputation de "champs de bosses" et devrait théoriquement faire peau neuve en 2010, grâce à une série de travaux importants. En attendant, les 3,573 km de la piste du Tarn ont mis encore une fois à rude épreuve les nerfs de tous les engagés...

Le tour du proprio par un pro !

"Albi est un circuit dont l'état empire année après année", explique à Moto-Net.Com le pilote Supersport Fabrice Auger (lire Moto-Net.Com du 29 octobre 2007 et l'encadré ci-contre) : "la mise au point de la machine ne s'en trouve pas facilitée, car il faut accepter que la moto bouge beaucoup sur les bosses et c'est délicat de trouver un bon compromis... Enfin, Albi est un circuit de moteurs avec de longues portions de lignes droites qui nécessitent de bonnes relances, or ce week-end nous avons connu quelques soucis avec mon moteur", indique le rémois, deux fois douzième ce week-end : des résultats jugés satisfaisants malgré tout, au vu du niveau très élevé de la catégorie.

Jonglant avec des conditions météos délicates (temps mitigé vendredi, samedi chaud et ensoleillé mais dimanche délicat avec une piste passée de 45 à 25°, plus quelques averses avant la 125 et la première manche SBK !), les pilotes ont eu fort à faire sur un circuit qui demande du gros coeur et de l'abnégation pour aller vite !

125

Premiers en lice sur cette fameuse piste, les pilotes 125 ont sorti le grand jeu dès les premières séances d'essais ! Steven le Coquen, Valentin Debise, Clément Dunikowski et Jimmy Petit composent la première ligne après une âpre lutte en essais comme en qualifications ! Malheureusement, les pilotes doivent essuyer une soudaine averse peu avant le départ de la course, qui va bouleverser toutes les stratégies et surtout les réglages des machines...

Pluie, chutes et rebondissements !

Dès le tour de chauffe, plusieurs pilotes partent ainsi à la faute, retardant le départ de la course. Celui-ci sera donné sur une piste séchante, avant d'être reconduit après une nouvelle chute d'Ornella Ongaro nécessitant une évacuation par les secours. Sous pression, les pilotes de tête s'observent, conscients que la course va se jouer sur quelques tours seulement : roues dans roues dès le premier tour, Debise, le Coquen et Dunikowski donnent tout pour briller devant celui qui doit représenter un modèle pour eux : Mike di Meglio ! Après une course de toutes les attaques, Steven le Coquen s'impose devant Valentin Debise et Clément Dunikowski.

Pluie, chutes et rebondissements !

Bonne opération pour le Coquen qui revient à cinq points du leader, Valentin Debise, alors que le pilote de la FFM, Cyril Carrillo (lire l'interview Moto-Net.Com du 15 mai 2008), se hisse à la troisième place du général.

600 Pirelli Junior

Nouveau venu au sein de la Dark Dog Académy (lire ci-dessous), Dylan Chevalley s'illustre en signant une étonnante quatrième position sur la grille après une année sans roulage ! Malheureusement, le jeune pilote ne profite guère de sa performance puisqu'il se fait percuter dès le premier virage par Franck Larrive et se voit contraint de jeter l'éponge... Pas de quoi se réjouir non plus du côté de son coéquipier Jimmy Maccio, qui termine la course en 17ème position et rétrograde à la 14ème place du classement général provisoire : une régression que ne goûte guère son team manager...

Pluie, chutes et rebondissements !

La course aura donc été marquée par les chutes et deux procédures de départ, avant de voir une superbe bagarre entre Bulle, Guitet, Loiseau, Chevaux et Masson ! Bulle réussira à prendre le meilleur sur la Triumph de Guitet, avant que la chute de Nans Chevaux au 11ème tour n'interrompe la course. Louis Bulle gagne donc cette manche à rebondissements devant Guitet et Masson. Au général, Etienne Masson mène les débats avec 21 points d'avance sur Anthony Loiseau, qui précède William Grarre et Louis Bulle.

Pluie, chutes et rebondissements !

Supersport

La deuxième séance d'essai Supersport voit trois Mathieu s'emparer des positions de pointe sur la grille : Mathieu Gines, Mathieu Andrieu et Matthieu Lagrive vont en effet squatter la première ligne en compagnie d'Olivier Four !

En première manche, Mathieu Andrieu réussit le meilleur envol de sa position et mène un groupe composé de Mathieu Gines, Laurent Brian et Matthieu Lagrive ! Un peu plus loin, Four, Enjolras et Denis se tirent la bourre. Mais Julien Enjolras perdra le contact suite à un freinage raté alors que devant, Mathieu Gines passe le leader et cherche à s'échapper. Habitué des fines stratégies des courses du Mondial Supersport, Matthieu Lagrive double Andrieu et parvient à mieux négocier la fin de course : l'expérimenté pilote va en effet s'imposer au finish devant Mathieu Andrieu et Mathieu Gines.

Pluie, chutes et rebondissements !

En deuxième manche, la piste est complètement sèche et c'est encore une guerre des Mathieu qui se profile ! Matthieu Lagrive réalise le hole shot et impose d'emblée un rythme que ses adversaires ne pourront jamais égaler : on sent que le pilote veut montrer à tous le niveau de pilotage nécessaire pour briller en championnat du monde ! Il creusera un écart de plus de trois secondes (!), devant Four, Gines et Enjolras. Malheureusement le vice champion de France Superbike 2007, Olivier Four, part à la faute au 14ème tour et la direction de course décide de brandir le drapeau rouge : le classement est alors figé sur le tour précédant et c'est donc Matthieu Lagrive, Olivier Four et Julien Enjolras qui composeront le podium final.

Pluie, chutes et rebondissements !

Du côté du team de la Dark Dog Academy, les deux pilotes ont alterné le chaud et le froid : après de bons débuts en essais, Franck Millet (qui remplace Hugo Marchand) et Kevin Denis ont rencontré plus de difficultés en course : "je me retrouve en 8ème place au général, mais il n’y a que trois points qui me séparent du 5ème. Donc rien n’est perdu et j’ai bien l’intention de reprendre ma place dans le top 5 en me battant à fond sur les deux dernières courses !", prévient Kevin qui termine 7ème en première manche et 8ème en seconde.

Turn over à la Dark Dog Academy

Deux nouvelles têtes ont fait leur apparition ce week-end dans le team de Marc Fontan : suite au départ d'Hugo Marchand, Franck Millet reprend le flambeau en SSP tandis que Dylan Chevalley s'adjoint à Jimmy Maccio en 600 Pirelli Junior. "Le départ d’Hugo a été un choix consenti des deux côtés", explique le team manager : "engagé par un fabriquant de pneumatiques pour faire des essais aux quatre coins du monde, ses disponibilités physiques et mentales n’étaient pas suffisantes pour un plein engagement au sein de notre team. (...) Toutefois, tout le temps qu’Hugo a consacré à la DDA, je dois dire qu’il a véritablement assuré son rôle de "grand frère" auprès de nos jeunes pilotes, même si, hélas, il a joué de malchance sur une bonne partie des courses et n’a pas forcément pu donner l’exemple en termes de résultats. Quant à Dylan Chevalley, le choix de l’intégrer au sein du team pour cette fin de saison nous permet aussi de pouvoir réellement juger la capacité technique de nos machines, au regard des résultats peu probants de Jimmy. Lorsque nous l’avions rencontré en novembre dernier pour les sélections, nous avions évalué ses talents mais il poursuivait alors des études en Terminale S et ça semblait difficilement compatible. Maintenant qu’il a passé son bac, nous pouvons compter sur sa participation et sans doute espérer, à travers ses premiers résultats du week-end, qu’il réalise de très belles performances sur les deux dernières courses", conclut Marc Fontan.

Au provisoire, Olivier Four est en tête du classement avec 6 points d'avance sur Julien Enjolras et 12 sur Mathieu Gines.

Superbike

Bien malin celui qui aurait pu départager les têtes d'affiche de la catégorie reine samedi ! Après les séances de qualifs, les huit meilleurs se retrouvent lors d'une unique séance de Superpole : à cette occasion, Stéphane Duterne (lire notre Interview Moto-Net.Com du 25 mars 2008) se rappelle au bon souvenir de tous en claquant un impressionnant 1'18.298 !

A moins d'un dixième, Erwan Nigon échoue à la seconde place sur la grille, suivi de Lucas de Carolis, Sylvain Barrier, Jérome et Cédric Tangre, Thomas Métro et Emeric Jonchière.

En première manche, les quelques gouttes qui parsèment la piste au moment du départ suffisent à créer la zizanie : cinq chutes viendront émailler les premiers tours, forçant les commissaires de pistes à - encore ! - agiter le drapeau rouge...

Et après un second départ, rebelote : David Muscat, en délicatesse avec sa Honda, chute lourdement et entraîne l'infortuné Julian Mazuecos. Sonné, le multiple champion de France doit être évacué...

Pluie, chutes et rebondissements !

C'est finalement Erwan Nigon qui réussit le meilleur "troisième" départ devant Sylvain Barrier et Lucas de Carolis. Appliqué, Nigon se met rapidement hors de portée de ses adversaires pendant que l'actuel leader du championnat sonne la charge : se battant becs et ongles, Guillaume Dietrich réussit une superbe remontée et prend finalement le meilleur sur Cédric Tangre et Sylvain Barrier qui complète le podium.

En deuxième manche, Sylvain Barrier réalise le hole shot et tente de s'échapper devant Nigon, De Carolis et le pole man, Stéphane Duterne. Multipliant les records du tour, Erwan Nigon passe rapidement Barrier et c'est bientôt quatre pilotes qui battent le record 2005 ! Nigon et Barrier s'expliquent aux avant-postes et le pilote roulant en Superstock européen met tout le monde d'accord côté chrono avec un incroyable 1'17.723 ! Pourtant, c'est bien la Kawasaki d'Erwan Nigon qui franchira la ligne d'arrivée en vainqueur devant Barrier et De Carolis, qui a chèrement défendu sa peau face aux attaques de son coéquipier Guillaume Diectrich.

Pluie, chutes et rebondissements !

Mécontent des ses résultats, le pilote Suzuki souhaite améliorer ses prestations durant les essais pour ne pas perdre trop de temps à remonter ensuite : "l’aspect positif", explique-t-il, "c’est que je conserve ma position de leader avec toujours une bonne avance sur mes poursuivants. Et je suis toujours parmi les plus rapides en course. Mais mon problème, c’est toujours l’utilisation du pneu qualif... Rapide en pneus de course pendant les essais, je n’ai pas réussi à améliorer avec mon pneu qualif, chose que mes adversaires ont fait avec pour conséquence de me créditer du 9ème chrono, hors de qualification pour la superpole"...

Et en effet, Guillaume Diectrich profite de sa régularité pour conserver la tête du championnat avec 26 points d'avance sur Erwan Nigon et 38 sur son coéquipier Lucas de Carolis.

Pluie, chutes et rebondissements !

Side car et Top Twin

Pour les attelés, les deux courses se déroulent de façon identique : Dernoncourt et Romand prennent l'aspi de Ducouret et Herman, qu’ils passent rapidement avant de s’envoler vers la victoire. L'équipage Ducouret / Herman creuse donc l’écart sur Le Bail et Chaigneau qui terminent 3èmes.

Au classement général, Le Bail et Chaigneau reprennent la tête avec 84,5 points devant Dernoncourt / Romand (77,5) et Ducouret / Herman (76,5). Leur absence coûte donc trois places à Delannoy et Cluse : ça promet une belle revanche fin juillet !

Côté bicylindres, Louis Bulle côtoie l'excellence : brillant vainqueur en première manche devant Molinier, Yves Mounier et le pilote KTM Philippe Donischal, le pilote esquive la cérémonie du podium pour aller gagner en Junior 600 Pirelli !

Pluie, chutes et rebondissements !

Mais se présentant trop tard à la procédure de départ de la seconde manche Top Twin, le double vainqueur du jour est contraint de partir de la voie des stands : Mounier en profite pour essayer de s'échapper, mais l'infatigable Louis Bulle entame une improbable remontée et revient en quatre tours à la troisième place ! Prenant ensuite la place de leader, le pilote Ducati s'impose pour la troisième fois du week-end malgré son départ des stands !

Au général, Bulle est logiquement en tête avec 23 points d'avance sur Jean-Yves Mounier et 40 sur Bruno Destoop.

En conclusion de ce grand week-end de course, il faut bien évidemment retenir le superbe spectacle offert aux spectateurs. Pourtant, dans les paddocks, certains pilotes regrettent le temps où Christophe Guyot s'occupait de la gestion de l'événement : non pas que l'organisation prête le flanc à la critique, loin s'en faut, mais force est de constater que l'emblématique team manager du GMT savait mettre les petits plats dans les grands pour attirer une foule plus conséquente...

Prochain rendez-vous sur le tracé de Magny-cours les 19 et 20 juillet : restez connectés !

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