Depuis 1998, le Parc floral de Paris accueille le monde du deux-roues et plus particulièrement celui de l'exception. Avec Moto Légende, place aux machines qui resteront gravées dans les esprits ou dans les pages des livres.
Depuis 1998, le Parc floral de Paris accueille le monde du deux-roues et plus particulièrement celui de l’exception.
Place aux machines qui resteront gravés dans les esprits ou dans les pages des livres : les mamies centenaires côtoient la Rocket III de chez Triumph au milieu d’un millier de pièces détachées dans lesquelles les collectionneurs plongent avec bonheur...
Place à l'Italie
Chaque année, Moto Légende (anciennement Moto Salon) affiche un thème principal qui accueille le visiteur lors de son arrivée. Cette année, plein phare sur l'Italie et plus particulièrement sur le design dans la moto. Rendons à César ce qui lui appartient !
Au dessus de nombreux modèles flotte donc la bannière italienne, même si la France affirme elle aussi sa présence dans ce domaine. Ducati exposait ainsi sa nouvelle famille de motos "SportClassic", les Paul Smart 1000 et Sport 1000, inspirées de l'esprit des machines créées par Fabio Taglioni dans les années 70 mais développées aujourd'hui avec une technologie et une conception industrielle moderne.
Plein phare sur le design
Le désigner médiatique Philippe Starck est venu parler de ses essais sur la 6.5 Aprilia, la petite 650 sortie en 1995. Son succès commercial fut plutôt mitigé mais elle donna vie à un autre prototypé en 1998, la 6.5 Evoluzione, jamais produite en série.
La planche à dessin des designers a donné naissance à d’autres deux roues, comme par exemple le Boxer 654 de Thierry Henriette basé sur l'Aprilia Pegaso dont le Scrambler Voxan s’inspire depuis 2001.
Une des treize Bimota Mantra françaises, griffée par le designer Sacha Lakick, trône en bonne place. Un look spécifique autour d’une motorisation Ducati boudée par le marché français... Plus loin les visiteurs pouvaient redécouvrir une autre oeuvre de Sacha, la Voxan Charade dévoilée au Mondial de Paris (lire Moto-Net du 30 septembre 2005).
Sur le stand Triumph, l’Angleterre se rappelle à notre bon souvenir avec la signature de Paul Smith sur une Bonneville très colorée et les deux nouveautés 2006 Scrambler et Daytona 675 Triple (lire Moto-Net du 24 novembre 2005).
Exception et record
Savez-vous ce que signifie "tesi" en italien ? Il s’agit certes d’une Bimota baptisée 1 D ES TESI, née en 1994 et produite à 50 exemplaires dont deux en France, mais qui fut le fruit du travail de fin d’études (thèse) de deux ingénieurs de 23 ans. Son nom vient donc thèse, "tesi" en italien...
Une Peugeot P515 dans un état impeccable témoignait par ailleurs du savoir faire français dans les années 1930, avec neuf records à son actif dont celui des 3 000 km à 118 km/h de moyenne et celui des 24 Heures à 118,174 km/h de moyenne.
Sans oublier bien sûr la chouchoutte de Moto-Net : la splendide Gima remise au goût du jour par les frères Gonzalez (lire Moto-Net du 5 octobre 2005).
Bourse d’échanges
Certains visiteurs viennent principalement pour la bourse d’échange, où professionnels et particuliers se partagent l’espace pour proposer leurs richesses. De la simple vis au filetage spécifique à la moto entièrement rénovée, impossible de rentrer bredouille !
Les autocollants côtoient les plaques émaillées et les vieilles revues trônent au milieu des phares à lentilles du siècle dernier. Un parfum de nostalgie bien venu au moment où les courses de Noël commencent !
Culture
Certains stands témoignent du fait que le motard s’intéresse aussi à l’art et à la culture. Les visiteurs marquent ainsi un temps d’arrêt devant les illustrations de motos anciennes réalisées par Christopher Marshall : des machines d’exceptions entièrement reproduites à la main avec un souci du détail époustouflant.
On peut ainsi assouvir son rêve de passionné et suspendre au dessus du buffet de la salle à manger une reproduction de la Vincent Black Shadow ou, plus récente, d’une Ducati 900 SS.
Mathieu Goguel, également présent sur le salon, dédicaçait ses trois polars mettant en scène le milieu motard (lire Moto-Net du 28 avril 2003)
Les clubs et la passion
La présence de différents clubs permet aux passionnés de pouvoir échanger des conseils, retrouver une notice technique manquante ou simplement prendre des contacts.
Sur chaque stand règne une ambiance festive de rencontre annuelle. Chacun raconte ses péripéties avec son propre modèle et en apprend davantage sur son histoire.
De nombreux passionnés passent leur week-end dans les allées du salon dans le seul but de parler moto, restauration, collection et mécanique. La passion à l’état pur, en quelque sorte !
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